High On Fire
Paris [Le Batofar] - dimanche 16 juillet 2006 |
High on Fire se déplace au Batofar, ça va faire du bruit me dis-je. Pour les profanes, le Batofar est un ancien... bateau-phare amarré au pied de la BNF. Jetez-y quelques amplis à fond, touillez et sortez-en sourd. Parfait.
De plus, me dis-je aussi, voilà une bonne occasion de voir en action le mythique Joe Preston qui batifole depuis quelque temps avec Matt Pike.
Passée l'anecdotique première partie de Rising Dust (doom-traditionnel français) arrive une première déception, c'est Jeff "Diamond" Matz de Zeke qui officie derrière la 4-cordes. C'est déjà bien mais ça déçoit forcément.
Commence le concert proprement dit et ça rigole déjà beaucoup moins.
Matt Pike, rictus diabolique, tatouages grotesques et pied sur le retour nous fait bien comprendre que ce soir c'est lui le chef. "To Cross The Bridge", "The Face Of Oblivion", "Blessed Black Wings" déboulent, High on Fire déroule.
Et là patatras, le jus saute, les roadies s'affairent... 10 minutes de blanc comblés par Pike comme il le peut (le batteur aurait pu nous faire un petit solo !) puis ça repart sur "Silverback" je crois... pour mieux re-sauter. Jeff Matz s'énerve, Matt Pike tourne en rond, joue à vide. Triste.
Sos-électricien passait par là et la machine se remet en marche (après 10 minutes de blanc). La salle réagit plutôt bien a ces interruptions, on pardonne tout à ce chevelu grimaçant qui multiplie les prouesses techniques et balance un bon "Devilution" pour le fun. Jeff Matz est excellent finalement mais ne saurait remplacer les doux plis du menton du Joe Preston concentré.
C'est un peu tristement que le concert s'achève, une impression de "pas-fini", un peu comme ces deux titres atteints en plein vol par les traits acérés de la fée Electricité, peu importe, j'ai acheté le T-Shirt.
En conclusion, un groupe à voir sur scène absolument, ne serait-ce que pour M.Pike mais concert sabordé, c'est le cas de le dire, par la sono du bateau.
De plus, me dis-je aussi, voilà une bonne occasion de voir en action le mythique Joe Preston qui batifole depuis quelque temps avec Matt Pike.
Passée l'anecdotique première partie de Rising Dust (doom-traditionnel français) arrive une première déception, c'est Jeff "Diamond" Matz de Zeke qui officie derrière la 4-cordes. C'est déjà bien mais ça déçoit forcément.
Commence le concert proprement dit et ça rigole déjà beaucoup moins.
Matt Pike, rictus diabolique, tatouages grotesques et pied sur le retour nous fait bien comprendre que ce soir c'est lui le chef. "To Cross The Bridge", "The Face Of Oblivion", "Blessed Black Wings" déboulent, High on Fire déroule.
Et là patatras, le jus saute, les roadies s'affairent... 10 minutes de blanc comblés par Pike comme il le peut (le batteur aurait pu nous faire un petit solo !) puis ça repart sur "Silverback" je crois... pour mieux re-sauter. Jeff Matz s'énerve, Matt Pike tourne en rond, joue à vide. Triste.
Sos-électricien passait par là et la machine se remet en marche (après 10 minutes de blanc). La salle réagit plutôt bien a ces interruptions, on pardonne tout à ce chevelu grimaçant qui multiplie les prouesses techniques et balance un bon "Devilution" pour le fun. Jeff Matz est excellent finalement mais ne saurait remplacer les doux plis du menton du Joe Preston concentré.
C'est un peu tristement que le concert s'achève, une impression de "pas-fini", un peu comme ces deux titres atteints en plein vol par les traits acérés de la fée Electricité, peu importe, j'ai acheté le T-Shirt.
En conclusion, un groupe à voir sur scène absolument, ne serait-ce que pour M.Pike mais concert sabordé, c'est le cas de le dire, par la sono du bateau.
Bon 15/20 | par Blubbos |
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