Ciné & Télé
Le film de Katerine
 


Posté le 03 février 2005 à 15 h 01m 34s

Grand fan de ce tres grand chanteur qu'est Philippe KATERINE, je ne peux qu'etre extremement ravi d'apprendre qu'il vient de réaliser son premier film.
Connaissant sa finesse de jugement, ses textes à la fois mélodieux et provocateurs, son sens de l'observation, sa capacité de jeu (voir ses différents clips), j'attends ce film avec une impatience non masquée

PEAU DE COCHON

Date de sortie : inconnue
Réalisé par Philippe Katerine.

Avec Philippe Katerine, Dominique A, Helena Noguerra...

Durée : 1h 24min. Année de production : 2004

Quel casting. Ca fait envie


Posté le 03 février 2005 à 15 h 20m 06s

Ah ben c sur que la ptite helena....
enfin bref...


Posté le 03 février 2005 à 15 h 39m 51s

Si c'est juste un prétexte pour filmer sa gonzesse et la montrer à tt l'monde, il aurait eu + vite fait d'envoyer une vidéo à "Video Gags", ça lui aurait revenu moins cher ....


Posté le 07 février 2005 à 23 h 19m 09s

N'empeche que j'attends ça avec impatience. Et puis Vadim a bien filmé Bardot, c'est la preuve qu'on peut faire de bons films en famille.


Posté le 08 février 2005 à 10 h 18m 54s

Pareil pour Cassavetes et Gena Rowlands, Max et Kevina Pecas ...


Posté le 08 février 2005 à 11 h 42m 56s

Ou la, ça vole haut ces commentaires qui fleurent bon le mépris ignare! Sinon, il me semblait avoir entendu que "Peau de cochon" était un court métrage... Quoi qu'il en soit, j'irai le voir avec plaisir.


Posté le 08 février 2005 à 12 h 39m 29s

Perso j'ai adoré un homme un vrai, dont si je me souviens bien katerine avait fait non seulement la musique mais aussi bossé sur le scenar....
enfin voilà, même si katerin est un peu agaçant, je crois que son boulot au cinema à des chances d'être assez excitant, sans doute plus que ses albums de mon point de vue


Posté le 09 février 2005 à 09 h 42m 17s

Selon moi, Katerine mérite une paire de claques


Posté le 09 février 2005 à 11 h 27m 32s

Oh un claquette?


Posté le 25 avril 2005 à 16 h 32m 23s

Merci les critiques de nous donner envie de voir le film de cet Artiste :

Chronic'art.com - Jean-Sébastien Chauvin
(...) le film de Philippe Katerine réinvente à sa façon humble et candide l'idée de modernité au cinéma, retrouvant une enfance de l'art, un primitivisme de la fiction qui n'est pas sans évoquer les "vues" des opérateurs Lumière. (...) véritable "homme-caméra" qui ordonne ces doux délires comme il chante ses malicieuses chansons. Longtemps qu'on n'avait vu pareille singularité.
Voir aussi : La revue de presse de "Chronic'art.com"


Télérama - Jacques Morice
(pour) Si déballage il y a, rien ne dit qu'il ne soit pas fabriqué de toutes pièces. Le jeu et la farce, y compris régressive, sont de mise, et mènent à une poésie du dérisoire, de l'insignifiant, du déchet. C'est en toute logique que le film finit par mettre le nez dans le caca, dans une séquence insensée où Katerine expose à son ami Thierry Jousse - privilégié et un peu piégé à la fois - sa collection intime d'étrons (?!). Tout ce qui est déprécié, dévalorisé, voilà ce qui intéresse notre baladin, lui qui préfère la surface à la profondeur. Lui qui reste à fleur de peau, et qu'importe si c'est du lard ou du cochon.
Voir aussi : La revue de presse de "Télérama"


Le Monde - Jacques Mandelbaum
Autant dire d'emblée ce que tout spectateur devinera vite : la clé de ce film est à chercher dans un postulat très simple, la primauté accordée au principe d'enfance. La clé du film, c'est la clé des champs, prise d'autorité par le cinéaste au nom du droit à la fantaisie, et désormais tendue aux spectateurs à travers les douze plans-séquences dûment titrés qui le composent.
Voir aussi : La revue de presse de "Le Monde"


Les Inrockuptibles - Jean-Baptiste Morain
Peau de Cochon est un film réalisé par un type tout seul avec une caméra DV, qui n'en avait jamais tenu une auparavant. [...] Et si cette Peau de Cochon "ressemble à celui qui l'a tourné", c'est parce que Philippe Katerine (peu importe qu'il fasse ou non une autre tentative de cinéma) est venue avec ce que l'on appelle communément un "univers" et son expérience d'artiste pour l'exprimer. [...] un autoportrait diffracté et réjouissant.
Voir aussi : La revue de presse de "Les Inrockuptibles"


Rolling Stone - Grégory Alexandre
Aucun artefact musical ici, juste l'intense liberté d'un poète du trivial, d'un existentialiste miraculeusement dégénéré, d'un cabot céleste qui se livre sans honte ni calcul. Le processus frise bien un peu l'asbcons, mais sourd de ce recueil d'images low-fi un humour à vif qui ne ressemble à rien, sauf à son auteur.
Voir aussi : La revue de presse de "Rolling Stone"


Elle - Elisabeth Quin
Philippe Katerine est ce chanteur décalé et sophistiqué qui fit souffler sur la France un petit vent parfumé au pet avec son inoubliable chanson "Je vous emmerde". Il fallait s'attendre à quelque chose de singulier dans le cadre de son premier film. C'est pire dans l'irrévérence et c'est formidable. Comme l'oeuvre minuscule d'un Moretti montmartrois, d'un Truffaut buissonnier, d'un Eustache scatophile.
Voir aussi : La revue de presse de "Elle"


Première - Sandrine Guioc
Katerine accouche d'un objet inclassable, empreint d'une poésie étrange et pétri de drôlerie, tourné à l'épaule et livré sans montage. [...] Surréalisme et confessions pavent cet autoportrait fragmenté qui dit de si belles choses sur la jalousie, l'indifférence ou la liberté de faire.
Voir aussi : La revue de presse de "Première"


L'Humanité - Michaël Melinard
Certes, le résultat s'avère parfois agaçant comme lorsque dans l'une des séquences, le cinéaste s'attarde sur sa petite fille, visiblement ravie de cabotiner. Mais à l'instar des films à sketches, sa construction autorise une forme d'inattention momentanée, rapidement balayée par d'autres passages franchement enthousiasmants.
Voir aussi : La revue de presse de "L'Humanité"


Libération - Philippe Azoury
Peau de cochon est un film à sketches. Au sens plein du terme. Il tient du numéro : numéro de cirque, numéro de fou furieux, numéro d'imitation (une scène est dédoublée, version enfant, version parent). Cinématographiquement, c'est effectivement filmé comme filmerait un cochon : au senti, à l'instinct, au groin, à la truelle, avec je-m'en-foutisme. Le Camescope (mais qui a eu l'idée de lui en offrir un ?) servant à tout dire, à tout reconstruire, à étancher les obsessions multiples.
Voir aussi : La revue de presse de "Libération"


Cahiers du Cinéma - Emmanuel Burdeau
Il y a bien quelque chose d'un cinéma des cavernes dans Peau de Cochon, film à la fois natif et très vieux : entre le pur et le pourri, entre enfance étreinte telle quelle et décomposition avancée du caca. Katerine en est là. Nous aussi.


Posté le 25 avril 2005 à 17 h 14m 05s

Je l;'ai vu hier ce film . je le trouve excellent !

j;en parle ici

http://www.livejournal.com/users/david_f/180959.html?nc=1

Je me suis regale en vrac :

* Dominique A qui fait ecouter une de ses vieilles cassettes.
* la fille de P.K qui improvise une histoire
* les coucous sur la route nationale
* la fausse sceance de diapos de Gaetendre
* l'engueulade dans un jardin
* suivre les pas de Helena Noguera
* 1km a pied (tout est dans la bande son)
* et aussi dans le meme esprit une balade dans le 18eme.

vive la video.




:: Liste forums :: Liste sujets :: 
Recherche avancée
En ligne
657 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages
Les Pochettes de disques, elles vous font quel effet ?