Ciné & Télé
Depleschin et vous.
 


Posté le 02 septembre 2009 à 10 h 22m 27s

Rien n'y fait, plus j'essaye moins j'y parviens. Hier soir c'était son "conte de noël", vers 23h j'ai commencé à sentir mes forces m'abandonner et lentement mais surement je suis tombé dans un sommeil profond.
Je cherche des solutions : anxiolytiques, une second écran diffusant appels d'urgences pour me maintenir éveillé, les attaquer au saut du lit, etc...
Bref si vous avez des "trucs" à me conseiller.


Posté le 02 septembre 2009 à 10 h 26m 48s

Arreter avec les films de bobo


Posté le 02 septembre 2009 à 10 h 47m 47s

En developpant un petit peu, pourquoi se torturer avec des films qui a premiere comme deuxième vue ne nous plaisent pas.
Par exemple, j'ai vu UN film des freres Larrieu, ben c'est bon, basta, pas la peine de m'enerver sur le prochain


Posté le 02 septembre 2009 à 11 h 02m 58s

Bien d'accord, même si j'aime bien Depleschin (à petites doses) et que je sais pas ce que veut dire "films de bobos".
Mais c'est valable pour tout : pourquoi se forcer avec acharnement à aimer des choses qui nous rebutent parce que "il faut", parce que "ça fait bien", etc. ? Par contre, faut pas non plus faire un blocage dans l'autre sens, ça peut venir plus tard...


Posté le 02 septembre 2009 à 12 h 30m 18s

Je suis ressorti de la séance de "un conte de noël" dans le même état qu'après avoir vu "la pianiste". Dégouté devant la prétention d'un réalisateur qui se prend pas pour de la merde.


Posté le 02 septembre 2009 à 12 h 44m 32s

Depleschin et moi : RAS. ça va c'est cool, on se tient à distance respective.

Zébu : oui développe parce que "bobo" ça veut plus trop rien dire à force de l'employer à toutes les sauces, bien d'ac avec Gaylord.
Pour le reste je crois qu'Heywood voulait discuter de Depleschin et faisait de l'humour (ça n'aura pas échappé à votre perspicacité of course )
ET ça n'est pas inutile de discuter de la décrépitude de certains réal., de pourquoi ils sont si nazes. Les réal. français notamment, comme ça on n'a que l'embarras du choix.
Moi c'est pareil avec Honoré. Honoré, je peux pas.


Posté le 02 septembre 2009 à 13 h 15m 19s

Yé reconnais que ce terme "bobo" est plus que fourre tout, c'est juste un reflexe idiot, quand j'entends despleschin, deux mots me viennent a l'esprit, almaric et bobo...

A coté de ça j'ai rien contre le cinéma français qui "explore les sentiments" (waaaa), par exemple le dernier cedric Khan (kahn ?) avec Attal me tente beaucoup (une histoire d'amour tournée comme un thriller) disons que c'est peut etre un peu plus "rythmé" qu'un desplemachin...


Posté le 02 septembre 2009 à 13 h 25m 00s

Oui, actuellement je me rends compte que mon aversion pour le cinéma français était un peu trop catégorique.
Certains films français explorent les sentiments avec une justesse impressionnante... Je vais parler d'un film que naturellement ici personne n'a vu, à cause de son sujet bateau (un couple de bourgeois se désagrège à l'arrivée d'un bel ouvrier hispanique dont la femme tombe éperduement amoureuse)... Et bien je m'attendais à une belle dérive sentimentaliste, en fait c'est un film simple, sans pathos, incroyablement juste.

Le film s'apelle "Partir".


Posté le 02 septembre 2009 à 13 h 41m 20s

Woowoo pour Honoré pareil j'ai raté l'épisode ou on expliquait en quoi c'était trooooop bieeeennnn (et pourtant je me les suis également coltinés jusqu'au bout, sans broncher, comme un grand...)


Justement Zebulon, j'ai vu également hier que Cedric Kahn sortait un nouveau film. Et là aussi ça me tente, j'ai de bons souvenirs de Roberto Zucco et de celui avec Berling qui tombe amoureux d'un fille à forte poitrine.


Posté le 02 septembre 2009 à 13 h 57m 26s

Oui Woowee, on a bien compris qu'Heywood voulait discuter de Depleschin et faisait de l'humour...
Ca nous a pas empêchés de rebondir sur un phénomène plus général qui est suggéré par Heywood, même si c'est de façon volontairement caricaturale.
Surtout que j'ai pas grand chose à dire sur Desplechin.
Je me souviens qu'à une époque (c'est moins le cas maintenant), avant Internet ou sa généralisation, les Inrocks exerçaient une sorte de diktat en matière de goût culturels et que pas mal de gens se sentaient un peu obligés d'aimer ce qu'ils disaient d'aimer.


Posté le 02 septembre 2009 à 13 h 58m 03s

"actuellement je me rends compte que mon aversion pour le cinéma français était un peu trop catégorique."

Pareil. Encore heureux que le ciné français ait ses spécificités (d'ailleurs ce que les Français font de pires sont les films "US style").
L'ennui c'est que pas mal de réal. s'attachent à faire tout un sac des problématiques les plus insipides (je parle pas des sentiments hein, déjà c'est pas insipide et puis là dessus les autres cinés font fort). Et surtout à rechercher à intellectualiser même s'il n'y a pas du tout lieu.
Là non plus c'est pas le fait de traiter de sujets complexes ou psychologiques ou "sociaux", mais le fait de pontifier dans un scénar vide, de ne pas vraiment exploiter la forme, le symbolisme des choses, alors que le ciné ce sont des images et des corps en mouvement.
En gros faire de l'anti-US style quoi, chez certains de nos réal. c'est ça leur patte. On dirait des docu. mal ficelés et chiants du coup.
Alors qu'il y a moyen de faire du vrai cinéma social et psychologique sur des thématiques complexes : Audiard avec Un prophète (mais non, j'en remets pas une couche)

---[Edité le 02/09/2009 à 14 h 05 par Woowee]---

Posté le 02 septembre 2009 à 14 h 00m 02s

J'aime bien aussi le discret Gaspard Noé


Posté le 02 septembre 2009 à 14 h 02m 04s

Oui, c'est sûr que si l'objet d'une oeuvre est de démontrer ou d'expliquer quelque chose, même si le sujet est intéressant, sans suggérer, sans inventivité, sans faire rêver, c'est vite chiant.


Posté le 02 septembre 2009 à 14 h 03m 43s

Gaylord "les Inrocks exerçaient une sorte de diktat en matière de goût culturels et que pas mal de gens se sentaient un peu obligés d'aimer ce qu'ils disaient d'aimer"

Carrément. Maintenant ils sont plus trop hype, ça fait tache de prendre son café en terrasse avec un Inrock négligemment posé à côté de soi.
D'ailleurs l'inénarrable Lalanne - celui des Inrocks que j'entends au "Masque et la Plume" - est plutôt une valeur sûre en terme de cinéphilie : quand il adore, fuyez.


Posté le 02 septembre 2009 à 14 h 32m 55s

Gaylord tu m'ôtes les mots des doigts.
Noé fait parti des seuls à proposer une vision qui dévie de la branlette autofictionnelle aujourd'hui admise comme étant le cinéma d'auteur.




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