Sense Field

Tonight And Forever

Tonight And Forever

 Label :     Nettwerk 
 Sortie :    mardi 25 septembre 2001 
 Format :  Album / CD  Vinyle   

Souvent cité parmi les groupes américains importants du mouvement post hardcore ou emo des années 90-début 2000, Sense Field reste cependant un peu en retrait en terme de notoriété de leurs collègues Samiam ou Texas Is The Reasons, par exemple. En apprenant le décès tragique de leur chanteur Jon Bunch il y a quelques semaines, et après m'être aperçu avec effroi qu'ils n'avaient pas de fiche artiste sur Xsilence, j'ai décidé de chroniquer leur album le plus connu et facilement trouvable, Tonight And Forever.

Ce disque, qui n'est pas forcément le meilleur des 5 albums sortis entre 1994 et 2003, leur aura permis de se faire connaitre (et gagner un peu d'argent sans doute) car il contient le générique de la série teenage Roswell qui connut un certain succès outre atlantique à l'époque. Il s'agit en l'occurrence du titre "Save Yourself" ; belle ballade splénétique à caler musicalement entre les Smashing Pumpkins et Elliot Smith. Si la production de Chris Evenson le guitariste a aujourd'hui un peu vieillie car assez lisse, il faut reconnaitre à Sense Field de gros points forts qui méritent qu'on s'arrête sur leur cas. Il y a déjà un de ces immenses chanteurs, qu'à ma connaissance seuls les États Unis (allez savoir pourquoi...les chorales dès le collège ?) savent enfanter. Puissante, claire, belle et juste, la voix de Jon emmène le groupe dans des sphères assez larges allant de la pop au hardcore. Attention je vous parle ici d'un mec du niveau d'un Jason Beebout ou d'un Mike Ness, le genre qui vous fait vous sentir directement en immersion chez nos amis ricains et qui chante comme si sa vie en dépendait. Et puis derrière, il y a aussi et surtout un grand songwriting et donc des chansons de qualité qu'on réécoute avec plaisir plusieurs années après. Des ballades comme "Save Yourself" donc ou le très Nada Surf "Here Right Here" par exemple. Mais aussi des titres plus rock comme "What Never Dies" ou "Love Song" avec ses guitares tranchantes. Et puis il y a ce titre d'ouverture qui mérite à lui tout seul l'achat de l'album : "Fun Never Ends". Un titre rassembleur, beau, abouti qui aurait mérité de se retrouver dans le Hall of Fame des tubes rock ricains au même titre que "Cannonball" des Breeders ou "Everlong" des Foo Fighters.


Sympa   14/20
par X_Plock


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