Bardo Pond
Peace On Venus |
Label :
Fire |
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Après toutes ces années, les frères Michael et John Gibbons ont développé un travail d'équipe que peu de groupes ont réussi à égaler. Malgré une patte reconnaissable entre milles, Bardo Pond a évolué et grandi tout en restant proche de ses racines, free noise, heavy drugs et anti mainstream. Peace On Venus, leur dixième album si mes comptes sont justes, combine parfaitement un son lourd déjà présent sur Yntra avec un rythme hypnotique, un contrôle de la texture musicale et une improvisation maitrisée de bout en bout.
Les frères Gibbons, la chanteuse / flûtiste Isobel Sollenberger, le bassiste Clint Takeda, et le batteur Jason Kourkounis ont été rejoint ici par Aaron Igler au synthé pour un nouveau voyage exploratoire.
"Kali Yuga Blues" commence sur une guitare ultra disto avant qu'isobel Sollenberger n'entre sur la pointe des pieds, offrant un chant planant comme un mantra, juste au-dessus des instruments. La mélodie et sa déclinaison syncopée rappelle un peu Neil Young & Crazy Horse et My Bloody Valentine. "Think it's going to be different this time", mais ce n'est pas de la musique dont parle Isobel.
"Taste" enquille sur un rythme plus lent où la flute de Sollenberger répond à une guitare lourde et fuzz. Le chant est moins hésitant, mais toujours perché, loin, bien au dessus du vacarme. On hésite entre le stoner ambiant ou des harmonies new-age/drone.
"Fir" se veux plus agressif d'entrée de jeux, la voix de Sollenberger reste toujours aussi fragile, la rythmique cogne en cadence, en bourrasque même.
"Chance" vient calmer le jeu avec le son de la flute en intro, les guitares se font plus sages, on plane totalement, et ça dure, ça dure, ça dure... Rythmes exploratoires, le groupe est perché, mais c'est pas une nouvelle, 22 ans que ça marche de cette manière !
Enfin, pour clore l'exercice, "Before the Moon" s'allonge dans une longue impro psychédélique qui semble évoluer vers un grand n'importe quoi mais qui n'en est pas moins maitrisé, de manière bluffante et subtile.
Les fans de Bardo Pond seront sans doute ravis de ce nouvel ensemble magistral, tandis que les nouveaux arrivants feront l'expérience d'une transe musicale de masse, déroutante au début, mais reposante en fin de compte. Des morceaux qui dépassent les 10 minutes, rien de taillé pour la bande FM, un sentiment de planer vers des paradis artificiels, mais aucune concession au mainstream. Bardo Pond est fort, très fort !
Les frères Gibbons, la chanteuse / flûtiste Isobel Sollenberger, le bassiste Clint Takeda, et le batteur Jason Kourkounis ont été rejoint ici par Aaron Igler au synthé pour un nouveau voyage exploratoire.
"Kali Yuga Blues" commence sur une guitare ultra disto avant qu'isobel Sollenberger n'entre sur la pointe des pieds, offrant un chant planant comme un mantra, juste au-dessus des instruments. La mélodie et sa déclinaison syncopée rappelle un peu Neil Young & Crazy Horse et My Bloody Valentine. "Think it's going to be different this time", mais ce n'est pas de la musique dont parle Isobel.
"Taste" enquille sur un rythme plus lent où la flute de Sollenberger répond à une guitare lourde et fuzz. Le chant est moins hésitant, mais toujours perché, loin, bien au dessus du vacarme. On hésite entre le stoner ambiant ou des harmonies new-age/drone.
"Fir" se veux plus agressif d'entrée de jeux, la voix de Sollenberger reste toujours aussi fragile, la rythmique cogne en cadence, en bourrasque même.
"Chance" vient calmer le jeu avec le son de la flute en intro, les guitares se font plus sages, on plane totalement, et ça dure, ça dure, ça dure... Rythmes exploratoires, le groupe est perché, mais c'est pas une nouvelle, 22 ans que ça marche de cette manière !
Enfin, pour clore l'exercice, "Before the Moon" s'allonge dans une longue impro psychédélique qui semble évoluer vers un grand n'importe quoi mais qui n'en est pas moins maitrisé, de manière bluffante et subtile.
Les fans de Bardo Pond seront sans doute ravis de ce nouvel ensemble magistral, tandis que les nouveaux arrivants feront l'expérience d'une transe musicale de masse, déroutante au début, mais reposante en fin de compte. Des morceaux qui dépassent les 10 minutes, rien de taillé pour la bande FM, un sentiment de planer vers des paradis artificiels, mais aucune concession au mainstream. Bardo Pond est fort, très fort !
Excellent ! 18/20 | par Palikao |
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