The Go! Team

Rolling Blackouts

Rolling Blackouts

 Label :     Memphis Industries 
 Sortie :    lundi 31 janvier 2011 
 Format :  Album / CD  Vinyle   

On peut à la suite de Descartes décrire l'imagination comme la faculté d'assembler des objets à priori dissemblables dans un ensemble homogène. Partant de là, The Go! Team est sans doute le groupe le plus imaginatif du moment.

On assiste pantois à la superposition d'instruments et d'influences de la part d'un groupe parfaitement mixte et venant tous de pays différents. Car c'est bien l'accumulation qui est le mot d'ordre, ces gens-là ont vécu en écoutant du hip-hop à fond tout en regardant Olive et Tom à la télé et jouant de la guitare électrique sur le canapé. Ils arrivent pourtant à éviter la cacophonie.
The Go! Team ne se drape pas, ne cherche pas une quelconque légitimité indé. Eux ont grandi devant la télé, ils aiment ça et ils l'assument. Pas pour rien que nombre de leurs chansons soient reprises pour des publicités en Angleterre, simple retour des choses.
Mais revenons à la musique, une musique ou tout le monde est le bienvenu, on va bien trouver un moyen de faire une place à chacun. Générationnel, probable que le groupe ne plaira pas aux parents trop habitués à séparer les occupations. Bizarrement, on pense à El Guincho pour le côté festif, évidemment aux génériques des dessins animés, ou jeux vidéo des années 80 et 90 pour le coté grandiloquent kitch, à Melt Banana qui se serait mis au hip-hop pour la voix.

Bref de la musique populaire comme on l'aime, sans prétention et audacieuse.


Très bon   16/20
par Eddie


  Ecoutable sur https://thegoteam.bandcamp.com/album/rolling-blackouts


 Moyenne 16.50/20 

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Posté le 22 février 2011 à 18 h 48

C'est l'album réveille-matin de ce début d'année, mais aussi celui qui annonce un printemps précoce, lorsque les bourgeons poussent à vitesse grand V, que la nature foisonne, se transforme à 200 à l'heure. The Go ! Team c'est l'opulence totale : il y en a partout, ça déborde, s'ils pouvaient être 350 à jouer en même temps, ne doutons pas qu'ils le feraient.

Imaginez un Ennio Morricone sous acide : s'il avait troqué ses antidépresseurs contre 3 lignes de coke, il aurait pu pondre Rolling Blackouts. Or ce n'est pas lui mais bien la fanfare britannique la plus indie qui est de retour. On ne peut pas dire que ce soit de tout repos, mais en termes d'harmonies, de couleurs et de vie, ces anglais sont champions du monde. Et que ça pétarade du trombone, et que ça ronfle de la basse, et que ça tinte du xylophone... Tous les styles y sont, du gentil hip-hop à la gentille pop, de la gentille BO à la gentille électro, on en passe et des meilleurs.

Tout est gentil, tout est de bonne humeur, c'est un véritable orchestre heureux qui se réveille content et vous refile une pêche d'enfer ! Il faut le dire, c'est éreintant mais assez jouissif, et parfois même c'est beau. La classe internationaliste en somme.
Parfait   17/20







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