Merzbow
Bariken |
Label :
Blossoming Noise |
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Quel est le point commun entre Morrissey et Merzbow ?
Indice : la pochette...
Un pigeon ? Les deux se régaleraient d'un délicieux pigeon aux lardons et champignons ?!?
Et bien justement, c'est tout l'inverse : tous deux sont végétariens et plaident en faveur des animaux. Merzbow (dont un autocollant Meat Is Murder - tiens, tiens... - orne toujours fièrement son laptop) s'est même engagé en faveur de la Peta (People for the Ethical Treatment of Animals). Son action et son soutien sont évidemment plus que louables. Mais Merzbow aime tellement les poules qu'il nous colle désormais une poule ou un pigeon (comme c'est le cas ici) sur chacune de ses nouvelles pochettes, et qu'il pousse même le bouchon jusqu'à se faire désormais photographié pour toute doc officielle avec un des satanés volatiles dans les mains ! J'espère seulement que les pigeons apprécient le geste car je ne pense malheureusement pas que cette foutue volaille (vous aurez compris que je n'apprécie guère les pigeons) ne se délecte pas tant que ça de la noise de Merzbow...
Car Merzbow aime donc les animaux (et particulièrement les pigeons... quelle drôle d'idée !) mais également le bruit. Alors évidemment le Japonais continuera éternellement d'exaspérer les adeptes de pop, et réjouira les amateurs de bruits blancs et de noise survoltée. Bariken est fidèle à tout ce qu'à fait Masami Akita : cet enième album est une masse de bruit compacte et violente capable de renvoyer aux vestiaires n'importe quel jeune groupe débarquant sur la scène noise. C'est qu'avec ses 49 ans (au moment où est publié cet album), Merzbow ne compte pas s'assagir : c'est trop tard. Et il a tellement donné au harsh noise qu'il y consacrera vraisemblablement le reste de son existence.
Bariken c'est une plongée en apnée de 72 minutes dans un univers tourmenté et turbulent (euphémisme ?) dans lequel Merzbow se joue des sons, les superpose, les fait se percuter, tout ça dans le seul but de... de quoi tiens ? Quel est donc le sens de cette avalanche de bruits et cette surenchère ? Il y a dans Bariken, et dans l'oeuvre de Merzbow en général, une confrontation personnelle de notre petit être face à un univers, au premier abord hostile (euphémisme bis ?). En fait écouter Merzbow, c'est juste se découvrir une facette de soi. Une réaction de notre être face à un mur de bruit blanc que l'on rejette, ou avec lequel on décide de se fondre. Et s'il on accepte de se prêter au jeu, il y a un côté hypnotique ("Bariken - Mother Of Mirrors") qui prend forme, jusqu'à se faire séminal. Bref, de bien grands mots qui ne feront de toute façon jamais changer d'avis les détracteurs de l'oeuvre de Merzbow.
D'ailleurs, j'ai essayé de faire écouter Merzbow à ma copine. J'ai reçu un échec cuisant... Peut-etre devrais-je lui dire que Merzbow aime les animaux ? Je vais essayer de la prendre par les sentiments. C'est mignon ça, cet aspect de Merzbow ! Merzbow est donc au final un grand enfant passionné par les.... pigeons ! Pouah !
Indice : la pochette...
Un pigeon ? Les deux se régaleraient d'un délicieux pigeon aux lardons et champignons ?!?
Et bien justement, c'est tout l'inverse : tous deux sont végétariens et plaident en faveur des animaux. Merzbow (dont un autocollant Meat Is Murder - tiens, tiens... - orne toujours fièrement son laptop) s'est même engagé en faveur de la Peta (People for the Ethical Treatment of Animals). Son action et son soutien sont évidemment plus que louables. Mais Merzbow aime tellement les poules qu'il nous colle désormais une poule ou un pigeon (comme c'est le cas ici) sur chacune de ses nouvelles pochettes, et qu'il pousse même le bouchon jusqu'à se faire désormais photographié pour toute doc officielle avec un des satanés volatiles dans les mains ! J'espère seulement que les pigeons apprécient le geste car je ne pense malheureusement pas que cette foutue volaille (vous aurez compris que je n'apprécie guère les pigeons) ne se délecte pas tant que ça de la noise de Merzbow...
Car Merzbow aime donc les animaux (et particulièrement les pigeons... quelle drôle d'idée !) mais également le bruit. Alors évidemment le Japonais continuera éternellement d'exaspérer les adeptes de pop, et réjouira les amateurs de bruits blancs et de noise survoltée. Bariken est fidèle à tout ce qu'à fait Masami Akita : cet enième album est une masse de bruit compacte et violente capable de renvoyer aux vestiaires n'importe quel jeune groupe débarquant sur la scène noise. C'est qu'avec ses 49 ans (au moment où est publié cet album), Merzbow ne compte pas s'assagir : c'est trop tard. Et il a tellement donné au harsh noise qu'il y consacrera vraisemblablement le reste de son existence.
Bariken c'est une plongée en apnée de 72 minutes dans un univers tourmenté et turbulent (euphémisme ?) dans lequel Merzbow se joue des sons, les superpose, les fait se percuter, tout ça dans le seul but de... de quoi tiens ? Quel est donc le sens de cette avalanche de bruits et cette surenchère ? Il y a dans Bariken, et dans l'oeuvre de Merzbow en général, une confrontation personnelle de notre petit être face à un univers, au premier abord hostile (euphémisme bis ?). En fait écouter Merzbow, c'est juste se découvrir une facette de soi. Une réaction de notre être face à un mur de bruit blanc que l'on rejette, ou avec lequel on décide de se fondre. Et s'il on accepte de se prêter au jeu, il y a un côté hypnotique ("Bariken - Mother Of Mirrors") qui prend forme, jusqu'à se faire séminal. Bref, de bien grands mots qui ne feront de toute façon jamais changer d'avis les détracteurs de l'oeuvre de Merzbow.
D'ailleurs, j'ai essayé de faire écouter Merzbow à ma copine. J'ai reçu un échec cuisant... Peut-etre devrais-je lui dire que Merzbow aime les animaux ? Je vais essayer de la prendre par les sentiments. C'est mignon ça, cet aspect de Merzbow ! Merzbow est donc au final un grand enfant passionné par les.... pigeons ! Pouah !
Bon 15/20 | par X_Jpbowersock |
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