Léo Ferré
Amour Anarchie |
Label :
Barclay |
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Amour Anarchie. Le programme est sans équivoque. Un titre cinglant en forme de manifeste pour un double album doublement monumental qui est le sommet de l'age d'or rock de Léo Ferre. Second age d'or en fait après celui dédié à la chanson plus classique.
Ici point de chanson française mais du rock psychédélique avec "Le Chien", des longues envolées progressives avec des textes lu qui explose les logiques du texte. La superposition texte musique est complètement repensé, les vers libres deviennent la règle absolu, les couplets et refrains sont morts pendus, les durées de chaque plage explose : 7 min pour Le Chien, on monte à 11 minutes ce qui aboutira aux folles 35 minutes de Et Basta 3 ans plus tard. Toutes les coups sont permis surtout les plus fous, on est en plein dans le bouillonnement artistique de la fin des années 60.
Le discours est plus transgressif que jamais, le ton se fait sulfureux et obscène, les mots se font violent pour mieux rejeter la violence physique qu'il déteste. Tout ici n'est qu'exorcisme intérieur, la rage s'exprime dans les mots, Léo veut rendre les gens intelligents pour qu'ils s'insurgent et mène à la révolution qu'il crie sur tous les toits. 'Des Armes Des mots' qu'il disait le poète. 'Je n'écris pas comme de Gaulle ou comme Perse ! / Je cause et je gueule comme un chien ! / Je suis un chien !'. Loin des musiques soit disantes rebelles, il provoque pour revenir au source de l'art : la perversion et l'éclairage du monde par les propos du poète. "JE PROVOQUE À L'amour ET À L'INSURRECTION YES! I AM UN IMMENSE PROVOCATEUR'.
L'expérience électrique est de mise toute sa passion pour le roi pourpre et les Moody Blues est mise en musique. On entend des solos pop, des rythmiques rock, des basses infernales. Ca bouge, ça vit on est dans du rock. On pourrait l'oublier en décortiquant les textes mais ceci est UN PUTAIN DE GRAND DISQUE DE ROCK. Voila c'est dit.
Une pièce majeure et pas assez connue et trop souvent mal interprété dont tout le contenu n'a pas forcément le même impact aujourd'hui.
Ici point de chanson française mais du rock psychédélique avec "Le Chien", des longues envolées progressives avec des textes lu qui explose les logiques du texte. La superposition texte musique est complètement repensé, les vers libres deviennent la règle absolu, les couplets et refrains sont morts pendus, les durées de chaque plage explose : 7 min pour Le Chien, on monte à 11 minutes ce qui aboutira aux folles 35 minutes de Et Basta 3 ans plus tard. Toutes les coups sont permis surtout les plus fous, on est en plein dans le bouillonnement artistique de la fin des années 60.
Le discours est plus transgressif que jamais, le ton se fait sulfureux et obscène, les mots se font violent pour mieux rejeter la violence physique qu'il déteste. Tout ici n'est qu'exorcisme intérieur, la rage s'exprime dans les mots, Léo veut rendre les gens intelligents pour qu'ils s'insurgent et mène à la révolution qu'il crie sur tous les toits. 'Des Armes Des mots' qu'il disait le poète. 'Je n'écris pas comme de Gaulle ou comme Perse ! / Je cause et je gueule comme un chien ! / Je suis un chien !'. Loin des musiques soit disantes rebelles, il provoque pour revenir au source de l'art : la perversion et l'éclairage du monde par les propos du poète. "JE PROVOQUE À L'amour ET À L'INSURRECTION YES! I AM UN IMMENSE PROVOCATEUR'.
L'expérience électrique est de mise toute sa passion pour le roi pourpre et les Moody Blues est mise en musique. On entend des solos pop, des rythmiques rock, des basses infernales. Ca bouge, ça vit on est dans du rock. On pourrait l'oublier en décortiquant les textes mais ceci est UN PUTAIN DE GRAND DISQUE DE ROCK. Voila c'est dit.
Une pièce majeure et pas assez connue et trop souvent mal interprété dont tout le contenu n'a pas forcément le même impact aujourd'hui.
Parfait 17/20 | par Mozz |
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