Dave Gahan
Hourglass |
Label :
Mute |
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Déroutant Dave Gahan. Car si l'on s'en réfère à son Paper Monsters de 2003, Hourglass a en effet tout pour surprendre.
Son premier album solo marquait par son côté rock'n roll assez basique, parfois même folk ; et c'était d'ailleurs là sa principale qualité, puisque le désormais compositeur-chanteur se démarquait ainsi du son Depeche Mode avec un certain brio.
Dans ce nouvel opus, on retrouve des compositions plus proches de celles qu'il avait écrites pour Playing The Angel. Comprenez un son plombé, machinique, sombre jusqu'au bout des ongles. Du Depeche Mode, me direz-vous ? Ben oui, presque.
Presque, parce que Gahan s'est tout de même entouré de ses deux complices déjà présents sur Playing The Angel, Christian Eigner (batteur live de Depeche Mode) et Andrew Phillpott (ici guitariste et bassiste) : la base rythmique reste ainsi relativement organique, et on a même droit à quelques soli de guitares sobres plutôt bienvenus. A ce titre, des morceaux comme "21 Days", "A Little Lie" ou "Down" restent vraiment personnels, plus proches de l'esprit rock de Paper Monsters.
Après moult écoutes, il est clair qu'Hourglass révèle une plus grande maîtrise dans l'écriture que son prédecesseur, mais il reste en revanche en terrain balisé. La preuve parfaite : "Kingdom", premier single réjouissant de noirceur, presque technoïde - ultra modesque en somme -, mais qui balaye son équivalent sur Paper Monsters, le gentil et un peu mou "Dirty Sticky Floors". Hourglass perd donc en singularité ce qu'il gagne en efficacité, mais le résultat reste meilleur que son premier essai, et c'est là l'essentiel.
Voilà : à défaut d'être encore un grand compositeur comme son ancien partenaire Alan Wilder, qui fait des miracles avec Recoil, Dave Gahan nous livre tout de même un excellent album, très cohérent, et qui ravira certainement les admirateurs du côté obscur de la Force DM. L'attente fébrile du prochain opus du trio de Basildon est ainsi quelque peu apaisée : alléluia.
Son premier album solo marquait par son côté rock'n roll assez basique, parfois même folk ; et c'était d'ailleurs là sa principale qualité, puisque le désormais compositeur-chanteur se démarquait ainsi du son Depeche Mode avec un certain brio.
Dans ce nouvel opus, on retrouve des compositions plus proches de celles qu'il avait écrites pour Playing The Angel. Comprenez un son plombé, machinique, sombre jusqu'au bout des ongles. Du Depeche Mode, me direz-vous ? Ben oui, presque.
Presque, parce que Gahan s'est tout de même entouré de ses deux complices déjà présents sur Playing The Angel, Christian Eigner (batteur live de Depeche Mode) et Andrew Phillpott (ici guitariste et bassiste) : la base rythmique reste ainsi relativement organique, et on a même droit à quelques soli de guitares sobres plutôt bienvenus. A ce titre, des morceaux comme "21 Days", "A Little Lie" ou "Down" restent vraiment personnels, plus proches de l'esprit rock de Paper Monsters.
Après moult écoutes, il est clair qu'Hourglass révèle une plus grande maîtrise dans l'écriture que son prédecesseur, mais il reste en revanche en terrain balisé. La preuve parfaite : "Kingdom", premier single réjouissant de noirceur, presque technoïde - ultra modesque en somme -, mais qui balaye son équivalent sur Paper Monsters, le gentil et un peu mou "Dirty Sticky Floors". Hourglass perd donc en singularité ce qu'il gagne en efficacité, mais le résultat reste meilleur que son premier essai, et c'est là l'essentiel.
Voilà : à défaut d'être encore un grand compositeur comme son ancien partenaire Alan Wilder, qui fait des miracles avec Recoil, Dave Gahan nous livre tout de même un excellent album, très cohérent, et qui ravira certainement les admirateurs du côté obscur de la Force DM. L'attente fébrile du prochain opus du trio de Basildon est ainsi quelque peu apaisée : alléluia.
Parfait 17/20 | par Jekyll |
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