John Cale
Vintage Violence |
Label :
Columbia |
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Quand on ne connait que la discographie du Velvet Underground, il est frappant de constater le virage pop que prend le groupe pour son troisième album (The Velvet Underground), soit le premier album sans John Cale. Dès lors, on se dit que le Gallois était à l'origine du son "hénaurme", toujours dans le rouge, des deux premiers albums. Vintage Violence prouve qu'il n'en est rien.
Car si par la suite John Cale a bel et bien enregisté des albums furieusement soniques, son premier enregistrement en solo passe pour une tranquille ballade bucolique dans les verts paturages du pays du Prince Charles. Ici, l'ambiance tranche radicalement avec la grisaille urbaine du Velvet Underground, John Cale semble vouloir s'offir un séjour au vert avec un album pop aux sonorités résolument country.
Il nous explique dès la première chanson "Hello There" qu'il n'a fait que suivre la ligne tracée sous ses pas après avoir été crocheté par un hameçon. Le retour à la nature on vous dit ! Cependant, si la pedal-steel guitar n'est pas vraiment un instrument gallois, sa sonorité est omniprésente sur tout l'album. On sent aussi une volonté certaine de s'éloigner des thèmes de prédilection du groupe qui l'a fait connaitre, ses textes évoquent souvent "la violence d'autrefois ("Vintage Violence")" à savoir celle qui a (avait?) cours dans la vieille Europe.
Ce premier album est donc très représentatif de l'oeuvre de John Cale qui n'a cessé d'être tiraillée entre ses origines européennes et son amour pour le nouveau monde et New-York en particulier.
Car si par la suite John Cale a bel et bien enregisté des albums furieusement soniques, son premier enregistrement en solo passe pour une tranquille ballade bucolique dans les verts paturages du pays du Prince Charles. Ici, l'ambiance tranche radicalement avec la grisaille urbaine du Velvet Underground, John Cale semble vouloir s'offir un séjour au vert avec un album pop aux sonorités résolument country.
Il nous explique dès la première chanson "Hello There" qu'il n'a fait que suivre la ligne tracée sous ses pas après avoir été crocheté par un hameçon. Le retour à la nature on vous dit ! Cependant, si la pedal-steel guitar n'est pas vraiment un instrument gallois, sa sonorité est omniprésente sur tout l'album. On sent aussi une volonté certaine de s'éloigner des thèmes de prédilection du groupe qui l'a fait connaitre, ses textes évoquent souvent "la violence d'autrefois ("Vintage Violence")" à savoir celle qui a (avait?) cours dans la vieille Europe.
Ce premier album est donc très représentatif de l'oeuvre de John Cale qui n'a cessé d'être tiraillée entre ses origines européennes et son amour pour le nouveau monde et New-York en particulier.
Bon 15/20 | par Nicast |
Posté le 22 septembre 2008 à 18 h 45 |
Tout simplement grandiose.
Des rythmes plutôt country de "Hello There", "Gideon's Bible", "Fairweather Friend", aux douces ballades comme "Amsterdam".
John Cale nous sort même la célèbre parole de Bob Dylan, "Knockin'On Heaven's Door" sur "Adelaide", qui je précise est très rythmée et sympathique. Mais le morceau que je vais retenir le plus de cet album de début de John Cale, c'est "Ghost Story", un magnifique jeu de clavier et une superbe intrumentale, les autres n'en sont pas moins superbes.
Il y'a juste une ou deux chansons que je n'aime pas trop sur cet album, ce sont les chansons "Cleo" et " Big White Cloud", Cleo est certes rythmée mais n'est pas de mon gout et "Big White Cloud" manque un peu d'énergie pour moi.
Je dis chapeau a John Cale pour cette merveille.
Des rythmes plutôt country de "Hello There", "Gideon's Bible", "Fairweather Friend", aux douces ballades comme "Amsterdam".
John Cale nous sort même la célèbre parole de Bob Dylan, "Knockin'On Heaven's Door" sur "Adelaide", qui je précise est très rythmée et sympathique. Mais le morceau que je vais retenir le plus de cet album de début de John Cale, c'est "Ghost Story", un magnifique jeu de clavier et une superbe intrumentale, les autres n'en sont pas moins superbes.
Il y'a juste une ou deux chansons que je n'aime pas trop sur cet album, ce sont les chansons "Cleo" et " Big White Cloud", Cleo est certes rythmée mais n'est pas de mon gout et "Big White Cloud" manque un peu d'énergie pour moi.
Je dis chapeau a John Cale pour cette merveille.
Excellent ! 18/20
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