Chris Knox
Yes !! |
Label :
Flying Nun |
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Quand on chronique un disque de Chris Knox en France, on se sent un peu obligé d'expliquer comment on est tombé dessus. Mon histoire commence le premier janvier 2005. Je range les CD étalés entre 2 bières à moitié vides et une assiette de saumon fumé jonchée de mégots. Tiens, Momo a oublié son range CD ! Qu'est-ce qu'il nous avait amené, le bougre, en plus de Muse, des Dandy Warhols et de ses compiles de rock prog' ? Yes ! Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Avec un titre et un design pareil, encore de la pauvre disco années 80 j'imagine. Je n'ose souiller mon lecteur avec ce truc et je raconte l'anecdote à un autre pote histoire de partager mes sarcasmes. Je le vois blêmir: 'Mais c'est pas à Momo, c'est à moi, ce skeud ! Et c'est LE rocker garage néo-zélandais. Tu seras gentil de ne pas l'insulter, connard de merde !'
Je rentre chez moi, perplexe, je mets le disque dans mon ordi et je lance. Ca bourrine fort d'entrée. Les mélodies sont joliment torchées et ne sont pas prêtes de quitter mon cerveau. La guitare bave bien, façon Ramones, si bien qu'avec la boite à rythmes cheap qui bat la mesure et les passages de synthé, on se croirait dans les chutes de studio de The End Of The Century. La cornemuse du troisième morceau démontre que n'importe quel instrument peut sonner rock'n'roll quand il est utilisé avec goût, et qu'une bonne idée dont on n'abuse pas garde toute sa saveur. Les morceaux lents sont aussi agréables et on sent l'influence de Lou Reed. L'ensemble est frais, varié, et on imagine bien les surfers d'Auckland passer certains morceaux à fond dans leurs autoradios.
Et en plus, c'est assez efficace contre la gueule de bois du nouvel an...
Je rentre chez moi, perplexe, je mets le disque dans mon ordi et je lance. Ca bourrine fort d'entrée. Les mélodies sont joliment torchées et ne sont pas prêtes de quitter mon cerveau. La guitare bave bien, façon Ramones, si bien qu'avec la boite à rythmes cheap qui bat la mesure et les passages de synthé, on se croirait dans les chutes de studio de The End Of The Century. La cornemuse du troisième morceau démontre que n'importe quel instrument peut sonner rock'n'roll quand il est utilisé avec goût, et qu'une bonne idée dont on n'abuse pas garde toute sa saveur. Les morceaux lents sont aussi agréables et on sent l'influence de Lou Reed. L'ensemble est frais, varié, et on imagine bien les surfers d'Auckland passer certains morceaux à fond dans leurs autoradios.
Et en plus, c'est assez efficace contre la gueule de bois du nouvel an...
Bon 15/20 | par Myfriendgoo |
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