Ride
Carnival Of Light |
Label :
Sire |
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Ride livre son troisième album à l'heure où le mouvement shoegaze s'éteint au profit de la brit pop. On ne sait donc pas vraiment à quoi va ressembler ce Carnival Of Light.
Le ton est donné dès les premières mesures de "Moonlight Medicine" : les guitares noisy de Nowhere ont laissé la place à l'orgue hammond et aux cordes, et le tempo s‘est ralenti. Le groupe ne renie pourtant pas la noisy pop, car les voix se font toujours discrètes et noyées dans la masse.
Le disque prend une tournure plus pop avec les chansons écrites par Andy Bell : "Crown of Creation", "Endless Road" et "Magical Spring". Même si l'on regrette le mur de son des premiers EP, le talent d'écriture est toujours là et il est difficile de résister aux charmes de si belles mélodies.
Ride a réussi son virage pop avec un album cohérent, qui a su trouvé sa place dans l'agitation de la pop britannique de 1994, au coté des phénomènes Parklife de Blur et de Definitly Maybe d'Oasis.
Le ton est donné dès les premières mesures de "Moonlight Medicine" : les guitares noisy de Nowhere ont laissé la place à l'orgue hammond et aux cordes, et le tempo s‘est ralenti. Le groupe ne renie pourtant pas la noisy pop, car les voix se font toujours discrètes et noyées dans la masse.
Le disque prend une tournure plus pop avec les chansons écrites par Andy Bell : "Crown of Creation", "Endless Road" et "Magical Spring". Même si l'on regrette le mur de son des premiers EP, le talent d'écriture est toujours là et il est difficile de résister aux charmes de si belles mélodies.
Ride a réussi son virage pop avec un album cohérent, qui a su trouvé sa place dans l'agitation de la pop britannique de 1994, au coté des phénomènes Parklife de Blur et de Definitly Maybe d'Oasis.
Bon 15/20 | par Sonicjulio |
Posté le 08 novembre 2006 à 19 h 02 |
Carnival Of Light est l'album de la transition, celui qui enragea les fans de la première heure et qui enthousiasma les amateurs de rock sixties.
Bref, les tensions au sein du groupe se font ressentir sur le partage des compositions.
En gros, les premiers titres sont principalement écrits par Gardener et, à partir du sixième morceau "Birdman", c'est principalement Bell qui s'occupe de l'album.
Cet opus est un peu coupé en deux, tout n'est pas bon, "Natural Grace" par exemple, peut vraiment décevoir.
Mais nos deux compères, malins génies de la guitare, signent des bijoux, des joyaux de la pop british indépendante: "From Time To Time", "I Don't Know Where It Comes From", "Birdman", "Magical Spring" ou encore "1000 Miles".
12 ans plus tard, cet album reste et restera un grand album par la qualité musicale du groupe, son ouverture, son éclectisme et sa légèreté inventive.
Bref, les tensions au sein du groupe se font ressentir sur le partage des compositions.
En gros, les premiers titres sont principalement écrits par Gardener et, à partir du sixième morceau "Birdman", c'est principalement Bell qui s'occupe de l'album.
Cet opus est un peu coupé en deux, tout n'est pas bon, "Natural Grace" par exemple, peut vraiment décevoir.
Mais nos deux compères, malins génies de la guitare, signent des bijoux, des joyaux de la pop british indépendante: "From Time To Time", "I Don't Know Where It Comes From", "Birdman", "Magical Spring" ou encore "1000 Miles".
12 ans plus tard, cet album reste et restera un grand album par la qualité musicale du groupe, son ouverture, son éclectisme et sa légèreté inventive.
Très bon 16/20
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