Gun Club
Divinity |
Label :
New Rose |
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Il y a des groupes comme ça, qui sont à la fois transcendés et détruits par un leader trop abrasif.
Ainsi le Gun Club, plus grand groupe américain de ces 25 dernières années, presque tombé dans l'oubli à cause du charisme dangereusement flamboyant de Jeffrey Lee Pierce, un ange déchu à la beauté hollywoodienne... Un fan de blues chantant comme un gourou éviscéré.
Cette compilation permet donc à ceux qui n'auraient jamais écouté Fire Of Love ou bien Miami de rentrer dans le marais bouillonnant aux effluves mystiques du Gun Club.
Le Gun Club, un " one-man band " en fait... Car c'est grâce à Jeffrey et à sa voix envoûtante et alcoolisée si, bien des fois, le groupe arrive à se situer à mi-chemin entre la chaleur gutturale et le froid cristallin des guitares, entre l'amour d'une voix apparemment caressante et la haine d'un riff tranchant, comme dans " Sorrow Knows " et sa partie instrumentale, à la fois sublime et entêtante.
Et même si sur " Keys To The Kingdom ", la basse prétendûment amoureuse de Romi Mori se joint à la guitare et à la voix imbibée de whisky du leader dans son flirt avec les dernières étoiles de l‘aurore, celui-ci est bien, à lui tout seul, l'âme du Club. Mais la folie de ce prêtre vaudou illuminé atteint sans doute son paroxysme sur " Hearts ", un des trois morceaux live de l'album où Jeffrey explose à deux reprises comme le ferait un loup vengeur et affamé se transformant en un monstre purificateur et faisant l'effet d'une redoutable déflagration. L'album s'achève sur le pénétrant et écorché " Fire Of Love ".
Pour ceux qui l'auraient oublié, cette compilation rappelle définitivement que Jeffrey Lee Pierce à bien été un jour (et à sa façon) touché par la grâce, avant de s'évanouir dans l'oubli...
Ainsi le Gun Club, plus grand groupe américain de ces 25 dernières années, presque tombé dans l'oubli à cause du charisme dangereusement flamboyant de Jeffrey Lee Pierce, un ange déchu à la beauté hollywoodienne... Un fan de blues chantant comme un gourou éviscéré.
Cette compilation permet donc à ceux qui n'auraient jamais écouté Fire Of Love ou bien Miami de rentrer dans le marais bouillonnant aux effluves mystiques du Gun Club.
Le Gun Club, un " one-man band " en fait... Car c'est grâce à Jeffrey et à sa voix envoûtante et alcoolisée si, bien des fois, le groupe arrive à se situer à mi-chemin entre la chaleur gutturale et le froid cristallin des guitares, entre l'amour d'une voix apparemment caressante et la haine d'un riff tranchant, comme dans " Sorrow Knows " et sa partie instrumentale, à la fois sublime et entêtante.
Et même si sur " Keys To The Kingdom ", la basse prétendûment amoureuse de Romi Mori se joint à la guitare et à la voix imbibée de whisky du leader dans son flirt avec les dernières étoiles de l‘aurore, celui-ci est bien, à lui tout seul, l'âme du Club. Mais la folie de ce prêtre vaudou illuminé atteint sans doute son paroxysme sur " Hearts ", un des trois morceaux live de l'album où Jeffrey explose à deux reprises comme le ferait un loup vengeur et affamé se transformant en un monstre purificateur et faisant l'effet d'une redoutable déflagration. L'album s'achève sur le pénétrant et écorché " Fire Of Love ".
Pour ceux qui l'auraient oublié, cette compilation rappelle définitivement que Jeffrey Lee Pierce à bien été un jour (et à sa façon) touché par la grâce, avant de s'évanouir dans l'oubli...
Excellent ! 18/20 | par The VoiDoid |
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