The Polyphonic Spree
The Beginning Stages Of... The Polyphonic Spree |
Label :
Good |
||||
Que penser d'un groupe comptant près de 25 membres, aux goûts vestimentaires douteux (puisqu'ils sont tous accoutrés d'une toge blanche...), et dont les membres fondateurs sont également les instigateurs des insipides (et fort heureusement vite oubliés, et aucunement regrettés) Tripping Daisy ??
A priori, rien de bon... A priori...
Passons notre chemin ?
Pourtant....
Et bien pourtant, The Polyphonic Spree parvient à surprendre son monde !
Si le nombre (important, et exhaustif ?) de participants au projet The Polyphonic Spree, et donc d'instruments (guitares, basses percussions, violons, trompettes, trombones, orgue, theremin, flûtes, moog, harpe...) et de voix, pouvait malheureusement laisser présager certaines approximations dans les compositions et quelques errances musicales se prêtant volontiers à diverses orientations aussi diverses que variées et inutiles, il n'en est rien. The Polyphonic Spree maîtrise parfaitement son sujet; à savoir, une pop baroque puisant ses références et influences au sein de la pop à tendance psychédélique des années 60; et évite donc le piège qui consiste à prendre toutes les directions possibles envisageables, du fait de l'effectif imposant.
Dès le premier titre "Have a Day/Celebratory", le disque se trouve lancé, et la pop euphorique du groupe prend son envergure. Capable de manipuler les envolées les plus passionnantes et les plus envoûtantes ("It's The Sun" ou "Light & Day/Reach For The Sun"), The Polyphonic Spree parvient également à imposer la présence de cuivres, et ce de fort belle manière; puisqu'ils s'intègrent parfaitement au sein des créations quasi-psyché du groupe. De plus, lorsque Tim Delaughter & Cie réussissent à proposer un titre de l'acabit de "La La", s'articulant autour d'une rythmique primaire et nerveuse, sur laquelle viennent se greffer les cuivres les plus chauds et les choeurs les plus fédérateurs, force est de constater les qualités de compositions soniques et détonantes d'un groupe que l'on attendait bien peu ici... Egalement capable de proposer quelques morceaux calmes et baignant dans une atmosphère étrange et presque intime, tels ce "Middle Of The Day" ou l'instrumental "Hanging Around The Day Part 1", The Polyphonic Spree se montre donc capable de jouer pleinement la carte de la pop enchanteresse et variée.
Histoire de tromper définitivement son auditoire, le groupe nous gratifie d'un dernier "A Long Day" expérimental à souhait du haut de ses quelques 36 minutes capable d'en décontenancer plus d'un...
Fabriqué autour de mélodies accrocheuses ou tout simplement envoûtantes, The Beginning Stages Of... The Polyphonic Spree est un disque au charme indéniable et dans lequel il ne peut pas être néfaste de s'immerger...
A priori, rien de bon... A priori...
Passons notre chemin ?
Pourtant....
Et bien pourtant, The Polyphonic Spree parvient à surprendre son monde !
Si le nombre (important, et exhaustif ?) de participants au projet The Polyphonic Spree, et donc d'instruments (guitares, basses percussions, violons, trompettes, trombones, orgue, theremin, flûtes, moog, harpe...) et de voix, pouvait malheureusement laisser présager certaines approximations dans les compositions et quelques errances musicales se prêtant volontiers à diverses orientations aussi diverses que variées et inutiles, il n'en est rien. The Polyphonic Spree maîtrise parfaitement son sujet; à savoir, une pop baroque puisant ses références et influences au sein de la pop à tendance psychédélique des années 60; et évite donc le piège qui consiste à prendre toutes les directions possibles envisageables, du fait de l'effectif imposant.
Dès le premier titre "Have a Day/Celebratory", le disque se trouve lancé, et la pop euphorique du groupe prend son envergure. Capable de manipuler les envolées les plus passionnantes et les plus envoûtantes ("It's The Sun" ou "Light & Day/Reach For The Sun"), The Polyphonic Spree parvient également à imposer la présence de cuivres, et ce de fort belle manière; puisqu'ils s'intègrent parfaitement au sein des créations quasi-psyché du groupe. De plus, lorsque Tim Delaughter & Cie réussissent à proposer un titre de l'acabit de "La La", s'articulant autour d'une rythmique primaire et nerveuse, sur laquelle viennent se greffer les cuivres les plus chauds et les choeurs les plus fédérateurs, force est de constater les qualités de compositions soniques et détonantes d'un groupe que l'on attendait bien peu ici... Egalement capable de proposer quelques morceaux calmes et baignant dans une atmosphère étrange et presque intime, tels ce "Middle Of The Day" ou l'instrumental "Hanging Around The Day Part 1", The Polyphonic Spree se montre donc capable de jouer pleinement la carte de la pop enchanteresse et variée.
Histoire de tromper définitivement son auditoire, le groupe nous gratifie d'un dernier "A Long Day" expérimental à souhait du haut de ses quelques 36 minutes capable d'en décontenancer plus d'un...
Fabriqué autour de mélodies accrocheuses ou tout simplement envoûtantes, The Beginning Stages Of... The Polyphonic Spree est un disque au charme indéniable et dans lequel il ne peut pas être néfaste de s'immerger...
Pas mal 13/20 | par X_Jpbowersock |
Posté le 11 juillet 2004 à 18 h 31 |
Il est vrai que parler d'un album d'une chorale repousse au premier abord. Même quand on précise que c'est une chorale qui reprend l'esprit 'baba cool' des 70's.
Sauf que dès la première écoute, on est subjugué par la qualité des mélodies et de l'instrumentation. Puis on entend, un premier chanteur, là, surprise. C'est déjà très bon !
Mais alors lorsque la chorale se met à chanter, on en prend plein les oreilles par la puissance et la beauté des chansons.
Cet album est un ovni pour notre époque, mais il est indispensable pour tout fan de pop mélodique et planante (à ranger près de Mercury Rev, voire Grandaddy).
Sauf que dès la première écoute, on est subjugué par la qualité des mélodies et de l'instrumentation. Puis on entend, un premier chanteur, là, surprise. C'est déjà très bon !
Mais alors lorsque la chorale se met à chanter, on en prend plein les oreilles par la puissance et la beauté des chansons.
Cet album est un ovni pour notre époque, mais il est indispensable pour tout fan de pop mélodique et planante (à ranger près de Mercury Rev, voire Grandaddy).
Très bon 16/20
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