Sumac
The Deal |
Label :
Profound Lore |
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Comme, dans ma chronique de What One Becomes, je restai sur une interrogation concernant The Deal, il me fallait prendre connaissance de ce dernier.
J'ai lu beaucoup de choses négatives sur ce disque, généralement de la part d'auteur qui ont l'air de connaître sur le bout des doigts la carrière d'Aaron Turner, donc peu enclins à lui passer quoi ce que soit. Ayant pour ma part un bagage plus léger, j'ai juste à dire que si toutes les formations sortaient des premiers albums de ce niveau, on vivrait dans un monde formidable. Ce n'est hélas pas le cas, Charlotte Gainsbourg poursuit sa carrière de chanteuse, bienvenue dans la réalité.
Sumac la joue façon rouleau compresseur. Le son est brut, épais, tendu, guitare rêche, basse qui claque et jeu de batterie époustouflant, à la fois tribal et métal. Pas de quoi rire même s'il est vrai que certains passages ambiants gagneraient à être raccourci.
Mais si l'on écarte ce très léger bémol, on ne peut que se laisser dévaster par la puissance des rythmiques, la qualité des riffs et la férocité d'un chant que de nombreux groupes de Death Métal ne renieraient pas.
Une heure de matraquage, cela peut sembler difficilement supportable et c'est vrai que je regrette parfois les accalmies salvatrices d'Isis, cependant soit on veut du Postcore qui défonce soit on n'en veut pas, lui préférant les poses lascives de petits jeunes émoustillés par une guitare disto. J'ai fait mon choix et, quitte à devenir sourd, autant que ce le soit au son de Sumac.
J'ai lu beaucoup de choses négatives sur ce disque, généralement de la part d'auteur qui ont l'air de connaître sur le bout des doigts la carrière d'Aaron Turner, donc peu enclins à lui passer quoi ce que soit. Ayant pour ma part un bagage plus léger, j'ai juste à dire que si toutes les formations sortaient des premiers albums de ce niveau, on vivrait dans un monde formidable. Ce n'est hélas pas le cas, Charlotte Gainsbourg poursuit sa carrière de chanteuse, bienvenue dans la réalité.
Sumac la joue façon rouleau compresseur. Le son est brut, épais, tendu, guitare rêche, basse qui claque et jeu de batterie époustouflant, à la fois tribal et métal. Pas de quoi rire même s'il est vrai que certains passages ambiants gagneraient à être raccourci.
Mais si l'on écarte ce très léger bémol, on ne peut que se laisser dévaster par la puissance des rythmiques, la qualité des riffs et la férocité d'un chant que de nombreux groupes de Death Métal ne renieraient pas.
Une heure de matraquage, cela peut sembler difficilement supportable et c'est vrai que je regrette parfois les accalmies salvatrices d'Isis, cependant soit on veut du Postcore qui défonce soit on n'en veut pas, lui préférant les poses lascives de petits jeunes émoustillés par une guitare disto. J'ai fait mon choix et, quitte à devenir sourd, autant que ce le soit au son de Sumac.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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