Laurie Anderson
Home Of The Brave |
Label :
Warner Bros |
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Home Of The Brave, film sorti en juillet 1986, est une documentation cinématographique de la première tournée mondiale de Laurie Anderson effectuée entre 1984 et 1986 afin de promouvoir l'album Mister Heartbreak, sorti un peu plus tôt en 1984. Le film est réalisé par Anderson herself, avec des images captées au cours de l'été 1985 pendant une performance au Park Theater de Union City, New Jersey.
Suite à la sortie de Mister Heartbreak en 1984, Anderson s'embarque dans une tournée mondiale. Elle présente en live les grands moments de Big Science et surtout de Mister Heartbreak, mais également de nouvelles compositions crées uniquement pour cette tournée. Ces "concerts", comme on le voit dans ce film, ressemblent plus à un mélange de musique live et de théâtre, une sorte de happening long d'une bonne heure et demie pendant laquelle Anderson et ses comparses musiciens font de la musique, courent, dansent, jouent ensembles et amusent le public. Ce concert devient alors une véritable performance pendant laquelle les morceaux de musiques sont entrecoupées de scènettes musicales ou non, de monologues surréalistes et/ou d'effets vidéos novateurs pour l'époque.
La scène de concert est présentée de cette manière : tout à gauche, sur une petite estrade, vous pouvez observer le percussionniste et batteur New Yorkais David Van Tieghem (qui a lui aussi produit une paire d'albums très intéressants) taper sur ses fûts, des boites à rythmes et toutes sortes d'objets. En contrebas se trouve Adrian Belew, déjà présent pendant l'enregistrement de l'album, avec ses guitares aux 1000 effets. Derrière lui se trouvent les choristes Dolette McDonald (qui a accompagné les Talking Heads pendant la tournée Remain In Light entre 1980 et 1982) et Janice Pendarvis. Laurie Anderson se trouve au centre de la scène, souvent accompagnée de son Syn(Saint)Clavier. A sa droite se trouve le saxophoniste Richard Landry et sur l'estrade de droite la claviériste Joy Askew, accompagnant souvent ses soli de synthés par des mimiques amusantes. Toute cette joyeuse bande est également accompagné sur certains morceaux par les percussionnistes Daniel Ponce et Isidro Bobadillo, par des choristes supplémentaires ou bien par William Burroughs himself, faisant deux-trois caméos pendant le film.
Derrière les musiciens se trouve un écran géant à la Devo sur lequel des images ou des films en rapport avec le titre joué apparaissent. Cet écran permet aux artistes un nombre assez importants d'effets (des jeux d'ombres, de lumières ou de parallélisme virtuel/réel). En plus de ça interviennent des effets de "magie" : Laurie Anderson qui surgit sur la scène via une trappe, des objets qui tombent du ciel... En somme, un concert-performance riche en artistes talentueux et en surprises.
Le show présente donc toute une variété de morceaux dont les arrangements sont pour certains revus intégralement. Ainsi, des morceaux deviennent très funk et donnent envie de se déhancher à la manière d'Anderson, véritable pile électrique qui n'arrête quasiment pas de bouger et de danser pendant toute la durée du concert.
Après deux introductions un peu surréalistes (la première est une sorte de danse présentant tous les musiciens, la seconde un monologue d'Anderson concernant les chiffres "1" et "0"), le concert démarre sur une performance incroyable de "Excellent Birds", duo composé et enregistré avec Peter Gabriel (que Gabriel reprendra pour lui sur l'album So la même année). Le morceau se termine sur un solo de violon-sampling (un violon sampler bricolé par Anderson herself) complètement fou avant de s'enchainer directement sur une intermission. Après un court monologue concernant les vies antérieures, Laurie nous gratifie de sa "Drum Dance" : lorsqu'elle effectue un mouvement, un son de boite à rythme TR808 est entendu, ce qui donne une sorte de danse surréaliste assez hypnotique à regarder. Le morceau suivant, "Smoke Rings", se présente comme un pastiche de quizz télévisé (avec Laurie en tant que présentatrice et les choristes comme candidats), avant de s'enfoncer doucement vers une ballade synthétique toute douce se terminant en solo de "violon". "Late Night", le morceau suivant, est un véritable joyau de musique ambient live sur lequel la guitare saturée d'effets de Belew répond au saxophone aérien de Landry. Tout ceci est accompagné visuellement par une petite valse d'Anderson et de Burroughs ainsi que d'ombres chinoises pré-enregistrées. De quoi donner de sacrés frissons... L'intermission suivante, "White Lily", est un petit monologue accompagné d'effets sonores et visuels pour le moins surprenants. On embraye ensuite sur l'un des tours de force de l'album Mister Heartbreak : "Sharkey's Day", qui est ici complètement sublimé dans sa version live. Ensuite, un homme japonais vient parler d'écriture pendant que Belew et Van Tieghem expérimentent : couverts sur guitare et percussions improvisées sont au programme. Vient ensuite une performance magistrale et tout en douceur de "Kokoku", morceau japonisant déjà présent sur Mister Heartbreak. L'intermission suivante, nommée "Radar", présente Laurie Anderson, debout devant une projection de radar d'aéroport, tournant sur elle même et effectuant quelques pas de danse très lents... Le morceau suivant voit Laurie prendre une contrebasse à pleine mains : il s'agit de l'interprétation live de l'autre duo composé avec Peter Gabriel, "Gravity's Angel". Puis "Langue d'Amour", sorte de réminiscence du "O Superman" par la construction musicale. Le morceau se construit lentement et progressivement autour d'une boucle synthétique et la voix de Laurie, puis part explorer de lointains horizons via les solis des synthés d'Askew et d'Anderson... Le morceau et la performance suivante pourrait être une véritable pub pour la lessive : au moment ou retentissent les premières mesures de "Talk Normal", des chemises "plus blanc que blanc" tombent sur les musiciens, qui se mettent à faire des roulades, des galipettes, à danser, à jouer sur des instruments de musique géants ou tordus. On assiste donc là a un joyeux bordel surveillé par la tête géante de Laurie Anderson projetée sur l'écran. Il est vrai que sorti de son contexte, cette performance pourrait en rebuter plus d'un... L'intermission qui suit, assez amusante, voit Laurie sur un côté de la scène appeler via téléphone sa claviériste Joy Askew, occupée à régler son Mini Moog pour le morceau suivant. Le quatrième mur commence à se fissurer à partir du moment ou elles s'amusent à regarder ou sont les "hommes les plus mignons" présents dans l'assemblée... Puis William Burroughs saute sur la scène pour faire un court monologue d'introduction pour le morceau suivant. Intitulé et écrit à partir d'une idée de Burroughs, c'est également le morceau le plus pop et funk enregistré par Anderson (co-composé par Nile Rodgers). Il s'agit de "Language Is A Virus", pour lequel tous les musiciens sont affublés de lunettes noires. Puis enfin, les derniers moments du concert. Cette fois tous les musiciens sont masqués à la manière du clip de "Sharkey's Day", avec des cagoules représentant un visage grossièrement dessiné. Il est alors assez amusant d'observer ce joyeux bordel s'exciter une dernière fois sur le groove expérimental de "Sharkey's Night", morceau pour lequel Laurie Anderson brise définitivement le quatrième mur et décide de parcourir les rangs du public tout en déclamant son texte et interagissant avec les spectateurs. Puis le concert se termine sur l'apparition sonore des chiffres "1" et "0", rappel de l'introduction du concert avant une sorte de rappel-solo de Adrian Belew, sur lequel on peut lire les crédits du film...
Avec Home Of The Brave, on assiste a une performance artistique millimétrée et surréaliste exposant les idées et les délires de sa créatrice. Une véritable œuvre d'art vivante regroupant musique, théâtre et cinéma. Pour les connaisseurs, Home Of The Brave pourrait presque être une déclinaison sous acide ou en tout cas bien plus poussée dans l'avant-gardisme du Stop Making Sense des Talking Heads. Le lien est d'autant plus flagrant que David Byrne, tout comme Anderson, aime à décrire la folie sous-jacente au style de vie du "rêve américain". Dans tous les cas, cette performance filmée reste pour moi la quintessence du travail de Laurie Anderson. Là où certains n'y verront qu'une vaste fumisterie arty incompréhensible, j'y vois un véritable parti pris avant-gardiste, présenté dans un superbe écrin sonore et visuel. Que je saches, personne en dehors d'Anderson herself n'a réitéré ce genre d'exercice de manière aussi parfaite. C'est de l'inédit total qui nécessite quand même une prise de recul et un intérêt déjà exprimé dans ce style d'art, au risque d'être complètement perdu lors du visionnage (ce qui pourrait être également intéressant, remarque). Pour ma part, c'est cette œuvre qui m'a permis d'entrer dans l'univers cryptique d'Anderson, quitte à me repasser certains moment du film...
Très peu connu en France et dans le monde, le film n'a pas eu une très longue durée de vie. Il n'est à ce jour jamais sorti en édition DVD ou Blu-ray. On doit se contenter des version VHS ou Laserdisc parsemées ça et là sur les internets, ou de bootlegs DVD fabriqués à partir d'une très bonne copie Laser (également disponible en torrent ou sur youtube). Le film a également été accompagné dans sa sortie par une sorte de bande son-album live, reprenant exclusivement les morceaux composés expressément pour la tournée (en d'autre termes ne vous attendez pas à écouter les versions live de Mister Heartbreak) et ce, à la manière des Talking Heads pour la première version de la BO de Stop Making Sense, accompagnés d'overdubs et de remixes en studio.
Home Of The Brave reste donc une pièce maitresse de l'avant-garde "new wave" des années 80. Véritable OVNI cinématographique et musical, ce n'est absolument pas un film à mettre entre toutes les mains. A savoir qu'Anderson a poursuivi sa carrière jusque nos jours, et à continué ses concerts-performances pendant de nombreuses années.
Suite à la sortie de Mister Heartbreak en 1984, Anderson s'embarque dans une tournée mondiale. Elle présente en live les grands moments de Big Science et surtout de Mister Heartbreak, mais également de nouvelles compositions crées uniquement pour cette tournée. Ces "concerts", comme on le voit dans ce film, ressemblent plus à un mélange de musique live et de théâtre, une sorte de happening long d'une bonne heure et demie pendant laquelle Anderson et ses comparses musiciens font de la musique, courent, dansent, jouent ensembles et amusent le public. Ce concert devient alors une véritable performance pendant laquelle les morceaux de musiques sont entrecoupées de scènettes musicales ou non, de monologues surréalistes et/ou d'effets vidéos novateurs pour l'époque.
La scène de concert est présentée de cette manière : tout à gauche, sur une petite estrade, vous pouvez observer le percussionniste et batteur New Yorkais David Van Tieghem (qui a lui aussi produit une paire d'albums très intéressants) taper sur ses fûts, des boites à rythmes et toutes sortes d'objets. En contrebas se trouve Adrian Belew, déjà présent pendant l'enregistrement de l'album, avec ses guitares aux 1000 effets. Derrière lui se trouvent les choristes Dolette McDonald (qui a accompagné les Talking Heads pendant la tournée Remain In Light entre 1980 et 1982) et Janice Pendarvis. Laurie Anderson se trouve au centre de la scène, souvent accompagnée de son Syn(Saint)Clavier. A sa droite se trouve le saxophoniste Richard Landry et sur l'estrade de droite la claviériste Joy Askew, accompagnant souvent ses soli de synthés par des mimiques amusantes. Toute cette joyeuse bande est également accompagné sur certains morceaux par les percussionnistes Daniel Ponce et Isidro Bobadillo, par des choristes supplémentaires ou bien par William Burroughs himself, faisant deux-trois caméos pendant le film.
Derrière les musiciens se trouve un écran géant à la Devo sur lequel des images ou des films en rapport avec le titre joué apparaissent. Cet écran permet aux artistes un nombre assez importants d'effets (des jeux d'ombres, de lumières ou de parallélisme virtuel/réel). En plus de ça interviennent des effets de "magie" : Laurie Anderson qui surgit sur la scène via une trappe, des objets qui tombent du ciel... En somme, un concert-performance riche en artistes talentueux et en surprises.
Le show présente donc toute une variété de morceaux dont les arrangements sont pour certains revus intégralement. Ainsi, des morceaux deviennent très funk et donnent envie de se déhancher à la manière d'Anderson, véritable pile électrique qui n'arrête quasiment pas de bouger et de danser pendant toute la durée du concert.
Après deux introductions un peu surréalistes (la première est une sorte de danse présentant tous les musiciens, la seconde un monologue d'Anderson concernant les chiffres "1" et "0"), le concert démarre sur une performance incroyable de "Excellent Birds", duo composé et enregistré avec Peter Gabriel (que Gabriel reprendra pour lui sur l'album So la même année). Le morceau se termine sur un solo de violon-sampling (un violon sampler bricolé par Anderson herself) complètement fou avant de s'enchainer directement sur une intermission. Après un court monologue concernant les vies antérieures, Laurie nous gratifie de sa "Drum Dance" : lorsqu'elle effectue un mouvement, un son de boite à rythme TR808 est entendu, ce qui donne une sorte de danse surréaliste assez hypnotique à regarder. Le morceau suivant, "Smoke Rings", se présente comme un pastiche de quizz télévisé (avec Laurie en tant que présentatrice et les choristes comme candidats), avant de s'enfoncer doucement vers une ballade synthétique toute douce se terminant en solo de "violon". "Late Night", le morceau suivant, est un véritable joyau de musique ambient live sur lequel la guitare saturée d'effets de Belew répond au saxophone aérien de Landry. Tout ceci est accompagné visuellement par une petite valse d'Anderson et de Burroughs ainsi que d'ombres chinoises pré-enregistrées. De quoi donner de sacrés frissons... L'intermission suivante, "White Lily", est un petit monologue accompagné d'effets sonores et visuels pour le moins surprenants. On embraye ensuite sur l'un des tours de force de l'album Mister Heartbreak : "Sharkey's Day", qui est ici complètement sublimé dans sa version live. Ensuite, un homme japonais vient parler d'écriture pendant que Belew et Van Tieghem expérimentent : couverts sur guitare et percussions improvisées sont au programme. Vient ensuite une performance magistrale et tout en douceur de "Kokoku", morceau japonisant déjà présent sur Mister Heartbreak. L'intermission suivante, nommée "Radar", présente Laurie Anderson, debout devant une projection de radar d'aéroport, tournant sur elle même et effectuant quelques pas de danse très lents... Le morceau suivant voit Laurie prendre une contrebasse à pleine mains : il s'agit de l'interprétation live de l'autre duo composé avec Peter Gabriel, "Gravity's Angel". Puis "Langue d'Amour", sorte de réminiscence du "O Superman" par la construction musicale. Le morceau se construit lentement et progressivement autour d'une boucle synthétique et la voix de Laurie, puis part explorer de lointains horizons via les solis des synthés d'Askew et d'Anderson... Le morceau et la performance suivante pourrait être une véritable pub pour la lessive : au moment ou retentissent les premières mesures de "Talk Normal", des chemises "plus blanc que blanc" tombent sur les musiciens, qui se mettent à faire des roulades, des galipettes, à danser, à jouer sur des instruments de musique géants ou tordus. On assiste donc là a un joyeux bordel surveillé par la tête géante de Laurie Anderson projetée sur l'écran. Il est vrai que sorti de son contexte, cette performance pourrait en rebuter plus d'un... L'intermission qui suit, assez amusante, voit Laurie sur un côté de la scène appeler via téléphone sa claviériste Joy Askew, occupée à régler son Mini Moog pour le morceau suivant. Le quatrième mur commence à se fissurer à partir du moment ou elles s'amusent à regarder ou sont les "hommes les plus mignons" présents dans l'assemblée... Puis William Burroughs saute sur la scène pour faire un court monologue d'introduction pour le morceau suivant. Intitulé et écrit à partir d'une idée de Burroughs, c'est également le morceau le plus pop et funk enregistré par Anderson (co-composé par Nile Rodgers). Il s'agit de "Language Is A Virus", pour lequel tous les musiciens sont affublés de lunettes noires. Puis enfin, les derniers moments du concert. Cette fois tous les musiciens sont masqués à la manière du clip de "Sharkey's Day", avec des cagoules représentant un visage grossièrement dessiné. Il est alors assez amusant d'observer ce joyeux bordel s'exciter une dernière fois sur le groove expérimental de "Sharkey's Night", morceau pour lequel Laurie Anderson brise définitivement le quatrième mur et décide de parcourir les rangs du public tout en déclamant son texte et interagissant avec les spectateurs. Puis le concert se termine sur l'apparition sonore des chiffres "1" et "0", rappel de l'introduction du concert avant une sorte de rappel-solo de Adrian Belew, sur lequel on peut lire les crédits du film...
Avec Home Of The Brave, on assiste a une performance artistique millimétrée et surréaliste exposant les idées et les délires de sa créatrice. Une véritable œuvre d'art vivante regroupant musique, théâtre et cinéma. Pour les connaisseurs, Home Of The Brave pourrait presque être une déclinaison sous acide ou en tout cas bien plus poussée dans l'avant-gardisme du Stop Making Sense des Talking Heads. Le lien est d'autant plus flagrant que David Byrne, tout comme Anderson, aime à décrire la folie sous-jacente au style de vie du "rêve américain". Dans tous les cas, cette performance filmée reste pour moi la quintessence du travail de Laurie Anderson. Là où certains n'y verront qu'une vaste fumisterie arty incompréhensible, j'y vois un véritable parti pris avant-gardiste, présenté dans un superbe écrin sonore et visuel. Que je saches, personne en dehors d'Anderson herself n'a réitéré ce genre d'exercice de manière aussi parfaite. C'est de l'inédit total qui nécessite quand même une prise de recul et un intérêt déjà exprimé dans ce style d'art, au risque d'être complètement perdu lors du visionnage (ce qui pourrait être également intéressant, remarque). Pour ma part, c'est cette œuvre qui m'a permis d'entrer dans l'univers cryptique d'Anderson, quitte à me repasser certains moment du film...
Très peu connu en France et dans le monde, le film n'a pas eu une très longue durée de vie. Il n'est à ce jour jamais sorti en édition DVD ou Blu-ray. On doit se contenter des version VHS ou Laserdisc parsemées ça et là sur les internets, ou de bootlegs DVD fabriqués à partir d'une très bonne copie Laser (également disponible en torrent ou sur youtube). Le film a également été accompagné dans sa sortie par une sorte de bande son-album live, reprenant exclusivement les morceaux composés expressément pour la tournée (en d'autre termes ne vous attendez pas à écouter les versions live de Mister Heartbreak) et ce, à la manière des Talking Heads pour la première version de la BO de Stop Making Sense, accompagnés d'overdubs et de remixes en studio.
Home Of The Brave reste donc une pièce maitresse de l'avant-garde "new wave" des années 80. Véritable OVNI cinématographique et musical, ce n'est absolument pas un film à mettre entre toutes les mains. A savoir qu'Anderson a poursuivi sa carrière jusque nos jours, et à continué ses concerts-performances pendant de nombreuses années.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par EmixaM |
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