Baxter Dury
Strasbourg [La Laiterie, Grande Salle] - lundi 26 février 2018 |
Nous voilà à nouveau dans La Laiterie. La première demi-heure de la soirée permet la découverte de Halo Maud et de ses chansons dream pop. La seconde demi-heure donne l'occasion de prendre une boisson chaude pour se réchauffer, pendant que les techniciens préparent la scène pour l'arrivée du dandy anglais attendu.
Attendu, oui, c'est le mot, à entendre l'humeur provenant de la foule dès qu'apparaissent les musiciens. Baxter Dury arrive, vêtu d'une veste et d'un pantalon blanc, ainsi que d'un sous-pull noir. Son regard de Droopy un peu malicieux scrutera régulièrement la grande salle qui acclame dès que sont reconnues les premières notes de "Isabel", tube qui ouvre le bal. Les chansons pop se succèdent entre celles de Happy Soup et du dernier album en date, Prince Of Tears. Ainsi, "Listen" passe comme un claquement sec, rythmé beaucoup plus rapidement, de même que le tout aussi connu "Picnic On The Edge". Au pied de la scène, ça danse bien... Pas tout le monde, mais ça danse. Le morceau dub avec cette bonne ligne de basse, "Porcelain" (chanté principalement par Rose Elinor Dougall et non par Madelaine Hart dans le dernier album), permet une pause à l'Anglais qui s'allonge à même le sol, laissant le soin à l'une des deux belles choristes, équipées chacune d'un synthétiseur, de chanter, avant de le voir se relever brièvement pour sortir des notes de son synthétiseur. "Letter Bomb" et "Almond Milk" se donnent dans leur version désespoir enragé, Dury hurlant sur son micro puis empruntant un ton ironique, faisant ressentir que sa rupture amoureuse ne semble pas tout à fait consumée. Le flegmatique chanteur est un cœur à prendre : "I'm looking for a wife. From Strasbourg. I'm serious ...", dira-t-il en mode charmeur. Outre les femmes, ce séducteur aime aussi le vin dont il siffle de fines goulées d'un autre verre amené pour lui.
C'est un drôle de bonhomme, comme mon amie ne manque pas de me le redire, amusée elle-même par la présence scénique du chanteur et de le voir danser comme un paisible gars éméché qui avoue oralement son amour à son public, de temps à autre, avec classe et humour. Le batteur, tel un bon paternel, a tôt fait aussi de lui indiquer de continuer le show dès que le dandy devient un peu trop loquace, à la limite d'amuser la galerie, d'après ce qui m'a paru voir à ce moment-là. "Pleasure", le splendide "Palm Trees" et le funky "Miami" arrivent en triptyque solaire, avant un unique rappel avec "Cocaïne Man" et évidemment "Prince Of Tears", puis le concert se termine malgré l'espérance d'un autre rappel.
Dans le hall où s'agglutine une foule autour du merchandising, on regarde l'heure. Il est à peine 22h30 passé. A peine une heure de concert, ce qui n'était pas excessivement long malgré une quinzaine de morceaux en liste. Dommage qu'il n'ait pas chanté "Other Men's Girls", ça aurait peut-être été marrant comme dans le clip. En tout cas, ce fut un bon moment écoulé avant de devoir reprendre le tramway attendu dans le froid, un peu plus loin.
Attendu, oui, c'est le mot, à entendre l'humeur provenant de la foule dès qu'apparaissent les musiciens. Baxter Dury arrive, vêtu d'une veste et d'un pantalon blanc, ainsi que d'un sous-pull noir. Son regard de Droopy un peu malicieux scrutera régulièrement la grande salle qui acclame dès que sont reconnues les premières notes de "Isabel", tube qui ouvre le bal. Les chansons pop se succèdent entre celles de Happy Soup et du dernier album en date, Prince Of Tears. Ainsi, "Listen" passe comme un claquement sec, rythmé beaucoup plus rapidement, de même que le tout aussi connu "Picnic On The Edge". Au pied de la scène, ça danse bien... Pas tout le monde, mais ça danse. Le morceau dub avec cette bonne ligne de basse, "Porcelain" (chanté principalement par Rose Elinor Dougall et non par Madelaine Hart dans le dernier album), permet une pause à l'Anglais qui s'allonge à même le sol, laissant le soin à l'une des deux belles choristes, équipées chacune d'un synthétiseur, de chanter, avant de le voir se relever brièvement pour sortir des notes de son synthétiseur. "Letter Bomb" et "Almond Milk" se donnent dans leur version désespoir enragé, Dury hurlant sur son micro puis empruntant un ton ironique, faisant ressentir que sa rupture amoureuse ne semble pas tout à fait consumée. Le flegmatique chanteur est un cœur à prendre : "I'm looking for a wife. From Strasbourg. I'm serious ...", dira-t-il en mode charmeur. Outre les femmes, ce séducteur aime aussi le vin dont il siffle de fines goulées d'un autre verre amené pour lui.
C'est un drôle de bonhomme, comme mon amie ne manque pas de me le redire, amusée elle-même par la présence scénique du chanteur et de le voir danser comme un paisible gars éméché qui avoue oralement son amour à son public, de temps à autre, avec classe et humour. Le batteur, tel un bon paternel, a tôt fait aussi de lui indiquer de continuer le show dès que le dandy devient un peu trop loquace, à la limite d'amuser la galerie, d'après ce qui m'a paru voir à ce moment-là. "Pleasure", le splendide "Palm Trees" et le funky "Miami" arrivent en triptyque solaire, avant un unique rappel avec "Cocaïne Man" et évidemment "Prince Of Tears", puis le concert se termine malgré l'espérance d'un autre rappel.
Dans le hall où s'agglutine une foule autour du merchandising, on regarde l'heure. Il est à peine 22h30 passé. A peine une heure de concert, ce qui n'était pas excessivement long malgré une quinzaine de morceaux en liste. Dommage qu'il n'ait pas chanté "Other Men's Girls", ça aurait peut-être été marrant comme dans le clip. En tout cas, ce fut un bon moment écoulé avant de devoir reprendre le tramway attendu dans le froid, un peu plus loin.
Très bon 16/20 | par Pascha |
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