Bon, je suis chaviré par les houles de l'inquiétude. Il semble que la chronique du nouvel album de Wyatt ('Cuckooland') passe totalement inaperçue. Je vous prie d'être clément envers cette franchise plate: c'est triste. Robert est un génie, vivant. J'ai pour ma part commencé l'ascension par le versant 'Rock Bottom' sous le précieux sésame d'un ami. c'est énorme. Premier de cordée!

Ne t'inquiète pas Silencio, ça n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd.

Certes, dans l'oreille d'un sourd, c'eût été fâcheux merci pour votre vigilante attention

J'aimerai bien pouvoir en parler, mais à ma grande honte, je dois dire que je n'ai jamais entendu de cet artiste que "the forest" (si je ne me trompe), sur la compil des inrocks... Humain. Trop humain...

Robert Wyatt est LE chanteur et compositeur au sein des soft machine. (même s'il n'est pas la seul il reste le plus charismatique musicalement) A mon avis il doit pas mal aux soft sans qui il n'aurait pu lancer sa carrière solo et livrer en 71 le chef d'oeuvre qu'est "Rock Bottom"... s'assurant ainsi une place au panthéon des artistes surdoués de sa génération..(ni plus ni moins) C'est un artiste en effet génialissime au sens 1er du terme qui a su s'effacer au profit de sa musique..(chose rare)
Pourtant, je continue a penser que ses meilleurs albums se trouvent dans notre dernière décénie contrairement aux idées reçu..(après 35 ans de carrière c'est dire!!)
Paradoxalement son dernier "cuckooland" est de loin son plus mauvais (enfin mauvais c'est vite dit) je préfère de loin son prédecesseur..
Enfin pour our terminer sache que j'ai trouvé vraiment navrant ta chronique (désolé) c'est très "fun" mais d'un point de vue musicale et journalistique je reste perplexe ça apporte rien surtout quand on sait que Wyatt est inconnu par bon nombres de générations...

@bon entendeur

Cher Alec,
Je te remercie pour tes vifs encouragements. Ils sont appreciés à leur juste valeur, saches-le. Il est heureux que de vaillants pèlerins, prophètes nimbés de lumière divine, daignent frayer en ce bas-monde pour veiller à la bonne marche de l'univers. Je suis rassuré.
Quant à la musique et au journalisme: suis-je bête, je n'y avais même pas pensé. Encore merci pour ton talent. Quel prosélytisme. J'ai tant de questions à te poser sur qu'est-ce qu'une chronique, le ressenti dans l'art, le méta-langage. J'ai envie de toi. Tu es mon Christ.

Un athée.

Boutez donc les hérétiques hors de nos contrées !

Desormais réglements de comptes figuré, sans vulgarité, au 36éme degré sur X_silence !!!
C'est carrément plus violent !
Qui as dit "prends la chaise !!"?

A propos de Robert...

Une discographie de Robert Wyatt...

http://www.disco-robertwyatt.com


Toutes infos complémentaires, remarques, critiques et/ou suggestion seront les bienvenues...

Robert Wyatt est venu me parler hier soir.
Il y avait des canettes de bière sur la table, les mégots s'empilaient en petites tours navrantes... il était tard, les oreilles fatiguées et lasses de mauvaises reprises et de fausses bonnes idées de composition.
Un défit lancé par mon complice " Vous connaissez Robert Wyatt ?" - " Oui, de nom, j'ai du télécharger quelques pièces, rien de rejaillissant"... Bien, écoutons...
Il a l'air si sûr de lui que j'ai bien envie par simple esprit de contradiction de démonter ce qu'il me présente comme une oeuvre ossellet par osselet. Je suis "une rebelle à 2 francs".
La vague ne me laisse pas le temps de cillier, je suis déjà collée au dossier du fauteul club, les yeux fermés, impossible de bouger, aussi parallysée que le génie qui me parle.
C'est la première fois depuis au bas mot 5 ans que je passe plus de 7 minutes immobile. Immobile mais pas seulement... écrasée, foudroyée, plaquée au sol, nourrie, remplie, retournée jusque dans des endroits de mon cerveau et de mon ventre dont j'ignorais l'existence. A l'envers, à l'endroit, encore un peu plus haut...
Hier soir, Robert Wyatt est venu me parler, j'y pense encore...

Bon, alors là je crois que j'ai pas le choix, je vais devoir m'y mettre aussi... Au fait, de quelle couleur déjà les chaussettes de Robert Wyatt ?

No comment...

Je suis déçu, j'attendais un peu d'inédit dans l'intimité...

Certes il y eu de petites tours navrantes, l'amorce de faux pas indignes de Pierre Richard, puis il y eu cette étreinte domestique, cet écart cosmique, alors il faut se taire
et nous nous sommes entendus

Sur ce je mange une clémentine