Pascha, ça existe le chant viril r'n'b

V'là t'y pas que tu me cherches des poux, toi!

Ce n'est pas une voix de castrat en tout cas.

Je te taquine, juste

Pour l'anecdote, je viens d'apprendre que c'est Tricky qui jouait dans le clip parabola de Tool, il jouait le type avec les tentacules.

Ça c'est de la news ! lol
Oui, Tricky est un ami d'Adam Jones, guitariste et "designer" du groupe qui réalise la totalité des clips.

Disque écouté et vite rangé. Je ne suis pas réceptif.

Une autre fois, peut-être!

Ce qui est marrant avec Tricky (mais ça marche aussi pour plein d'autres artistes), c'est que chaque album a ses partisans, même pour les plus récents. Pour ma part, rien ne vaut sa période Island !

- Maxinquaye (1995) est un must absolu, mais sonne un poil lisse et "consensuel" (si l'on peut dire) au regard des disques qui suivirent. Il reste dans la veine des deux premiers Massive Attack.
A noter qu'on avait pas encore pensé à faire les poches des fans à l'époque : pas de version exotique avec des titres bonus, pas d'édition Digipak ou Collector. Pas grave, il se rattraperont sûrement.

- Nearly God (1996) est vraiment excellent, et s'enfonce déjà dans l'obscurité, mais je le considère plus comme une collection de duos que comme un vrai album. La version US contient deux titres de plus que la version Européenne : "Judas" et "Children's Story".

- Pre-Millenium Tension (1996) le fameux disque "punk" (selon le mot de son créateur), n'a de punk que la radicalité. Pour moi c'est le chef d'œuvre de Tricky, la bande son parfaite d'une nuit de cauchemar, le Pornography des 90s, pour ceux qui aiment les comparaisons faciles. "Vent", "Bad Dream","Makes Me Wanna Die", "My Evil Is Strong"... Autant de perles suintant la psychose sous sa forme la plus meurtrière.
La version Japonaise contient un titre en plus, un remix de "Christiansand" par Elvis Costello. Sinon il existe une édition Digipak aujourd'hui introuvable.

- Angels With Dirty Faces (1998) est l'album sous-estimé par excellence, très proche de ce que faisait Maxinquaye, mais en plus sombre, plus expérimental. A la limite, on pourrait dire qu'il fait le pont entre Maxinquaye et Pre-Millenium Tension. "Money Greedy" est une ouverture imparable, "Singin' The Blues" et "Broken Homes" sont magnifiques. L'album contient douze titres dans sa version européenne, on pourra trouver "Peyote Sings" et "Taxi" en titres supplémentaires sur la version UK, "Time Sleepin'" et "Peyote Sings" sur la version japonaise.

- Juxtapose (1999), dernier album chez Island, est aussi le premier sans Martina, ici remplacée par une certaine Kioka Williams. Le disque est destiné à faire percer Tricky sur le marché américain, d'où la présence de Muggs de Cypress Hill. Le disque contient deux ou trois merdes dancehall (à ce petit jeu là, "I Like The Girls" décroche le pompon) mais également quelques perles ("For Real", "Contradictive", "Wash My Soul", "Scrappy Love"). Juxtapose marque déjà une rupture dans l'œuvre de Tricky et annonce ce que sera Blowback... Les éditions Australienne et Française (Limitée) contiennent chacune un CD supplémentaire avec deux titres : "Pop Muzik" et "Bombing Bastards", deux bombes.

- Blowback (2001), album qui se veut pop, est aussi le dernier disque que j'ai acheté, celui où tout dégringole. Il n'y a qu'à voir les invités : Alanis Morissette, Cindy Lauper, le chanteur de Live (un groupe post-grunge affreux, joli pléonasme)...
Un titre fabuleux ("Bury The Evidence", qui faisait déjà partie du répertoire scénique de Tricky en 1998-99), deux ou trois bons (par exemple "A Song For Yukiko", envoûtant) et beaucoup de merdes : reprise inepte de "Something In The Way", "You Don't Wanna", "Five Days", la présence de l'irritant raggaman Hawkman un peu partout...

- Vulnerable (2003) : entendu (écouté serait un bien grand mot) quand l'occasion s'est présentée, je n'en ai rien retenu. Si je lui donnais une autre chance aujourd'hui, peut-être que j'y trouverai une ou deux bonnes choses, mais je reste sceptique...

Je note que, autant Tricky enchaînait les bons disques avec rapidité, autant il met beaucoup de plus en plus de temps à pondre des albums pourris... Mais ça n'engage que moi.

Hop, mon podium :

1. Pre-Millenium Tension
2. Angels With Dirty Faces
3. Maxinquaye

@ Lok : Moi, je ne le détruis pas... (d'où ma notes et, surtout, l'appréciation qui va avec).

D'ailleurs, si tu connais ce qu'il a fait avant, tu ne peux pas na pas être déçu comme je le suis, et comme l'a sûrement été Vamos, d'où qu'il en a tiré un bilan similaire. S'il s'agissait de "détruire" cet album, la panel de notes/appréciations, en plus de la chronique en elle-même, aurait permis de réellement le descendre en flèche.

Tu peux toujours proposé ta vision, car ce ne sont là que deux avis parmi d'autres, et ça pourrait m redonner un certain intérêt à ce disque que je n'achèterai pas

PS : j'n'avais pas lu le commentaire de El Moz, mon podium serait plutôt Manxiquaye, Angles With Dirty Faces, Nearly God/Pre-Millenium Tension au coude-à-coude.