Buzzov-en
Sore |
Label :
Roadrunner |
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À l'écoute de Sore, il est clair que To A Frown n'était qu'une toute petite mise en bouche de la dépravation dont était capable Buzzoven. Déjà, l'on passe d'un album de trente minutes à près d'une heure et quart. C'est putain de long pour un disque de Sludge aussi mastard. Ensuite, il y a cette pochette magnifique, unique en son genre et qui confère aux Américains une identité visuelle forte collant parfaitement à la bizarrerie de leur musique.
En effet, il faut garder en tête que Sore est sorti en 1994. On est donc là en face de pionniers du genre, ces mecs sont au moins aussi importants dans le développement du Sludge qu'un Eyehategod. C'est juste qu'à un moment donné, en dépit d'une signature chez Roadrunner Records, la reconnaissance publique a fait défaut. La formation était-elle trop barrée ? Les gens ont-ils eu peur d'attraper la gale et des poux à leurs concerts ? Buzzoven était-il trop violent pour les auditeurs potentiels de ce style et pas assez Métal pour le public visé par le label ? Autant de questions sans réponses mais qui n'amoindrissent en rien la sale furie qui habite ces douze titres.
À l'occasion, on pense aux premiers Today Is The Day tant tout n'est que tension permanente sans jamais permettre son évacuation, larsens, détournement des poncifs Hardcore assaisonnés au pire Noise Rock.
C'est gras, c'est cru, tordu, étrange et maladivement bon. Inconcevable de passer plus longtemps à côté.
En effet, il faut garder en tête que Sore est sorti en 1994. On est donc là en face de pionniers du genre, ces mecs sont au moins aussi importants dans le développement du Sludge qu'un Eyehategod. C'est juste qu'à un moment donné, en dépit d'une signature chez Roadrunner Records, la reconnaissance publique a fait défaut. La formation était-elle trop barrée ? Les gens ont-ils eu peur d'attraper la gale et des poux à leurs concerts ? Buzzoven était-il trop violent pour les auditeurs potentiels de ce style et pas assez Métal pour le public visé par le label ? Autant de questions sans réponses mais qui n'amoindrissent en rien la sale furie qui habite ces douze titres.
À l'occasion, on pense aux premiers Today Is The Day tant tout n'est que tension permanente sans jamais permettre son évacuation, larsens, détournement des poncifs Hardcore assaisonnés au pire Noise Rock.
C'est gras, c'est cru, tordu, étrange et maladivement bon. Inconcevable de passer plus longtemps à côté.
Parfait 17/20 | par Arno Vice |
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