Night Beats
Sonic Bloom |
Label :
The Reverberation Appreciation Society |
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Quand un album commence avec un titre de la trempe de "Love Ain't Strange (Everything Else Is)" avec ce petit côté Seeds, on se dit qu'on va passer un bon moment. Pour peu que l'on ne soit pas trop réfractaire à la grande famille du garage psyché pour le coup. Des riffs psychobilly, une voix qui colle parfaitement et une batterie répétitive comme on aime, et pour ne rien gâcher ce disque est rempli de chansons bien foutues.
On est d'accord, ces types n'ont pas inventé le fil à décapsuler des bières tièdes, mais quand c'est bien fait, on en redemande. Un titre (en apparence) aussi minimal que "Playing Dead" marche à tous les coups. Les subtiles attaques d'orgues viennent marquer les esprits autant que les richesses sonores dévoilées par le groupe tout au long de ce Sonic Bloom, ça sent tour à tour les caves, la plages, les longues routes désertiques, et pourquoi pas un petit voyage à Acapulco ("Satisfy your Mind").
Forcément vous allez me dire, pour faire cette musique là, ces types doivent prendre des trucs. "Catch A Ride To Sonic Bloom" en est la preuve vivante. Enfin... Rampante plutôt. La dernière minute du morceau, pleine d'oscillations synthétique & de collages accompagnera fort agréablement vos prises de LSD. Mettez vous l'album entier tant qu'à faire, une petite minute ça fait court, vous en conviendrez.
La suite n'est pas plus sobre, et même quand ils lorgnent vers la pop avec un grand B, ils la plongent dans un grand bain d'acide, pour se muter en "Rat King". Le petit frère dégénéré du Roi Lézard? Va savoir....
"At The Gates" détonne par son côté swing, son saxo ténu qui illumine ce titre, et la révélation se fait. Ce n'est plus (feu) Skye Saxon, c'est Ian Svenonious qui a pris possession de Lee Blackwell, même s'il garde son identité propre, qu'il insuffle par moment dans sa guitare pour des instants de magie psyché, comme lors du "The New World" final où l'on sent un groupe quasiment uni dans la transe.
Pour ce deuxième album, Night Beats signe un disque certes référencé mais totalement addictif. Aussi bons sur disque que sur scène, ces trois là ont bien compris la recette, et, en y ajoutant une petite touche personnelle, font de ce Sonic Bloom un excellent disque.
Claire Nadeau disait à peu près "les disques excellents, c'est bon, mangez en". Alors vous savez quoi faire maintenant.
On est d'accord, ces types n'ont pas inventé le fil à décapsuler des bières tièdes, mais quand c'est bien fait, on en redemande. Un titre (en apparence) aussi minimal que "Playing Dead" marche à tous les coups. Les subtiles attaques d'orgues viennent marquer les esprits autant que les richesses sonores dévoilées par le groupe tout au long de ce Sonic Bloom, ça sent tour à tour les caves, la plages, les longues routes désertiques, et pourquoi pas un petit voyage à Acapulco ("Satisfy your Mind").
Forcément vous allez me dire, pour faire cette musique là, ces types doivent prendre des trucs. "Catch A Ride To Sonic Bloom" en est la preuve vivante. Enfin... Rampante plutôt. La dernière minute du morceau, pleine d'oscillations synthétique & de collages accompagnera fort agréablement vos prises de LSD. Mettez vous l'album entier tant qu'à faire, une petite minute ça fait court, vous en conviendrez.
La suite n'est pas plus sobre, et même quand ils lorgnent vers la pop avec un grand B, ils la plongent dans un grand bain d'acide, pour se muter en "Rat King". Le petit frère dégénéré du Roi Lézard? Va savoir....
"At The Gates" détonne par son côté swing, son saxo ténu qui illumine ce titre, et la révélation se fait. Ce n'est plus (feu) Skye Saxon, c'est Ian Svenonious qui a pris possession de Lee Blackwell, même s'il garde son identité propre, qu'il insuffle par moment dans sa guitare pour des instants de magie psyché, comme lors du "The New World" final où l'on sent un groupe quasiment uni dans la transe.
Pour ce deuxième album, Night Beats signe un disque certes référencé mais totalement addictif. Aussi bons sur disque que sur scène, ces trois là ont bien compris la recette, et, en y ajoutant une petite touche personnelle, font de ce Sonic Bloom un excellent disque.
Claire Nadeau disait à peu près "les disques excellents, c'est bon, mangez en". Alors vous savez quoi faire maintenant.
Parfait 17/20 | par X_Lok |
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