Veronica Falls

Veronica Falls

Veronica Falls

 Label :     Slumberland 
 Sortie :    lundi 17 octobre 2011 
 Format :  Album / CD  Vinyle   

Il y a des pochettes qui attirent. Certaines ne laissent aucun doute quant au contenu. d'autres intriguent. Comme celles avec des maisons par exemple. Bon, on fait quoi là, on entre? on fait demi tour? On va boire un coup ou on s'.. Bref. La cabane de Plastic Beach par exemple, Le premier Black Sabbath, même si là faut quand même en avoir parce que bon, on a fait plus accueillant comme baraque.
Celle de Veronica Falls, on hésite, elle serait à mi chemin entre la maison de la famille Sawyer au Texas, et celle d'une famille mormone, on est sûr de rien. Veronica Falls, ça fait un peu bled paumé à la Twin Peaks, non? Mais quand on est curieux....
"Found Love in a Graveyard". Merde, on est mal barré là. Son intro nous inviterait presque à pencher pour le premier choix (les rednecks du texas, accros aux tronçonneuses), mais vite on se rend compte qu'on tient là un groupe qui a tout compris (sans aucune transition, vous l'aurez noté). Twee pop, anorak pop, new wave, des pointes de shoegaze par endroit, mais bien plus que ça, ce n'est pas un groupe à liste. Une voix effrontée, qui fait sa maline l'air de rien, faussement naïve ("The Box"), piochant autant dans Elastica que dans Lush, le duo basse-batterie qui n'aurait pas grand chose à envier aux Feelies, sans parler des guitares savamment accouplées. Ils enchainent les chansons parfaites, comme une vieille cassette Sarah Records maison. Mais c'est bien plus cohérent qu'une bête compile (même maison). L'enchainement "Misery"-"Bad Feeling" - "Stephen" en clôture de première face, pour enchainer avec le pas-tout-à-fait-gothique "Beachy Eyes", ces anglais savent leur pop par coeur. ils peuvent la décliner sous toutes ses formes, urgente ("All Eyes On you") ou délicate ("Stephen"). Le résultat? Un disque connoté, über référencé forcément, totalement tourné vers le passé, mais ils assument complètement, ne sont pas là pour inventer quoi que ce soit. "Come On Over" avec son ouverture pas-vraiment-gothique-non-plus-tu-vois-juste-dark-mais-sympa, mais ils se l'approprient complètement, la retourne pour une métamorphose en un final orgiaque, tout en espoir, mais mélancolique toujours, faut déconner non plus.


Excellent !   18/20
par X_Lok


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