Ringo Deathstarr
Sparkler |
Label :
Vinyl Junkie Recordings |
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Depuis 2005, une petite formation parcoure les salles de concerts, proposant un revival Shoegaze comme on en trouve un peu partout. Qu'est-ce que l'on sait d'eux exactement ? Ils sont composé de : Elliott Frazier, petite brune guitariste chanteuse, Alex Gehring à la voix caverneuse et basse, Daniel Coborn à la batterie et plus récemment Renan McFarland à la guitare de soutien. Ils viennent du Texas, ils jouent des sets courts, ils jouent forts, ils ont publié un EP éponyme en 2007, un single en 2009. Et surtout ils ont écouté My Bloody Valentine, Ride et Jesus & Mary Chain. Et de cette musique que l'on nomma shoegaze dans les années 90 ils décidèrent de se faire les nouveaux représentants.
Ainsi soit-il. Pour ceux en quête de nouvelles sensations, la critique est facile. Car ce groupe est une resucée assumée des fers de lance de la shoegaze 90's. Mais ne boudons pas notre plaisir, même si ça ne bouleversera pas nos oreilles, les tympans abimés des nostalgiques de ce mouvement se replongeront volontiers dans cette abîme de guitares saturées qui nous est proposé.
Cet album est une compilation toute bête des efforts précédents de Ringo Deathstarr (ce nom !). On trouvera ainsi dans l'ordre leur EP éponyme composé de "Swirly", "Starrsha", "Some Kind Of Sad", "Down On You" et "Sweet Girl", puis le single In Love, composé du titre éponyme et de "Summertime". Et en bonus, quand même, on a également les inédits "Rats Live On No Evil Star" et "Your Town" dans le même ton que les précédentes. On retrouve sans grand étonnement le son classique de la noisy-pop ; guitares lourdes mixées en avant pour former un mur du son abrutissant et en arrière, mêlées, les voix qui émergent à peine du bruit des six-cordes, la batterie boîte-à-rythmique et la basse que l'on perçoit à peine, avec des compositions clairement inspirées par les géants de l'époque ("Starrsha" par exemple passe pour une version accélérée de "Just Like Honey")
Il faudra jeter une oreille à leur véritable album Colour Trip pour avoir une meilleure idée de la maturité qu'on atteint Frazier et compères, passant de sympathique revival à groupe à haut potentiel.
Affaire à suivre !
Ainsi soit-il. Pour ceux en quête de nouvelles sensations, la critique est facile. Car ce groupe est une resucée assumée des fers de lance de la shoegaze 90's. Mais ne boudons pas notre plaisir, même si ça ne bouleversera pas nos oreilles, les tympans abimés des nostalgiques de ce mouvement se replongeront volontiers dans cette abîme de guitares saturées qui nous est proposé.
Cet album est une compilation toute bête des efforts précédents de Ringo Deathstarr (ce nom !). On trouvera ainsi dans l'ordre leur EP éponyme composé de "Swirly", "Starrsha", "Some Kind Of Sad", "Down On You" et "Sweet Girl", puis le single In Love, composé du titre éponyme et de "Summertime". Et en bonus, quand même, on a également les inédits "Rats Live On No Evil Star" et "Your Town" dans le même ton que les précédentes. On retrouve sans grand étonnement le son classique de la noisy-pop ; guitares lourdes mixées en avant pour former un mur du son abrutissant et en arrière, mêlées, les voix qui émergent à peine du bruit des six-cordes, la batterie boîte-à-rythmique et la basse que l'on perçoit à peine, avec des compositions clairement inspirées par les géants de l'époque ("Starrsha" par exemple passe pour une version accélérée de "Just Like Honey")
Il faudra jeter une oreille à leur véritable album Colour Trip pour avoir une meilleure idée de la maturité qu'on atteint Frazier et compères, passant de sympathique revival à groupe à haut potentiel.
Affaire à suivre !
Sympa 14/20 | par X_Wazoo |
Album initialement sorti en 2009 au Japon, il ressort en 2011 sur les labels Club AC30 & Sonic Unyon (en édition limitée à 1000ex, avec une cover différente)
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