Cindytalk

In This World

In This World

 Label :     Weesht 
 Sortie :    vendredi 01 avril 1988 
 Format :  Album / CD  Vinyle   

Cindytalk
D'abord c'est quoi ça ? C'est le projet perso goth-rock plutôt sombre de Gordon Sharp, l'écossais. Le premier disque sort en 84, celui-ci c'est le tome 2 et là je suis obligé parce que ma meuf c'est sa dernière lubie, son ultime drogue.
Because le niapo, à cause que madame ne jure que par son droit ivoire aux dents d'ébène. Donc j'en bave et là je me tire la bourre pour pondre une chro pour ma chérie pianiste et mélomane avertie même que ce sont ses fêtes et autre anniversaire...
Entre une rêvasserie au clavier et un bruit de robinet qui fouite, Gordon Sharp, la voix de The Freeze de 1976-1982, nous minimalise un post-punk expérimental pas spécialement original mais tortureux et bien filandré comme on les aime dans nos régions qui sentent bon le chomedu et le Trou du cul au lait de vache. La musical box côtoie l'envolée techno-indus sans vergogne, y'a du bruitage en croûte pendant 6 minutes qui nous emmène au bout du vide, ça pourrait bien stockhauseniser mais on est bien plus bas dans la gamme des nonémotions. Faut vraiment avoir une tête d'abruitiste pour monter des plans pareils, c'est une musique à dormir debout, je veux dire idéale pour méditer sans s'étendre, inutile d'y passer des heures, mis en boucle on ne voit pas le début de la fin, c'est voulu. Musique de chambre de décompression certainement, ça se laisse regarder, mais c'est louche, c'est moulé dans un drôle de trip. Pour avoir l'intégrale du mec, sûr, faut pas être neurasthénique-ta-mère un chouia, loin du rap, loin du rock, loin de tout Cindytalk, malgré l'ouverture en cornemuse, nous amuse les neurones avec ce "In This World" pendant une petite heure.
Comment noter une planerie pareille ? Un bon moyen de pacser le temps et l'espace... Ouais moyen.


Moyen   10/20
par Raoul vigil


Proposez votre chronique !







Recherche avancée
En ligne
553 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages
Selon vous, quel intérêt les side-projects offrent-ils au rock indé ?