The Minders
Hooray For Tuesday |
Label :
SpinART |
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C'est une vraie mine d'or pour celui qui aime creuser. Chaque semaine, chaque jour, on peut tomber sur une nouvelle pépite Elephant 6. Suffit de se faufiler entre des Neutral Milk Hotel ou Of Montreal déjà bien sacralisés pour tomber, là au fond à droite, sur de l'inconnu qui mériterait un peu plus de lumière, un groupe comme The Minders.
Pas de révélation, de grande surprise ici, terrain connu, c'est même l'archétype du groupe Elephant 6 : de jeunes américains dépenaillés faisant une fixette toute enamourée sur les sixties, Beatles en tête, les Who derrière ("Joey's Pez", comme sorti d'un My Generation tout mimi). Un indie rock qui folâtre la tête dans le rétro, bienheureux et j'menfoutiste, produit comme il se doit par le grand patron Robert Schneider. Toujours une marque de qualité, un label rouge, un vrai, que de savoir le co-fondateur d'Elephant 6 à la baguette. Robert Schneider qui du coup, usant de ses lo-fi secrets, fait quasiment des Minders les fils putatifs de ses propres (et géniaux) Apples In Stereo. Du clonage pas fait pour nous déplaire.
Instrumentaux zarbi qui font migrer en pays psyché, mélodies charmantes distillant nectar suave, harmonies béates à tous les étages... Pas de quoi renier sa mère non plus (quoique... "Yeah Yeah Yeah" écouter à la chaîne, ça peut le faire) mais une bien belle pop saccharine, du genre qui rend niais.
Pas de révélation, de grande surprise ici, terrain connu, c'est même l'archétype du groupe Elephant 6 : de jeunes américains dépenaillés faisant une fixette toute enamourée sur les sixties, Beatles en tête, les Who derrière ("Joey's Pez", comme sorti d'un My Generation tout mimi). Un indie rock qui folâtre la tête dans le rétro, bienheureux et j'menfoutiste, produit comme il se doit par le grand patron Robert Schneider. Toujours une marque de qualité, un label rouge, un vrai, que de savoir le co-fondateur d'Elephant 6 à la baguette. Robert Schneider qui du coup, usant de ses lo-fi secrets, fait quasiment des Minders les fils putatifs de ses propres (et géniaux) Apples In Stereo. Du clonage pas fait pour nous déplaire.
Instrumentaux zarbi qui font migrer en pays psyché, mélodies charmantes distillant nectar suave, harmonies béates à tous les étages... Pas de quoi renier sa mère non plus (quoique... "Yeah Yeah Yeah" écouter à la chaîne, ça peut le faire) mais une bien belle pop saccharine, du genre qui rend niais.
Très bon 16/20 | par Sirius |
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