Hope Sandoval & The Warm Inventions
Through The Devil Softly |
Label :
Nettwerk |
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Sur le terrain glissant de la bluette mielleuse, Hope Sandoval et ses acolytes du "Warm Inventions" règnent en maîtres. Et c'est pas l'idyllique et analgésique "Bavarian Fruit Bread" qui aurait pu affaiblir cette position. Homogène et consistant comme Mazzy Star n'en avait simplement jamais fait, et pourtant si peu honoré.
En 2009, le "super-groupe" décide malgré tout de faire un bond de près de 20 ans en arrière, pour une petite séance nostalgie. Tchao guitares électriques coulantes, adieu reverb' bouillonnantes, le retour des bonnes vieilles cordes métalliques a sonné : avec "Through The Devil Softly", le spectre de Mazzy Star est palpable sur chaque note. Mais ici, tout est récup' retouchée, tout est Mazzy vieilli, ou plutôt, mûri. L'esprit débonnaire n'est plus, la balade se veut sombre et morne. De coups de blues ("Wild Roses", "Lady Jessica And Sam", ) à coups de foudre ("There's a Williow", "Fall Aside", sans omettre le très tubesque "Blue Bird"), l'univers de ce deuxième album se fait guilleret comme un hiver en maison de retraite. Et bien évidemment, tout ceci vacille et balance toujours au rythme des murmures et mélopées de la belle Hope. Ca pleure de mélancolie, ça respire la tranquillité, et l'on s'enlace volontiers de ces chœurs wooooesques (quelle belle entrée en matière, ce "Blanchard"), de ce perpétuel kling-klang guitaristique et de ces inconsolables complaintes qui devraient à coup sur réchauffer sur les chemins enneigés.
Through The Devil Softly, jamais foncièrement mauvais, jamais vraiment surprenant, est un album qui se laisse écouter, même si les grands mal..inconditionnels auraient pu légitimement espérer quelque chose de plus frais après 8 ans d'absence. En attendant, la grande gagnante reste la miss Sandoval, qui confirme pour la trois cent cinquantième fois son statut inébranlable de maestro de la balade tristounette hivernale.
En 2009, le "super-groupe" décide malgré tout de faire un bond de près de 20 ans en arrière, pour une petite séance nostalgie. Tchao guitares électriques coulantes, adieu reverb' bouillonnantes, le retour des bonnes vieilles cordes métalliques a sonné : avec "Through The Devil Softly", le spectre de Mazzy Star est palpable sur chaque note. Mais ici, tout est récup' retouchée, tout est Mazzy vieilli, ou plutôt, mûri. L'esprit débonnaire n'est plus, la balade se veut sombre et morne. De coups de blues ("Wild Roses", "Lady Jessica And Sam", ) à coups de foudre ("There's a Williow", "Fall Aside", sans omettre le très tubesque "Blue Bird"), l'univers de ce deuxième album se fait guilleret comme un hiver en maison de retraite. Et bien évidemment, tout ceci vacille et balance toujours au rythme des murmures et mélopées de la belle Hope. Ca pleure de mélancolie, ça respire la tranquillité, et l'on s'enlace volontiers de ces chœurs wooooesques (quelle belle entrée en matière, ce "Blanchard"), de ce perpétuel kling-klang guitaristique et de ces inconsolables complaintes qui devraient à coup sur réchauffer sur les chemins enneigés.
Through The Devil Softly, jamais foncièrement mauvais, jamais vraiment surprenant, est un album qui se laisse écouter, même si les grands mal..inconditionnels auraient pu légitimement espérer quelque chose de plus frais après 8 ans d'absence. En attendant, la grande gagnante reste la miss Sandoval, qui confirme pour la trois cent cinquantième fois son statut inébranlable de maestro de la balade tristounette hivernale.
Bon 15/20 | par Camomille |
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