Theoretical Girls
Theoretical Girls |
Label :
Acute |
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Réedité en 2002 chez Warner, ce Theoretical Girls se fait fort de proposer la majeure partie des titres de la courte carrière ( 77 à 79 ) du groupe composé notamment par Glenn Branca et Wharton Tiers.
Et ça envoie sévère !
L'ouverture sur la version live excellente de "Theoretical Girls" donne le ton du punk bruitiste et minimaliste de Branca, et on en prend plein les dents dès la première seconde. Et nul besoin de pester contre une quelconque avarie sonore, la captation est splendide.
"Computer Dating" et "Contrary Motion" se veulent plus arty dans leurs approches et l'abstraction est de mise, l'énergie punk en plus. La première rappelle un peu les premiers efforts de Public Image Ltd. avec son phrasé samplé et destructuré, tandis que la seconde laisse le champ libre aux guitares indomptables chères à Branca.
"Europe Man" surprend par ses accents de Velvet Underground, alors que "Lovin In The Red" et "Mom & Dad" renouent avec un savant mélange du punk, de new-wave et de no-wave, illustrant la folie bruitiste du combo.
Suffisamment rares chez Branca pour être soulignés, les claviers aussi bénéficient de l'approche barée du groupe, à l'instar du grotesque "Us. Millie", du pompeusement abstrait "Keyboard Etude", mettant en avant du coup un "No More Sex" purement punk et judicieusement intercalé entre ces deux ovnis.
L'influence du groupe et de ses membres fut si grande qu'une scéance fastidieuse de name-dropping semble nécessaire pour situer cet ovni musical; de PIL à Shellac en passant par Devo ( "Polytonal" ), Beck ( "Chicita Bonita" ), Fugazi, Nirvana ( "Parlez-vous français?" ) ou Sonic Youth, cette compilation, soignée sur le fond comme sur la forme est un must-have pour tout indie rocker qui se respecte, mec !
Et ça envoie sévère !
L'ouverture sur la version live excellente de "Theoretical Girls" donne le ton du punk bruitiste et minimaliste de Branca, et on en prend plein les dents dès la première seconde. Et nul besoin de pester contre une quelconque avarie sonore, la captation est splendide.
"Computer Dating" et "Contrary Motion" se veulent plus arty dans leurs approches et l'abstraction est de mise, l'énergie punk en plus. La première rappelle un peu les premiers efforts de Public Image Ltd. avec son phrasé samplé et destructuré, tandis que la seconde laisse le champ libre aux guitares indomptables chères à Branca.
"Europe Man" surprend par ses accents de Velvet Underground, alors que "Lovin In The Red" et "Mom & Dad" renouent avec un savant mélange du punk, de new-wave et de no-wave, illustrant la folie bruitiste du combo.
Suffisamment rares chez Branca pour être soulignés, les claviers aussi bénéficient de l'approche barée du groupe, à l'instar du grotesque "Us. Millie", du pompeusement abstrait "Keyboard Etude", mettant en avant du coup un "No More Sex" purement punk et judicieusement intercalé entre ces deux ovnis.
L'influence du groupe et de ses membres fut si grande qu'une scéance fastidieuse de name-dropping semble nécessaire pour situer cet ovni musical; de PIL à Shellac en passant par Devo ( "Polytonal" ), Beck ( "Chicita Bonita" ), Fugazi, Nirvana ( "Parlez-vous français?" ) ou Sonic Youth, cette compilation, soignée sur le fond comme sur la forme est un must-have pour tout indie rocker qui se respecte, mec !
| Intemporel ! ! ! 20/20 | par Gérard Cousin |
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