Immaculate Machine
(Immaculate Machine's) Fables |
Label :
Mint |
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Les trois canadiens d'Immaculate Machine ne sont pas beaux. Ils n'ont pas l'air bien dégourdis non plus. Ils ressemblent plus aux mannequins des vieux magazines par correspondance, ceux dont le visage banal est habilement caché par le prix de la chemise à carreaux qu'ils portent, qu'au dernier groupe à la mode. Ils ne chantent pas toujours juste non plus et ne sont pas de grands musiciens, la batterie la guitare et le synthé n'offrant rien de ce qui ne l'a pas déjà été. Leurs clips faits-maison sont pas terribles, surjoués et mal filmés.
Et pourtant un mec qui pourrait bien trouver autre chose à faire de sa journée (en cherchant un peu) prend le temps de vous en parler... Parce que sa belle voisine du dessus est excitée par les critiques musicaux ? C'est pas impossible... Parce que c'est un groupe qui mérite d'être plus connu ? Ça se tient également... De un parce qu'il n'est pas gay et de deux parce que Immaculate Machine et sa pop-rock joviale et inclassable sait outrepasser ses défauts pour filer une pêche indéniable en toute circonstance. Grands adeptes du "on chante tous en même temps le refrain", les membres du groupe vivent depuis 2002 dans une bonne humeur communicative largement étrennée dans un nombre non négligeable de bars canadiens, américains ou européens. Avec leur bobine de premiers de la classe décomplexés et leurs textes légers, Kathryn Calder (membre occasionnelle des New Pornographers) et ses deux frères d'album flirtent entre un Lightspeed Champion moins classieux et un Arcade Fire moins talentueux. Parce qu'il n'est pas difficile de trouver de meilleurs représentants de ce rock exalté et dissolu, guitares catchies et percussions énervées qui s'écoutent forcément en gigotant des extrémités. Mention "peut mieux faire" justifiée par une sale manie de s'époumoner en groupe sur des refrains qui tournent trop souvent Supertramp et une production qui manque légèrement de subtilité. Oh et il semblerait que tout bon chroniqueur de cet album se doit de préciser la participation de Alex Kapranos des Franz Ferdinand sur les chœurs, participation d'ailleurs totalement indétectable... Voilà qui est fait (pfiou on n'est pas passé loin de la chro ratée).
Avec ces Fables, Immaculate Machine continue pourtant son petit bonhomme de chemin, intégrant désormais des violons et autres touches acoustiques à un son que beaucoup avait déjà remarqué sur leur premier LP chez Mint, Ones And Zeroes (2005), en partie ressorti l'année suivante traduit en français. Pas loin de la bonne voie. Espérons que le groupe saura la trouver, celle qui nous prouvera qu'on a bien fait de s'y intéresser.
Et pourtant un mec qui pourrait bien trouver autre chose à faire de sa journée (en cherchant un peu) prend le temps de vous en parler... Parce que sa belle voisine du dessus est excitée par les critiques musicaux ? C'est pas impossible... Parce que c'est un groupe qui mérite d'être plus connu ? Ça se tient également... De un parce qu'il n'est pas gay et de deux parce que Immaculate Machine et sa pop-rock joviale et inclassable sait outrepasser ses défauts pour filer une pêche indéniable en toute circonstance. Grands adeptes du "on chante tous en même temps le refrain", les membres du groupe vivent depuis 2002 dans une bonne humeur communicative largement étrennée dans un nombre non négligeable de bars canadiens, américains ou européens. Avec leur bobine de premiers de la classe décomplexés et leurs textes légers, Kathryn Calder (membre occasionnelle des New Pornographers) et ses deux frères d'album flirtent entre un Lightspeed Champion moins classieux et un Arcade Fire moins talentueux. Parce qu'il n'est pas difficile de trouver de meilleurs représentants de ce rock exalté et dissolu, guitares catchies et percussions énervées qui s'écoutent forcément en gigotant des extrémités. Mention "peut mieux faire" justifiée par une sale manie de s'époumoner en groupe sur des refrains qui tournent trop souvent Supertramp et une production qui manque légèrement de subtilité. Oh et il semblerait que tout bon chroniqueur de cet album se doit de préciser la participation de Alex Kapranos des Franz Ferdinand sur les chœurs, participation d'ailleurs totalement indétectable... Voilà qui est fait (pfiou on n'est pas passé loin de la chro ratée).
Avec ces Fables, Immaculate Machine continue pourtant son petit bonhomme de chemin, intégrant désormais des violons et autres touches acoustiques à un son que beaucoup avait déjà remarqué sur leur premier LP chez Mint, Ones And Zeroes (2005), en partie ressorti l'année suivante traduit en français. Pas loin de la bonne voie. Espérons que le groupe saura la trouver, celle qui nous prouvera qu'on a bien fait de s'y intéresser.
Pas mal 13/20 | par JoHn DoriAne |
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