Savoy Grand
Dirty Pillows |
Label :
Glitterhouse |
||||
"Dirty Pillows" est le premier véritable album de ce groupe de Nottingham.
Très influencé par Low dont il emprunte les lenteurs, Savoy Grand nous livre 7 morceaux épurés de tout bavardage et de toute lourdeur. Les instruments prennent soin de ne pas se tirer dans les pattes, et s'efforcent d'intervenir au bon moment, avec la note ad hoc.
Peu de batterie; et quand il y en a, c'est au balai.
Tout doucement.
Les guitares, elles, ont ce son glacé qui construit en nous de drôles d'igloos quand on s'endort dessus.
A cela s'ajoutent une basse discrète et une (ou deux?) voix d'homme(s), comme nu(s) sur la banquise.
Des titres émergent et nous tétanisent dès la première écoute: "Arm The Lonely", magistrale ouverture du disque, "There Is Nothing New Here", morceau ternaire qui passe au binaire à l'occasion, prococant un sentiment bizarre de décélaration, ou d'accélération, selon l'hémisphère terrestre sur lequel on se trouve lors de l'écoute.
Le seul moment faible de l'album est "Swimmingless", dont les accords sont si espacés qu'on ne se souvient plus du précédent quand le suivant arrive, si bien qu'on a l'impression qu'il n'y a qu'un accord dans la chanson mais toujours différent. C'est clair?
Si ça ne l'est pas, une écoute répétée de cet opus est conseillée.
Très influencé par Low dont il emprunte les lenteurs, Savoy Grand nous livre 7 morceaux épurés de tout bavardage et de toute lourdeur. Les instruments prennent soin de ne pas se tirer dans les pattes, et s'efforcent d'intervenir au bon moment, avec la note ad hoc.
Peu de batterie; et quand il y en a, c'est au balai.
Tout doucement.
Les guitares, elles, ont ce son glacé qui construit en nous de drôles d'igloos quand on s'endort dessus.
A cela s'ajoutent une basse discrète et une (ou deux?) voix d'homme(s), comme nu(s) sur la banquise.
Des titres émergent et nous tétanisent dès la première écoute: "Arm The Lonely", magistrale ouverture du disque, "There Is Nothing New Here", morceau ternaire qui passe au binaire à l'occasion, prococant un sentiment bizarre de décélaration, ou d'accélération, selon l'hémisphère terrestre sur lequel on se trouve lors de l'écoute.
Le seul moment faible de l'album est "Swimmingless", dont les accords sont si espacés qu'on ne se souvient plus du précédent quand le suivant arrive, si bien qu'on a l'impression qu'il n'y a qu'un accord dans la chanson mais toujours différent. C'est clair?
Si ça ne l'est pas, une écoute répétée de cet opus est conseillée.
Très bon 16/20 | par Greg |
En ligne
210 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages