Black Engine
Ku Klux Klown |
Label :
Wallace |
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Derrière le nom de Black Engine se cache l'entièreté de chez Zu, les fils spirituel des Painkiller du père Zorn, accoquiné à un dernier larron prêt à défendre ses propos à grand coup d'effet synthé et autres samples bien placés.
D'entrée de jeu, vous l'avez compris, personne n'est là pour rigoler et les blagues du jour retomberont très vite à plat. Ici, on est plutôt là pour refourguer du bon vieux free-jazz, la plupart du temps épileptique, au relent grindcore et à la structure impossible mais pourtant à l'épreuve des balles, le tout saupoudré d'indus bien crade. Tout est noir comme l'enfer, comme un cauchemar sans fin, ça dégouline d'horreur : et on s'amuse, on tripe comme des bœufs.
Ce jeune et frais groupe (quoique pas tout à fait) s'impose d'emblée, et ce dès les premiers titres comme rapide, voir expéditif : un peux plus de 40 minutes au compteur, pour une moyenne d'un très petit 4 minutes par piste, cette galette se veut directe. Et elle l'est, on ne prend pas par 4 chemins : la basse est épaisse et grasse ; la batterie meurtrière, tantôt tranchante, tantôt lourde ; la saxo fou, tantôt strident, tantôt enivrant ; et le sample juste. On ne s'y perd jamais, ni tourne en rond, les raccourcis trop faciles n'existent pas, tout comme les fausses routes. Ces jeunes gens ont un talent dingue, ça ne fait pas l'ombre d'un doute. Seul point noir que l'on pourrait déceler sur le tableau : des compo parfois légèrement répétitives.
La présence des membres de Zu se fait sentir inévitablement, représentant, je le rappelle, trois-quart de la formation, mais Black Engine possède cependant son âme propre. Eraldo Bernocchi n'hésite pas à rappeler qu'il est de la partie et ce dès les premières notes (si notes il y a) du disque. Là où Zu sentait le gris et la folie, Black Engine se veut noir, profondément torturé, dépressif, s'imposant de tout son poids. Et ce pesant vaut largement les cacahouètes que l'on serait près à lui échanger ! Parole d'épicier !
D'entrée de jeu, vous l'avez compris, personne n'est là pour rigoler et les blagues du jour retomberont très vite à plat. Ici, on est plutôt là pour refourguer du bon vieux free-jazz, la plupart du temps épileptique, au relent grindcore et à la structure impossible mais pourtant à l'épreuve des balles, le tout saupoudré d'indus bien crade. Tout est noir comme l'enfer, comme un cauchemar sans fin, ça dégouline d'horreur : et on s'amuse, on tripe comme des bœufs.
Ce jeune et frais groupe (quoique pas tout à fait) s'impose d'emblée, et ce dès les premiers titres comme rapide, voir expéditif : un peux plus de 40 minutes au compteur, pour une moyenne d'un très petit 4 minutes par piste, cette galette se veut directe. Et elle l'est, on ne prend pas par 4 chemins : la basse est épaisse et grasse ; la batterie meurtrière, tantôt tranchante, tantôt lourde ; la saxo fou, tantôt strident, tantôt enivrant ; et le sample juste. On ne s'y perd jamais, ni tourne en rond, les raccourcis trop faciles n'existent pas, tout comme les fausses routes. Ces jeunes gens ont un talent dingue, ça ne fait pas l'ombre d'un doute. Seul point noir que l'on pourrait déceler sur le tableau : des compo parfois légèrement répétitives.
La présence des membres de Zu se fait sentir inévitablement, représentant, je le rappelle, trois-quart de la formation, mais Black Engine possède cependant son âme propre. Eraldo Bernocchi n'hésite pas à rappeler qu'il est de la partie et ce dès les premières notes (si notes il y a) du disque. Là où Zu sentait le gris et la folie, Black Engine se veut noir, profondément torturé, dépressif, s'imposant de tout son poids. Et ce pesant vaut largement les cacahouètes que l'on serait près à lui échanger ! Parole d'épicier !
Parfait 17/20 | par Mr.dante |
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