High Tone
Acid Dub Nucleik |
Label :
Jarring Effects |
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Le plus adulé des disques de High Tone est ce ADN, pur moment de beat electro et de dub bien senti. Dès "Taniotoshi", les lyonnais nous emmènent dans la délicatesse des sons d'extrême orient en s'écartant des carcans jamaïcains très présent sur le premier album ; ils commencent ici leur aventure du mix de la musique world & ethnique, de l'exploration des sons électroniques et du travail sérieux du sample ; ce qui a pour conséquence directe d'ailleurs d'en faire un disque plus urbain que le précédent.
La rythmique implacable martèle tout au long de l'album : "Do Be Dub Addict" joue en effet sur les changements de rythme et d'ambiance, comme si High Tone voulait malgré tout, montrer leur grand savoir-faire et le faire-savoir. La maîtrise est impressionnante, les machines tonitruantes ; ici, ils nous proposent (et ce n'est que leur deuxième album) une vraie collection de titres indispensables ("Bad Weather", hymne à la rue et aux problèmes de notre temps, "Short Visit"...), espèce de long trip psychédélique complètement anachronique.
ADN a la structure complexe, il peut rebuter l'auditeur par ses changements brutaux de climats ; mais les lyonnais nous promènent à travers un disque concis (10 titres, une heure de musique), aux mille paysages et, ce qui peut sembler paradoxal dans un premier temps, ultra cohérent. Notons qu'ici se trouve la grande qualité du groupe qui, à chaque fois, malgré l'énorme quantité de matières sonores brassées, nous propose du son innovant, logique et intelligible, qui nous pourra pas laisser longtemps l'auditeur insensible. La meilleure illustration peut être encore ce violent "Enter The Dragon" de 7'20 min (retravaillé sur scène, évidemment), à la rythmique drum'n bass, qui peut achever ce trip sonore rarement égalé qu'est ce disque.
La rythmique implacable martèle tout au long de l'album : "Do Be Dub Addict" joue en effet sur les changements de rythme et d'ambiance, comme si High Tone voulait malgré tout, montrer leur grand savoir-faire et le faire-savoir. La maîtrise est impressionnante, les machines tonitruantes ; ici, ils nous proposent (et ce n'est que leur deuxième album) une vraie collection de titres indispensables ("Bad Weather", hymne à la rue et aux problèmes de notre temps, "Short Visit"...), espèce de long trip psychédélique complètement anachronique.
ADN a la structure complexe, il peut rebuter l'auditeur par ses changements brutaux de climats ; mais les lyonnais nous promènent à travers un disque concis (10 titres, une heure de musique), aux mille paysages et, ce qui peut sembler paradoxal dans un premier temps, ultra cohérent. Notons qu'ici se trouve la grande qualité du groupe qui, à chaque fois, malgré l'énorme quantité de matières sonores brassées, nous propose du son innovant, logique et intelligible, qui nous pourra pas laisser longtemps l'auditeur insensible. La meilleure illustration peut être encore ce violent "Enter The Dragon" de 7'20 min (retravaillé sur scène, évidemment), à la rythmique drum'n bass, qui peut achever ce trip sonore rarement égalé qu'est ce disque.
Excellent ! 18/20 | par Reznor |
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