Chapterhouse
Freefall |
Label :
Dedicated |
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A ses débuts, Chapterhouse n'était qu'un groupe de jeunes têtes brûlées, désireuses de faire passer leur délire sous un nuage superficiel de gros sons bien enfumés. Influencés par Spacemen 3, pour lesquels ils ont fait les roadies, ces adolescents allaient sortir une trilogie de EP anthologiques qui marqua l'ère courte du shoegazing.
Tout y est passé au mixer, à la vitesse de la lumière, entrecoupé de passages psychédéliques (la coupure sur "Need (Somedy)", stoppant brutalement cette salve rythmique), les voix s'effacent complètement et ne deviennent plus que les réminiscences de gamins shootées pris dans leur trip. Rien de particulièrement transcendant encore ; à l'époque Chapterhouse s'amusait surtout à jouer le plus fort et le plus vite possible, pour se rapprocher de l'état extatique dans lequel ils étaient plongés ("Inside Of Me"). Beaucoup de bruit donc, et certain on dit pour rien, mais pourtant ce tout premier EP recèle quelques surprises, comme la première version de "Falling Down", mais aussi le moins connu "Sixteen Years", évasif et planant à souhait.
Il est indéniable que ses chansons, encore tâtonnantes, étaient surtout le manifeste d'une jeunesse branleuse qui n'avaient peur de rien et prenait la parole à grand coup de déferlante rythmique et de distorsions sans limite.
Tout y est passé au mixer, à la vitesse de la lumière, entrecoupé de passages psychédéliques (la coupure sur "Need (Somedy)", stoppant brutalement cette salve rythmique), les voix s'effacent complètement et ne deviennent plus que les réminiscences de gamins shootées pris dans leur trip. Rien de particulièrement transcendant encore ; à l'époque Chapterhouse s'amusait surtout à jouer le plus fort et le plus vite possible, pour se rapprocher de l'état extatique dans lequel ils étaient plongés ("Inside Of Me"). Beaucoup de bruit donc, et certain on dit pour rien, mais pourtant ce tout premier EP recèle quelques surprises, comme la première version de "Falling Down", mais aussi le moins connu "Sixteen Years", évasif et planant à souhait.
Il est indéniable que ses chansons, encore tâtonnantes, étaient surtout le manifeste d'une jeunesse branleuse qui n'avaient peur de rien et prenait la parole à grand coup de déferlante rythmique et de distorsions sans limite.
Sympa 14/20 | par Vic |
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