The Monochrome Set
Love Zombies |
Label :
Dindisc |
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Premier album au succès moyen mais inattendu, le Monochrome Set est invité à publier un deuxième album dans la même année. Sur la lancée de Strange Boutique, les londoniens offrent au public averti 10 nouvelles pop-songs aux titres toujours aussi absurdes.
Des jeux de mots douteux pour un adulte en pleine possession de ses moyens ("Karma Suture") ou des oxymores qui se foutent du bon goût établi ("In Love Cancer"). Un humour anglais poussé à son paroxysme toujours aussi indétrônable pour ce Love Zombies, suite très logique de Strange Boutique. La logique justement des propos est souvent complètement bannie chez le Monochrome Set. Le français (ou québécois, ou belge, ou... francophone quoi...) aura certainement l'oreille divertie par "R.S.V.P.", suite improbable d'expression ou mot de la langue de Jean D'Ormesson que les anglo-saxons aiment à utiliser ('Je ne sais quoi, pate de fois gras, corps de ballet, tout-à-fait...').
Si le songwriting des londoniens s'est légèrement amélioré par rapport au précédent (Love Zombies est de ce fait un peu plus consistant), leur pop reste inchangée. Capable encore de s'embarquer sans efforts dans des plans caribéens désuets ("Apocalypso") ou d'avaler goûlument des bonbons sucrés parfumés aux sixties ("The Man With The Black Moustache"). Et comme toujours bien sûr, cette pop est parfois capable d'impressionner par tant de simplicité: "Adeste Fideles" et son intro mille fois plagiée, superbe. Les anglais vont même gargariser pour la première fois leur pop d'une guitare furieuse histoire de rendre hommage au '5ème membre' du Monochrome Set : "The Weird, Wild And Wonderful World Of Tony Potts". Tony Potts étant le cinéaste expérimental qui projetait ses films lors de leurs concerts. Ambiance intello pour ces vrais 'art school punks'.
Love Zombies est tout aussi bon que Strange Boutique. Pourtant le public (déjà pas très nombreux pour le premier) ne suivra pas le Monchrome Set pour ce nouvel opus. Echec commercial qui entraîna une fin de contrat avec DinDisc. Un mal pour un bien puisque le Monochrome Set tombera dans les bras deux ans plus tard de 'the' label de l'indie pop anglaise des années 80, Cherry Red. Avec en sus un chef-d'oeuvre à venir. Chef-d'oeuvre dont les deux premiers albums sont bien plus que des brouillons, des copies inachevées à la limite.
Des jeux de mots douteux pour un adulte en pleine possession de ses moyens ("Karma Suture") ou des oxymores qui se foutent du bon goût établi ("In Love Cancer"). Un humour anglais poussé à son paroxysme toujours aussi indétrônable pour ce Love Zombies, suite très logique de Strange Boutique. La logique justement des propos est souvent complètement bannie chez le Monochrome Set. Le français (ou québécois, ou belge, ou... francophone quoi...) aura certainement l'oreille divertie par "R.S.V.P.", suite improbable d'expression ou mot de la langue de Jean D'Ormesson que les anglo-saxons aiment à utiliser ('Je ne sais quoi, pate de fois gras, corps de ballet, tout-à-fait...').
Si le songwriting des londoniens s'est légèrement amélioré par rapport au précédent (Love Zombies est de ce fait un peu plus consistant), leur pop reste inchangée. Capable encore de s'embarquer sans efforts dans des plans caribéens désuets ("Apocalypso") ou d'avaler goûlument des bonbons sucrés parfumés aux sixties ("The Man With The Black Moustache"). Et comme toujours bien sûr, cette pop est parfois capable d'impressionner par tant de simplicité: "Adeste Fideles" et son intro mille fois plagiée, superbe. Les anglais vont même gargariser pour la première fois leur pop d'une guitare furieuse histoire de rendre hommage au '5ème membre' du Monochrome Set : "The Weird, Wild And Wonderful World Of Tony Potts". Tony Potts étant le cinéaste expérimental qui projetait ses films lors de leurs concerts. Ambiance intello pour ces vrais 'art school punks'.
Love Zombies est tout aussi bon que Strange Boutique. Pourtant le public (déjà pas très nombreux pour le premier) ne suivra pas le Monchrome Set pour ce nouvel opus. Echec commercial qui entraîna une fin de contrat avec DinDisc. Un mal pour un bien puisque le Monochrome Set tombera dans les bras deux ans plus tard de 'the' label de l'indie pop anglaise des années 80, Cherry Red. Avec en sus un chef-d'oeuvre à venir. Chef-d'oeuvre dont les deux premiers albums sont bien plus que des brouillons, des copies inachevées à la limite.
Bon 15/20 | par Sirius |
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