Aereogramme
My Heart Has A Wish That You Would Not Go |
Label :
Chemikal Underground |
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Dur dur pour moi d'être objectif par rapport à un groupe comme Aereogramme, suivi de près et louangé depuis son premier album A Story In White, en 2001.
Cet album là m'avait plutôt marqué par son style atypique, assemblant un post-rock de bonne facture à un rock noisy et tendu, roucoulant pratiquement avec des mugissements screamo.
Ensuite, vint un second album Sleep And Release et l'EP Seclusion.
Si ceux-ci se voulaient plus aériens, ils n'en demeurent pas moins deux très belles pièces soniques, toujours armées d'une voix douce et soumise, mais toujours prête à passer à l'attaque criarde aux meilleurs moments. Durant cette période, j'ai vu la formation sur scène à trois reprises, pour autant de claques à l'heure du bilan post-prestation.
En 2007, arrive un split de trois titres avec Isis franchement pas mémorable, et ce My Heart Has a Wish That You Would Not Go. Assez étrangement, je ne me suis pas élancé directement vers ce troisième album, préférant me contenter d'une lecture d'une interview où le chanteur, souffrant des cordes vocales, insistait sur le fait qu'il n'hurlerait dès lors plus jamais, et que cette nouvelle plaque était formellement plus calme que les précédentes.
En février dernier, je vais néanmoins voir les écossais en concert, sans même écouter ce récent opus au préalable. Une bonne partie de My Heart Has a Wish That You Would Not Go figurera sur la set-list, avec un émerveillement certain à la clé, pour une quatrième claque en autant de visualisations scéniques.
"Barriers" lancinant et doux, "A life worth living" triste et fragile, "Conscious Life" ultra aérien, "Nightmares" autoritaire et posé, ou encore "The running man" déroutant, voilà globalement ce qu'il ressort de ce disque réussi et sorti dans une relative indifférence, mais attrapé en plein vol aujourd'hui.
Certes, Aereogramme s'est calmé, mais pas foncièrement au point de devenir léthargique.
Les inquiétudes n'ont donc aucune raison d'être.
Et même si le schéma de construction des titres de la formation devient reconnaissable, les émotions que ces écossais provoquent restent imparables.
Atypique sans spécialement être exclusif, Aereogramme reste un groupe hors normes à la force alchimique déboussolante.
Cet album là m'avait plutôt marqué par son style atypique, assemblant un post-rock de bonne facture à un rock noisy et tendu, roucoulant pratiquement avec des mugissements screamo.
Ensuite, vint un second album Sleep And Release et l'EP Seclusion.
Si ceux-ci se voulaient plus aériens, ils n'en demeurent pas moins deux très belles pièces soniques, toujours armées d'une voix douce et soumise, mais toujours prête à passer à l'attaque criarde aux meilleurs moments. Durant cette période, j'ai vu la formation sur scène à trois reprises, pour autant de claques à l'heure du bilan post-prestation.
En 2007, arrive un split de trois titres avec Isis franchement pas mémorable, et ce My Heart Has a Wish That You Would Not Go. Assez étrangement, je ne me suis pas élancé directement vers ce troisième album, préférant me contenter d'une lecture d'une interview où le chanteur, souffrant des cordes vocales, insistait sur le fait qu'il n'hurlerait dès lors plus jamais, et que cette nouvelle plaque était formellement plus calme que les précédentes.
En février dernier, je vais néanmoins voir les écossais en concert, sans même écouter ce récent opus au préalable. Une bonne partie de My Heart Has a Wish That You Would Not Go figurera sur la set-list, avec un émerveillement certain à la clé, pour une quatrième claque en autant de visualisations scéniques.
"Barriers" lancinant et doux, "A life worth living" triste et fragile, "Conscious Life" ultra aérien, "Nightmares" autoritaire et posé, ou encore "The running man" déroutant, voilà globalement ce qu'il ressort de ce disque réussi et sorti dans une relative indifférence, mais attrapé en plein vol aujourd'hui.
Certes, Aereogramme s'est calmé, mais pas foncièrement au point de devenir léthargique.
Les inquiétudes n'ont donc aucune raison d'être.
Et même si le schéma de construction des titres de la formation devient reconnaissable, les émotions que ces écossais provoquent restent imparables.
Atypique sans spécialement être exclusif, Aereogramme reste un groupe hors normes à la force alchimique déboussolante.
Parfait 17/20 | par X_Cosmonaut |
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