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Often Lie

Often Lie

 Label :     Jade Tree 
 Sortie :    mardi 12 juillet 2005 
 Format :  Album / CD   

Often Lie est le parfait opposé de son prédécesseur, mais est-ce un compliment ? Car si Leave Your Name était précieux et brillant, on peut dire que ce second disque a re-calibré toute la machinerie de Denver Dalley et son Statistics. ‘Moins de plages, plus de chansons ; moins d'electro, plus d'emo...' telle pourrait être le slogan de l'autocollant que l'on pourrait coller sur le filme plastique enrobant cet album.
Dès "Final Broadcast", on constate une carence en sons ambiants et synthétiques, que l'on ne retrouvera qu'à travers certains traitements des instruments organiques (et l'intro kitsch et rien à voir de "By(e) Now"), tantôt très efficace, tantôt inintéressants. Ce qui chagrine davantage dès ce premier morceau, c'est l'écriture et le rendu ‘emo-punk pour les ados à franges' de la mélodie, et le sentiment que cette fois-ci les refrains et structures sont trop employés pour ne pas déplaire, alors qu'ils ne sont même pas employés plus que ça... Une sensation qui va nous poursuivre d'un bout à l'autre de l'album, à coups de thèmes romantiques et d'arpèges communs, surtout aux moments que l'on attendrait comme exutoires comme les explosions de guitares ou les montées de sang rythmiques ("Nobody Knows Your Name") lors du passage d'un morceau calme à un morceau plus rapide. Cela va jusqu'à en faire des titres carrément inécoutable, tels "A Forward" ou "Begging To Heard", et la plupart des autres titres souvent désagréables. Les mélodies semblent avoir tournées un peu nunuche à force de se vouloir émotionnelle, et finisse par toutes se ressembler. Il faut dire que la voix de Dalley ne transpire ni de grande tessiture ni de grand enthousiasme non plus pour éveiller un changement mélodique...

Pas plus que le bref mais charmant "Say You Will" pour nous rappeler l'efficacité simpliste des chansons les plus frappantes de Leave Your Name (style "Sing A Song"), bien qu'il soit lui aussi dépourvu d'enveloppe ambiante ; puis "By(e) Now" et le final "I0.22" pour nous confirmer que c'est dans l'instrumental que Dalley se lâche le plus. En espérant qu'il en prenne bonne note.

Un album cul-cul la praline après un album plein de promesses : cela arrive bien trop souvent...


Mauvais   5/20
par X_YoB


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