Rialto

Ceux qui ont connu l'album précédent vous le diront : c'est bien du Rialto, et du pas trop mauvais en l'occurence. Cependant, je préfère tout de suite mettre les choses au clair: cet album est quand même bien moins bon que le précédent (celui sorti en 1998). On y retrouve ces mélodies imparables, qui vous ensorcellent dès les premières notes du morceau. Mais l'ensorcellement n'arrive malheureusement jamais très bien à rester. On sent de bonnes idées, mais on sent aussi cette difficulté à bien les exploiter, à bien les étaler efficacement. En effet, souvent l'originalité sonore va se perde vers la lassitude, l'ennui total...

Heureusement...

Rialto arrive tout de même à sauver les meubles et à conserver partiellement une part de cette magie ressentie dans Rialto. On trouve de bonne productions ("London Crawling", "Three Ring Circus", "Drive", "Deep Space", "Someone That She Used To Know", "Catherine's Wheel") qu'il ne faut pas bouder trop vite. On ressent également pas mal d'influences, malgré une originalité incontestable. Notamment celle de Pulp, facilement visible sur des morceaux comme "Catherine's Wheel" (tiens c'est bizarre ce nom m'interpelle...). Charmant... Surtout si vous êtes fan de Pulp comme moi. Bref, la voix de Louis Eliot n'a pas changé, les idées et leur bonne utilisation sont un peu dans le même theme sonore, mais en un peu moins bon.
Ceci dit, y'en a qui décolle pour moins que ça !