Serge Teyssot-Gay
Silence Radio |
Label :
Barclay |
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Doit-on comparer la musique de l'album de Serge Teyssot-Gay, Silence Radio, guitariste de Noir Désir et la musique de Noir Désir ? La réponse est non, tant la musique de Serge en diffère.
Celle-ci apparaît extrêmement dépouillée, brute même, pourrait-on dire. Elle se compose uniquement de la voix roque et grondante de Serge Teyssot-Gay, qui, égrenant de fragiles accords sur sa guitare, récite plus qu'il ne chante ses propres textes à la portée apocalyptique.
Là, sur "Waiting", le verbe se fait caressant, sur "Nightmare", la voix se fait tonnerre, sur "Volcano", magnifique pièce ouvrant l'album, le propos est teinté de subtiles nuances qu'il mène à bien avec sa guitare et qui se répondent les unes aux autres pour créer une texture musicale complexe dont le résultat dénote d'une ambiance particulière.
Car là est la maturité de cet album et du propos de Teyssot-Gay, entre autre chose: la musique n'est plus conçue en terme de riffs, de rythmique, de dynamique; la musique créé et engendre des ambiances, des mondes même pourrait-on dire, qui entraînent l'auditeur vers des terres inexplorées...
Que dire des textes si ce n'est qu'ils remplissent eux aussi la fonction allouée à la musique: faire entrer l'auditeur dans un monde inconnu hanté par la folie, comme sur "Man Hunt", "Waiting", "Nightmare" ou "Virus".
Bref, un excellent album hors-norme, un peu trop court (26 min), mais qui garde toute légitimité à ce type de création
Celle-ci apparaît extrêmement dépouillée, brute même, pourrait-on dire. Elle se compose uniquement de la voix roque et grondante de Serge Teyssot-Gay, qui, égrenant de fragiles accords sur sa guitare, récite plus qu'il ne chante ses propres textes à la portée apocalyptique.
Là, sur "Waiting", le verbe se fait caressant, sur "Nightmare", la voix se fait tonnerre, sur "Volcano", magnifique pièce ouvrant l'album, le propos est teinté de subtiles nuances qu'il mène à bien avec sa guitare et qui se répondent les unes aux autres pour créer une texture musicale complexe dont le résultat dénote d'une ambiance particulière.
Car là est la maturité de cet album et du propos de Teyssot-Gay, entre autre chose: la musique n'est plus conçue en terme de riffs, de rythmique, de dynamique; la musique créé et engendre des ambiances, des mondes même pourrait-on dire, qui entraînent l'auditeur vers des terres inexplorées...
Que dire des textes si ce n'est qu'ils remplissent eux aussi la fonction allouée à la musique: faire entrer l'auditeur dans un monde inconnu hanté par la folie, comme sur "Man Hunt", "Waiting", "Nightmare" ou "Virus".
Bref, un excellent album hors-norme, un peu trop court (26 min), mais qui garde toute légitimité à ce type de création
| Excellent ! 18/20 | par AnitaDark |
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