Bush

Razorblade Suitcase

Razorblade Suitcase

 Label :     Trauma 
 Sortie :    mardi 19 novembre 1996 
 Format :  Album / CD   

La faiblesse de ce groupe est certainement sa mise en abime égocentrique, ici à son paroxysme. Jugez plutôt : groupe auto-proclamé grunge au leader minet pourvu d'une voix graveleuse. Albini au commande lorsque le quatuor avait été désigné comme un sous-Nirvana à la sortie de son premier opus. Vaughan Oliver à la conception graphique, cela ne vous dit rien, mais c'est l'homme derrière la pochette du Surfer Rosa des Pixies. Le son, seul réel interêt du cd, ressemble donc bizarrement à deux des productions les plus connues d'Albini : In Utero de Nirvana et Surfer Rosa des Pixies. Hasard ou réalité scientifique ?
Finalement un clone MTV des piliers de l'alternatif sans grande force, si ce n'est un "Swallowed" agréable, mais un reste cliché pour le moins anecdotique.


Pas terrible   9/20
par X_YoB


 Moyenne 8.67/20 

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Posté le 09 août 2005 à 13 h 52

A ce qu'il parait, le rock c'est cool quand c'est sale ... Ouais ouais, c'est cool quand c'est crade et qu'on fait genre 'j'ai la haine' au micro, et qu'on se la joue poète en chantant des trucs qui veulent rien dire.

"Personal Holloway", ça commence : un Pitt qui grogne, et là bamm on fait les méchants ... Derrière deux singles : un pas trop nul ("Greedy Fly") et un lamentable ("Swallowed" : bon pour des prépubères hystériques mâles et femelles confondus, qui s'essaient en vain à leur première galoche, cuite, pétard, ou les trois en même temps).
Derrière, on alterne du catastrophique ("Cold Contagious" tout juste chiante ; "Straight No Chaser" tout juste très chiante ; "Bonedriven" même acabit), du très mauvais ("Distant Voices" pour clore un album vulgaire de manière tout aussi ordinaire ; "Synapse" qui se veut slintienne mais bon ... ; "A Tendency To Start Fire" : je ne sais pas si c'est fait exprès, mais y'en a pas un qui est dans le temps -et vu que j'écoute des trucs ou les mecs syncopent volontairement et que j'ai 2-3 notions de solfège, je suis fortement tenté de dire que non ! "History" est lourd, mais pas dans le sens voulu) .... et enfin du pas terrible ("Mouth" pas trop mal construite ; "Communicator" assez intéressante, mais tout de même pas de quoi casser trois pates à un canard).

Alors, je brûle ce que j'ai adoré. Je lis une chronique pas franchement enchanteresse sur un album que je croyais franchement apprécier, je le réécoute ... Et là, gueule de bois, je ne retrouve rien de ce que je ressentais, le tout me parait d'une vacuité inquiétante, inspiration 0, concours avec Creed de pompages recrachages de gros clichés qui tâchent ! Et je me souviens ... c'était le Pearl Jam qui passait avant -ou après- qui me faisait frissoner, pas Bush !!

Mais comment j'ai fait pour écouter un truc pareil ??!!
Nul   3/20



Posté le 10 octobre 2005 à 12 h 23

"Greedy Fly": Belle intro bien pensée de guitare en arpège; chant presque murmuré, le morceau s'en va crescendo. Deux couplet et la suite annoncée par un pré-refrain s'envolant pour enfin monter au refrain ... où tout éclate !
Refrain entrainant entrecoupé d'un silence, s'ensuit un petit solo, et ajout d'effet electroniques.
Refrain à répétition, entrecoupé dun petit solo et de silence ; tout comme Nirvana l'eut fait dans par exemple "You Know You're Right" , mais reprise de la base du grunge ; avec guitares saturées solo reprenant la voix principale ; puis retour au refrain sous la houlette de la basse.
"Swallowed": Départ à la "Lithium" de Nirvana, pour partir sur un refrain surmonté d'une belle guitare lead, profitant bien de quelques harmoniques. Retour au couplet mené par la basse et des guitares saturées ; pont entrecoupant le morceau suivi d'un solo lead évidemment.
Puis retour à un couplet mené par des guitares et un chant murmuré. La basse les rejoint, pour repartir sur un refrain et outro.
"Mouth": Voilà un morceau bien beau ...Ce que j'apprécie dans les groupes de rock, c'est quand ils peuvent se passer de leurs guitares comme élément principal.
ce titre, muni d'une bonne rythmique et bourré d'effets électroniques, nous est balladé par la voix du chanteur qui entre en fondu.
On remarquera une guitare très timide, aux notes hautes, mais qui entre parfaitement dans l'atmosphère du morceau. Bref, pour moi ça ferait une superbe musique de film.

Voilà en gros , c'est du Nirvana modernisé ... et je dis Nirvana, parce que Nirvana étaient les premiers à être connus, à être commercialisés et médiatisés de la sorte.
Imaginons que Bush ait été les pionniers médiatisés du grunge ?

Je regrette les mots crus de la chronique précédente, il semble que les gens qui ne connaissant pas vraiment le grunge, le juge un peu vite ...
Si on aime pas, tant pis, on passe son chemin.
Mais pour les fans de grunge, cet album est sans doute un bel ajout à leur collection, sans oublier évidemment Sixteen Stone.
Sympa   14/20







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