Venetian Snares
Rossz Csillag Alatt Született |
Label :
Planet Mu |
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Et voilà, ça recommence...
J'explique: je voulais chroniquer l'album de Venetian Snares dont je tairai le nom pour des raisons compréhensibles de paresse articulatoire (et puis au pire, vous n'avez qu'à regarder plus haut, non pas Planet Mu, ça c'est le label, plus haut... non pas Venetian Snares, juste en dessous, oui c'est ça... à vos souhaits, hum...), et comme d'habitude, à chaque fois que je veux chroniquer un album, je l'écoute en même temps histoire de me (re)mettre dans le bain.
Oui mais là, c'est un peu dur, parce que le petit Aaron Funk, il fait rien pour nous faciliter la tâche, déjà que les titres de ses morceau sont imprononçables, il s'arrange pour nous pondre un petit bijou sorti de nulle part, un album qui vous embarque dès les premières secondes pour ne plus vous lâcher ensuite, un album qui vous remue, quite à ne pas vous ménager (et Dieu, en lequel je ne crois pas, sait à quel point Funk est doué pour ne pas vous ménager)... Ah, mais "Hajnal" vient de commencer, et je me vois dans l'obligation de stopper momentanément ma chronique. Ouais c'est beau, hein... ces violons dignes d'un orchestre hongrois du début du siècle... D'ailleurs il parait que c'est en allant en Hongrie qu'Aaron a eu l'idée de cet abum, mélange improbable de musique classique et de drum'n'bass (le premier qui me parle de Matrix sort immédiatement). Pour vous faire une idée plus précise, il faudrait imaginer Bartòk après un shoot à l'acide, qui aurait demandé à Squarepusher de remixer ses oeuvres (oui, il faut un peu d'imagination). Ajoutez à cela un femme qui raconte son rapport aux pigeons (!!!) et philosophe sur le bonheur dans deux morceaux, ainsi qu'un sample magnifique de Billie Holliday sur "Öngyilkos Vasárnap" (merci, mais je ne suis pas enrhumé) plus des touches jazzy par-ci par-là, et vous devriez commencer à vous poser des questions.
Alors, évidemment ça reste du Venetian Snares, en gros, quand il part dans ses délires bruitistes, il y va franco et se contrefout totalement de lésions auditives qu'ils pourraient entrainer chez l'auditeur, qui de toute façons ne demande que ça. Cependant on notera quand même une tendance à l'adoucissement par rapport à ses précédentes oeuvres : la plupart des morceaux ne partent pas tout de suite ("Hajnal" n'explose que vers 3-4 minutes) et il y a des interludes douces et reposantes, et même de morceaux presques normaux (oui oui !), j'en veux pour preuve le magnifique "Szamár Madár", au ton épique sans jamais être pompeux, et au rythme retenu (oui alors quand je dis retenu, c'est pour un album de Venetian Snares hein, c'est pas du... euh, enfin c'est du Venetian Snares quoi). Du coup l'album est largement et "facilement" écoutable en une fois, ce qui n'est jamais évident avec Aaron Funk.
Bref, un album sur les pigeons mais pas pour les pigeons.
J'explique: je voulais chroniquer l'album de Venetian Snares dont je tairai le nom pour des raisons compréhensibles de paresse articulatoire (et puis au pire, vous n'avez qu'à regarder plus haut, non pas Planet Mu, ça c'est le label, plus haut... non pas Venetian Snares, juste en dessous, oui c'est ça... à vos souhaits, hum...), et comme d'habitude, à chaque fois que je veux chroniquer un album, je l'écoute en même temps histoire de me (re)mettre dans le bain.
Oui mais là, c'est un peu dur, parce que le petit Aaron Funk, il fait rien pour nous faciliter la tâche, déjà que les titres de ses morceau sont imprononçables, il s'arrange pour nous pondre un petit bijou sorti de nulle part, un album qui vous embarque dès les premières secondes pour ne plus vous lâcher ensuite, un album qui vous remue, quite à ne pas vous ménager (et Dieu, en lequel je ne crois pas, sait à quel point Funk est doué pour ne pas vous ménager)... Ah, mais "Hajnal" vient de commencer, et je me vois dans l'obligation de stopper momentanément ma chronique. Ouais c'est beau, hein... ces violons dignes d'un orchestre hongrois du début du siècle... D'ailleurs il parait que c'est en allant en Hongrie qu'Aaron a eu l'idée de cet abum, mélange improbable de musique classique et de drum'n'bass (le premier qui me parle de Matrix sort immédiatement). Pour vous faire une idée plus précise, il faudrait imaginer Bartòk après un shoot à l'acide, qui aurait demandé à Squarepusher de remixer ses oeuvres (oui, il faut un peu d'imagination). Ajoutez à cela un femme qui raconte son rapport aux pigeons (!!!) et philosophe sur le bonheur dans deux morceaux, ainsi qu'un sample magnifique de Billie Holliday sur "Öngyilkos Vasárnap" (merci, mais je ne suis pas enrhumé) plus des touches jazzy par-ci par-là, et vous devriez commencer à vous poser des questions.
Alors, évidemment ça reste du Venetian Snares, en gros, quand il part dans ses délires bruitistes, il y va franco et se contrefout totalement de lésions auditives qu'ils pourraient entrainer chez l'auditeur, qui de toute façons ne demande que ça. Cependant on notera quand même une tendance à l'adoucissement par rapport à ses précédentes oeuvres : la plupart des morceaux ne partent pas tout de suite ("Hajnal" n'explose que vers 3-4 minutes) et il y a des interludes douces et reposantes, et même de morceaux presques normaux (oui oui !), j'en veux pour preuve le magnifique "Szamár Madár", au ton épique sans jamais être pompeux, et au rythme retenu (oui alors quand je dis retenu, c'est pour un album de Venetian Snares hein, c'est pas du... euh, enfin c'est du Venetian Snares quoi). Du coup l'album est largement et "facilement" écoutable en une fois, ce qui n'est jamais évident avec Aaron Funk.
Bref, un album sur les pigeons mais pas pour les pigeons.
Parfait 17/20 | par Burette |
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