Gang Of Four
Entertainment ! |
Label :
EMI |
||||
Monstrueux.
De ces albums dont on sait très pertinemment que, dès les premières notes, ils vont bouleverser à jamais toute vision quelle qu'elle fut de la musique. A ce titre, tout d'abord, on peut déjà lui donner nom de chef-d'oeuvre.
On comprend en effet que dès "Ether", très bon rock urgent martyrisé par la batterie qui semble tout ignorer de l'auditeur qui vient à peine de poser le disque sur sa platine, dès ce premier titre que les mecs ont créé ce genre si recherché après ça, en pleine tourmente post-punk: punk mais funk ! Le punk pour un peu ici nous fait donc sourire, impossible -testé cliniquement- de rester en place, sans rage et sans se dire que comme très peu de groupes, ils ont créé à eux seuls une petite révolution musicale, un nouveau genre, un style sans complexe et grandiose dans ces arrangements. Combien de groupes peuvent prétendre à avoir créer un style aussi inespéré et maîtrisé, sans aucune comparaison possible, sauf ultérieure ?
Du punk oui ! Quasi éructé ("Guns Before Butter") dont le titre nous force à nous arrêter sur l'engagement marxiste du groupe, qui semble tout essayer des possibilités sonores de leur invention groovy politisé: à noter aussi qu'en plus de la qualité musicale, de leur engagement, leur pochette est aussi drôle que cynique.
Des jouissances langagières de "I Found That Essence Rare" à celles "Natural's Not In It", Gang of Four révise notre connaissance de la musique anglaise, lui donnant ce son de guitares jamais autant appuyées et foisonnant de richesses diverses.
Après un facile "Not Great Men" qui ferait dancer même les plus indigents culturellement amateurs des dance-floors, les Gang Of Four choisissent un titre ultime, qui accèlère encore un peu plus les battements de coeur et nous laissent à peine le temps d'esquisser quelques larmes sur ces 4 minutes de rage indépassables: "Damaged Good" et son choeur désespéré. Qui ne s'arrête vraiment qu'avec le groove tendu de "Return The Gift". Pourtant je pense ne pas faire de caprice en placant presque au même niveau que "Damaged Good" le pertinent "5.45", punk dans l'âme.
A noter au passage l'excellence de titres quasi-post-rock comme "At Home He's A Tourist", "Anthrax" ou "Contract" ou les paroles d'un "Glass" qui ne peuvent manquer à votre attention:
"I'm so restless. I'm bored as a cat". Encore une chanson parfaite un jour de pluie, un jour d'ennui.
A noter que vous pouvez vous procurer l'extension d'Entertainment de 3 titres supplémentaires depuis 1995 (avec "Outside The Trains Don't Run On Time", "He'd Send In The Army" et "It's Her Factory"), si vous doutez du reste de la discographie du groupe.
A mettre impérativement sur "repeat" continuel si vous cherchez encore un album à pouvoir écouter toute la journée sans faiblir.
De ces albums dont on sait très pertinemment que, dès les premières notes, ils vont bouleverser à jamais toute vision quelle qu'elle fut de la musique. A ce titre, tout d'abord, on peut déjà lui donner nom de chef-d'oeuvre.
On comprend en effet que dès "Ether", très bon rock urgent martyrisé par la batterie qui semble tout ignorer de l'auditeur qui vient à peine de poser le disque sur sa platine, dès ce premier titre que les mecs ont créé ce genre si recherché après ça, en pleine tourmente post-punk: punk mais funk ! Le punk pour un peu ici nous fait donc sourire, impossible -testé cliniquement- de rester en place, sans rage et sans se dire que comme très peu de groupes, ils ont créé à eux seuls une petite révolution musicale, un nouveau genre, un style sans complexe et grandiose dans ces arrangements. Combien de groupes peuvent prétendre à avoir créer un style aussi inespéré et maîtrisé, sans aucune comparaison possible, sauf ultérieure ?
Du punk oui ! Quasi éructé ("Guns Before Butter") dont le titre nous force à nous arrêter sur l'engagement marxiste du groupe, qui semble tout essayer des possibilités sonores de leur invention groovy politisé: à noter aussi qu'en plus de la qualité musicale, de leur engagement, leur pochette est aussi drôle que cynique.
Des jouissances langagières de "I Found That Essence Rare" à celles "Natural's Not In It", Gang of Four révise notre connaissance de la musique anglaise, lui donnant ce son de guitares jamais autant appuyées et foisonnant de richesses diverses.
Après un facile "Not Great Men" qui ferait dancer même les plus indigents culturellement amateurs des dance-floors, les Gang Of Four choisissent un titre ultime, qui accèlère encore un peu plus les battements de coeur et nous laissent à peine le temps d'esquisser quelques larmes sur ces 4 minutes de rage indépassables: "Damaged Good" et son choeur désespéré. Qui ne s'arrête vraiment qu'avec le groove tendu de "Return The Gift". Pourtant je pense ne pas faire de caprice en placant presque au même niveau que "Damaged Good" le pertinent "5.45", punk dans l'âme.
A noter au passage l'excellence de titres quasi-post-rock comme "At Home He's A Tourist", "Anthrax" ou "Contract" ou les paroles d'un "Glass" qui ne peuvent manquer à votre attention:
"I'm so restless. I'm bored as a cat". Encore une chanson parfaite un jour de pluie, un jour d'ennui.
A noter que vous pouvez vous procurer l'extension d'Entertainment de 3 titres supplémentaires depuis 1995 (avec "Outside The Trains Don't Run On Time", "He'd Send In The Army" et "It's Her Factory"), si vous doutez du reste de la discographie du groupe.
A mettre impérativement sur "repeat" continuel si vous cherchez encore un album à pouvoir écouter toute la journée sans faiblir.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Serket |
Posté le 13 juillet 2005 à 18 h 02 |
Gang Of Four est un groupe qui fait partie de ceux qui ont changé ma conception de la musique, et "Entertainement" est pour moi leur meilleur album.
Et je pense que je ne suis pas le seul, d'ailleurs dans la réediction de cet album, on peut lire dans le livret du CD les points de vue de plusieurs artistes ayant été influencés par leur musique, de Flea des R.H.C.P., à Michael Stipe de R.E.M., en passant par le chanteur de Tad.
Tout y est pour faire un album génialissime, et le nombre de fois que j'ai écouté cet album est maitenent difficile à compter !
J'aimerais citer les meilleurs morceaux de cet album, mais c'est impossible de le faire tellement il est rempli de bonnes choses, même la pochette ne laisse rien à redire. Bref, un album à écouter au plus vite.
(Je ne peux en dire plus, car je crois ne plus être objectif, tant cet album est important à mes yeux)
Et je pense que je ne suis pas le seul, d'ailleurs dans la réediction de cet album, on peut lire dans le livret du CD les points de vue de plusieurs artistes ayant été influencés par leur musique, de Flea des R.H.C.P., à Michael Stipe de R.E.M., en passant par le chanteur de Tad.
Tout y est pour faire un album génialissime, et le nombre de fois que j'ai écouté cet album est maitenent difficile à compter !
J'aimerais citer les meilleurs morceaux de cet album, mais c'est impossible de le faire tellement il est rempli de bonnes choses, même la pochette ne laisse rien à redire. Bref, un album à écouter au plus vite.
(Je ne peux en dire plus, car je crois ne plus être objectif, tant cet album est important à mes yeux)
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 12 février 2006 à 01 h 00 |
Que tous les amateurs des nouveaux groupes en 'The', hypes à mort et avec un son tout à fait inédits se nettoient bien les oreilles et reviennent à la base, à la source, aux références. De Bloc Party à Franz Ferdinand en passant par Radio 4 leur plagieur officiel, Gang Of Four est un groupe incontournable.
1977, quatre jeunes étudiants anglais dans la ville de Leeds, quatre musiciens provenant de la fameuse working class anglaise décident de former un groupe. Jon King au chant, Andy Gill a la guitare, Dave Allen à la basse, et Hugo Burnham à la batterie.
En pleine vague punk, Gang Of Four couple un son résolument punk, bruitiste et minimaliste grâce aux cordes joues abruptes, avec une majeure influence funky. On ajoute à cela les compositions bases sur les ruptures et l'urgence qui fait basculer Gang Of Four dans la majeure mouvance post-punk. On saupoudre le tout du chant de Jon King que l'on a toujours rapproche de celui de Mark E. Smith de The Fall.
Gang Of Four ne serait pas Gang Of Four sans son engagement politique. Les chansons sont parsemées de textes d'idéaux politiques, de critiques de la Grande-Bretagne, du Tchatcherisme etc. Le nom du Gang Of Four provient d'ailleurs d'une faction communiste de l'époque.
Le sommet de leur carrière sera leur premier album, l'éternel classique Entertainment !, brique de base de très nombreux groupes qui se seront inspirés allègrement de ce son fantastique qui régit cet album résolument post-punk. L'entrée magistrale sur "Ether", les titres majeurs "Anthrax", "Not Great Men" ou "At Home He's A Tourist" font de Entertainment ! un must have.
La suite de la carrière de Gang Of Four sera inégale, tantôt bon, tantôt beaucoup moins bon. Mais aucun album n'atteindra la réussite de leur premier opus.
1977, quatre jeunes étudiants anglais dans la ville de Leeds, quatre musiciens provenant de la fameuse working class anglaise décident de former un groupe. Jon King au chant, Andy Gill a la guitare, Dave Allen à la basse, et Hugo Burnham à la batterie.
En pleine vague punk, Gang Of Four couple un son résolument punk, bruitiste et minimaliste grâce aux cordes joues abruptes, avec une majeure influence funky. On ajoute à cela les compositions bases sur les ruptures et l'urgence qui fait basculer Gang Of Four dans la majeure mouvance post-punk. On saupoudre le tout du chant de Jon King que l'on a toujours rapproche de celui de Mark E. Smith de The Fall.
Gang Of Four ne serait pas Gang Of Four sans son engagement politique. Les chansons sont parsemées de textes d'idéaux politiques, de critiques de la Grande-Bretagne, du Tchatcherisme etc. Le nom du Gang Of Four provient d'ailleurs d'une faction communiste de l'époque.
Le sommet de leur carrière sera leur premier album, l'éternel classique Entertainment !, brique de base de très nombreux groupes qui se seront inspirés allègrement de ce son fantastique qui régit cet album résolument post-punk. L'entrée magistrale sur "Ether", les titres majeurs "Anthrax", "Not Great Men" ou "At Home He's A Tourist" font de Entertainment ! un must have.
La suite de la carrière de Gang Of Four sera inégale, tantôt bon, tantôt beaucoup moins bon. Mais aucun album n'atteindra la réussite de leur premier opus.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 09 juillet 2006 à 22 h 04 |
Tout a déjà été dit, mais je vais enfoncer le clou. Cet album est un chef-d'oeuvre ! Quarante minutes (sans les bonus) au rythme plus qu'entraînant, qui laissent l'auditeur sans répit. Mais de toute façon, on ne ressent pas le besoin de souffler tant l'album est accrocheur. Les douze chansons de l'album original sont toutes excellentes, avec leurs guitares tranchantes et leurs paroles non dénuées d'une certaine verve satirique, à part peut être deux ou trois titres qui sont... tout simplement exceptionnels ! J'ai nommé "Damaged Goods", "At Home He's A Tourist" (mention spéciale pour le refrain !) et "5:45", qu'on peut écouter en boucle -comme tout l'album, d'ailleurs- sans éprouver la moindre lassitude. Chose rare !
Quant aux bonus du CD (3 titres, 10 minutes), ils sont eux aussi excellents, à part peut-être "He'd Send In The Army" qui est un peu moins incisive que les autres titres présents sur le disque.
Inutile de parler de l'énorme influence de ce disque intemporel sur la scène actuelle, d'autres l'ont fait avant moi...
Entertainment ! est vraiment un album à mettre entre toutes les mains, ou plutôt, sur toutes les platines.
Quant aux bonus du CD (3 titres, 10 minutes), ils sont eux aussi excellents, à part peut-être "He'd Send In The Army" qui est un peu moins incisive que les autres titres présents sur le disque.
Inutile de parler de l'énorme influence de ce disque intemporel sur la scène actuelle, d'autres l'ont fait avant moi...
Entertainment ! est vraiment un album à mettre entre toutes les mains, ou plutôt, sur toutes les platines.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 24 décembre 2006 à 19 h 13 |
Sans ce groupe anglais (et ce disque), ni les Red Hot Chili Peppers, ni R.E.M., ni Nirvana, ni U2 n'existeraient. Là, ça calme direct, pas vrai ? Et c'est tout à fait avéré.
Gang Of Four (pour aller plus vite, je dirai GO4, ok ?) est un groupe de new wave. Attendez, ne partez pas !
Tout en étant de la new wave, GO4 ne comporte aucun clavier, même pas piano. Juste une guitare, une basse, une batterie, un chanteur, c'est tout, that's all folks. Un groupe tellement vindicatif, anarchiste, virulent, engagé, que les critiqes anglais les qualifièrent de maoïstes !!! Il faut dire que la couleur de la pochette du disque (et les méchants cartoons situationnistes qui l'illustrent - je laisse la surprise de leur signification à ceux qui écouteront ce disque) annonce la couleur: rouge profond, saignant, sans pitié.
12 titres (pour 40 minutes) de méchanceté sans répit, de constat cinglant sur la société actuelle (enfin, de la fin des années 70, en Angleterre, surtout - vous savez, Miss Maggie, tout ça...).
"At Home He's A Tourist", "Damaged Goods" (qui n'a jamais entendu Jon King chanter 'your kiss so sweet, your sweat so sour' ? paroles assez double-sens, d'ailleurs), "Anthrax ('love like a case of anthrax, that's something I don't want to catch'), "I Found That Essence Rare"... rien que des titres explosifs, guitare cisaillée, basse martelée, groovy. La basse sur "Damaged Goods" et "Ether" est incroyable.
Chant de forcené, sans pour autant être irritant et poussé à l'extrême.
Paroles assez recherchées, par exemple, sur "I Found That Essence Rare", le premier couplet, que je reproduit intégralement (il n'est pas long) :
"Aim for the body rare, you'll see on TV
The worst thing in 1954 was the bikini
See the girl on the TV dressed in a bikini
She doesn't think so but she's dressed for the H bomb"
Pas très subtil, OK, mais ça donne à refléchir.
Pour finir, les explications sur ce que j'avance en début de chronique: dans la réédition CD, il y à plusieurs textes. Un de Michael Stipe qui avoue avoir pompé GO4 pour R.E.M.
Un de Tad Doyle, pote de Kurt Cobain, qui vit GO4 à Seattle (avec Kurt) et en sortira marqué. Kurt aussi.
Un de Flea, bassiste des Red Hot Chili Peppers, qui avoua qu'ayant découvert ce disque jeunot, il en sortira profondément marqué. Le disque qui lui a donné envie de sauter à pieds joints en l'air, de baiser, de se conduire comme un dingue, et, accessoirement, de faire de la musique, et plus précisément de la basse. Il dit deux choses : quand quelqu'un lui demande d'où vient le son des RHCP, il s'empresse de lui faire écouter "Not Great Men", du disque des GO4... et, seconde chose, quand il entendit The Edge (guitariste de U2) proclamer des influences blues, il rit, car, en fait, U2 est un total copiage, pour la guitare, du style de Andy Gill chez GO4.
Ecoutez n'importe quel U2 (au pif, "I Will Follow") et, au hasard, "Ether", des GO4 (sur ce disque mémorable), et constatez par vous-même...
Entertainment !, un disque qui ne vous plaira pas forcément à la première écoute (comme ce fut le cas pour moi, il me fallut cinq écoutes forcées pour apprivoiser ce disque), mais, une fois apprécié, il ne vous sera que très difficile de vous en passer. Et, en cas de crise de rage, de pétage de plomb à craindre, vite, GO4, et ça passe... la frustration passe par cette musique de total énervement social.
Les Olivier Besancenot du rock. Rouge profond, en anglais, Deep Purple de la new wave, pour me permettre ce jeu de mots foireux ?
Gang Of Four (pour aller plus vite, je dirai GO4, ok ?) est un groupe de new wave. Attendez, ne partez pas !
Tout en étant de la new wave, GO4 ne comporte aucun clavier, même pas piano. Juste une guitare, une basse, une batterie, un chanteur, c'est tout, that's all folks. Un groupe tellement vindicatif, anarchiste, virulent, engagé, que les critiqes anglais les qualifièrent de maoïstes !!! Il faut dire que la couleur de la pochette du disque (et les méchants cartoons situationnistes qui l'illustrent - je laisse la surprise de leur signification à ceux qui écouteront ce disque) annonce la couleur: rouge profond, saignant, sans pitié.
12 titres (pour 40 minutes) de méchanceté sans répit, de constat cinglant sur la société actuelle (enfin, de la fin des années 70, en Angleterre, surtout - vous savez, Miss Maggie, tout ça...).
"At Home He's A Tourist", "Damaged Goods" (qui n'a jamais entendu Jon King chanter 'your kiss so sweet, your sweat so sour' ? paroles assez double-sens, d'ailleurs), "Anthrax ('love like a case of anthrax, that's something I don't want to catch'), "I Found That Essence Rare"... rien que des titres explosifs, guitare cisaillée, basse martelée, groovy. La basse sur "Damaged Goods" et "Ether" est incroyable.
Chant de forcené, sans pour autant être irritant et poussé à l'extrême.
Paroles assez recherchées, par exemple, sur "I Found That Essence Rare", le premier couplet, que je reproduit intégralement (il n'est pas long) :
"Aim for the body rare, you'll see on TV
The worst thing in 1954 was the bikini
See the girl on the TV dressed in a bikini
She doesn't think so but she's dressed for the H bomb"
Pas très subtil, OK, mais ça donne à refléchir.
Pour finir, les explications sur ce que j'avance en début de chronique: dans la réédition CD, il y à plusieurs textes. Un de Michael Stipe qui avoue avoir pompé GO4 pour R.E.M.
Un de Tad Doyle, pote de Kurt Cobain, qui vit GO4 à Seattle (avec Kurt) et en sortira marqué. Kurt aussi.
Un de Flea, bassiste des Red Hot Chili Peppers, qui avoua qu'ayant découvert ce disque jeunot, il en sortira profondément marqué. Le disque qui lui a donné envie de sauter à pieds joints en l'air, de baiser, de se conduire comme un dingue, et, accessoirement, de faire de la musique, et plus précisément de la basse. Il dit deux choses : quand quelqu'un lui demande d'où vient le son des RHCP, il s'empresse de lui faire écouter "Not Great Men", du disque des GO4... et, seconde chose, quand il entendit The Edge (guitariste de U2) proclamer des influences blues, il rit, car, en fait, U2 est un total copiage, pour la guitare, du style de Andy Gill chez GO4.
Ecoutez n'importe quel U2 (au pif, "I Will Follow") et, au hasard, "Ether", des GO4 (sur ce disque mémorable), et constatez par vous-même...
Entertainment !, un disque qui ne vous plaira pas forcément à la première écoute (comme ce fut le cas pour moi, il me fallut cinq écoutes forcées pour apprivoiser ce disque), mais, une fois apprécié, il ne vous sera que très difficile de vous en passer. Et, en cas de crise de rage, de pétage de plomb à craindre, vite, GO4, et ça passe... la frustration passe par cette musique de total énervement social.
Les Olivier Besancenot du rock. Rouge profond, en anglais, Deep Purple de la new wave, pour me permettre ce jeu de mots foireux ?
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 11 décembre 2007 à 02 h 17 |
Dans la série des grands disques en avance sur leur temps, précurseurs d'un nouveau courant musical, j'ai nommé 'Gang Of Four' avec cet album (leur premier et cultissime opus) sorti en 1979, qui va révolutionner la musique "rock", punk de l'époque.
Punk is dead! Place au "Post-Punk" avec ses rythmes endiablés issus du Funk.
Une basse terriblement groovy, une guitare incisive, cinglante, un chant désinvolte des textes critiques ne se prenant pas au sérieux. Tous les ingrédients sont réunis pour que la mayonnaise prenne, nous attire, nous piège dans ce son entêtant.
Tous les morceaux sont bons, rien à mettre de côté, impossible de sortir un morceau, de l'élever face à un autre. Un disque censé, construit, diablement efficace, jouissif d'originalité.
Un classique novateur, intense, accrocheur, dansant...
Ce disque qui fera de nombreux adeptes (et ce, jusqu'à nos jours) restera une des influences majeures dans le monde du Rock.
Exaltant.
Punk is dead! Place au "Post-Punk" avec ses rythmes endiablés issus du Funk.
Une basse terriblement groovy, une guitare incisive, cinglante, un chant désinvolte des textes critiques ne se prenant pas au sérieux. Tous les ingrédients sont réunis pour que la mayonnaise prenne, nous attire, nous piège dans ce son entêtant.
Tous les morceaux sont bons, rien à mettre de côté, impossible de sortir un morceau, de l'élever face à un autre. Un disque censé, construit, diablement efficace, jouissif d'originalité.
Un classique novateur, intense, accrocheur, dansant...
Ce disque qui fera de nombreux adeptes (et ce, jusqu'à nos jours) restera une des influences majeures dans le monde du Rock.
Exaltant.
Excellent ! 18/20
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