Zoot Woman

Stuart Price and the Blake Bros.

Mais qu'ils sont beaux, mais qu'ils sont grands.
Dans leur habit de lumière, les amis des eighties accumulent les plus gros clichés de l'electro-pop de leur adolescence (enfance ?).

Facile à l'écoute, facile à la danse mais facile aussi, la (bof) reprise de "The Model" façon: "regardez, il est trop évident le titre de notre album !"

Quoi qu'il en soit, peu après Les Rythmes Digitales, Jacques Lu Cont nous prouve qu'il ne se trompait pas, le revival était bien en route. Et on peut aisément imaginer que cet album a posé une des premières pierres à cet édifice tant les singles sont des bombes à l'efficacité improbable au vu de leur format inhabituel.
Et si ce n'est cet album, c'est bien Stuart Price...

Seul regret ? L'absence complète d'autodérision, de recul et d'ironie. Sans ces ingrédients indispensables dans une telle démarche, l'album aurait pu être une référence incontournable. Un hommage humble et surtout complètement honnête. A tel point que "Losing Sight" approche dangereusement le délicat Spandau Ballet... Aouch !