The Bees
Free The Bees |
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Abbey Road est sans nul doute le studio d'enregistrement le plus chargé de sensibilité pop, d'émanations groovy, d'effluves narcoleptique, de parfums acidulés, brefs d'arômes et de saveurs musicales emblématiques de la glorieuse époque beatlesienne, parmi tous ceux que compte actuellement l'Angleterre. Chaque musicien ou amateur invétéré d'hymnes pop historique rêvent de pénétrer dans le Saint du Saint, l'espace d'un instant, juste pour le symbole. Et bien Paul Butler et Aaron Fletcher se sont eux payés une cure dans ce temple de la Musique, histoire de donner suite à leur plutôt agréable premier album, Sunshine Hit Me. Profitant de l'atmosphère ô combien favorable régnant dans les locaux anglais, les deux complices ont laissés libre court à leur fantaisies décalées, à leurs amour pour les compositions épiques et à leurs bouillonnante soif de luxure et, bon an mal an, ont finit par accoucher d'un album admirablement rétro, où se côtoient sans vergogne l'acid-pop des Beach Boys, la décadence folk des Byrd, le souffle aride de Moriccone et les chorales et orgues ronflants de l'époque Big Band.
Ayant réunit pour l'occasion un cortége multicolore de musiciens en tout genre, les natifs de l'île de Wight ont développé sur ce Free The Bees une musique bigarrée, se frayant un chemin, hors des sentiers, malgré les nombreuses balises et références décelables à la première écoute, coupant à travers les champs folk sur un "It isn't exact", fabuleuse comptine ourlée et apaisante, se roulant dans la fange, le sourire aux lèvres, au détour du revanchard hymne pop-rock bouillant "Horsemen", pour s'adonner finalement à des jeux rêveurs à flanc de falaises, sur le syncopé et jazzy "March of the Bees", sorte d'aboutissement au pèlerinage bucolique et facétieux en terre pop, entamé pour le meilleur et pour le pire, mais surtout pour le plaisir, par deux joyeux auteurs- compositeurs-butineurs.
Ayant réunit pour l'occasion un cortége multicolore de musiciens en tout genre, les natifs de l'île de Wight ont développé sur ce Free The Bees une musique bigarrée, se frayant un chemin, hors des sentiers, malgré les nombreuses balises et références décelables à la première écoute, coupant à travers les champs folk sur un "It isn't exact", fabuleuse comptine ourlée et apaisante, se roulant dans la fange, le sourire aux lèvres, au détour du revanchard hymne pop-rock bouillant "Horsemen", pour s'adonner finalement à des jeux rêveurs à flanc de falaises, sur le syncopé et jazzy "March of the Bees", sorte d'aboutissement au pèlerinage bucolique et facétieux en terre pop, entamé pour le meilleur et pour le pire, mais surtout pour le plaisir, par deux joyeux auteurs- compositeurs-butineurs.
Bon 15/20 | par Funny Valentine |
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