Le Klub Des Loosers
Le Chat Et Autres Histoires |
Label :
Ombrage Éditions |
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Argh, je ne voulais vraiment pas la faire, celle-là!
Car oui, je me retrouve à chroniquer un disque du Klub des Loosers en vitesse juste pour pouvoir le mettre dans les tops de fin d'années. Le problème, c'est qu'un disque du Klub des Loosers, ça s'écoute attentivement, ça se savoure, et ce n'est qu'au bout d'un moment d'imprégnation qu'on en mesure toute la saveur, amère avec un arrière goût d'acide, forcément, derrière la construction musicale et les punchlines.
Le souci, c'est que je n'ai pas le temps de faire ça avant d'écrire ce texte si je veux mettre ce disque de mon top, hors vu comme c'est parti, il risque de m'accompagner longtemps comme tous ceux du Klub. Je vais donc devoir le décrire en surface et lui donner une note qui ne reflétera sûrement pas très bien ce que j'en pense d'ici un an ou deux. Merde.
Alors, pourquoi je veux mettre ce disque dans mon top? Juste parce que j'aime le travail de Fuzati? Un peu, déjà, surtout qu'on est avec le MC en terrain connu, des tranches de vies sur un ton misanthrope, assorties de punchlines de haut niveau, flow bien maitrisé, depuis le temps, avec un style parfaitement reconnaissable. La différence, c'est qu'après avoir fait un album très clairement electro hip hop avec son comparse Orgasmic et tourné avec un groupe live, l'artiste a lâché les boucles jazzy pour basculer assez complètement dans l'indie pop, et le fait bien. Je tique un peu sur quelques refrains au vocoder façon années 80, mais au-delà de ça, l'album est musicalement très cohérent, avec une bonne base de piano sur laquelle chaque instrument (au sens large, beats et vocals compris) vient enrichir le morceau. C'est donc, peut-être, l'album du Klub le plus musical, et le plus pop aussi, avec pas mal de refrains à chanter. C'est au moins un point qui le rend intéressant.
Pour ce qui est de l'écriture, on est certes en terrain connu, on repère ici où là des observations sociales, des critiques du monde du travail, de la vie de couple, du hip hop et de l'humanité en générale, qui renvoient à ce qu'a pu faire Fuzati jusque-là. Quant à dire s'il tourne en rond et se répète ou s'il s'améliore, je manque malheureusement de recul.
Alors merde, allons-y. Encore un album du Klub Des Loosers qui me plait et qui me suivra certainement longtemps. Alors laissons l'objectivité au placard et notons à l'affect. Rien ne dit que, d'ici quelques temps, je trouverai la note pas assez élevée...
Car oui, je me retrouve à chroniquer un disque du Klub des Loosers en vitesse juste pour pouvoir le mettre dans les tops de fin d'années. Le problème, c'est qu'un disque du Klub des Loosers, ça s'écoute attentivement, ça se savoure, et ce n'est qu'au bout d'un moment d'imprégnation qu'on en mesure toute la saveur, amère avec un arrière goût d'acide, forcément, derrière la construction musicale et les punchlines.
Le souci, c'est que je n'ai pas le temps de faire ça avant d'écrire ce texte si je veux mettre ce disque de mon top, hors vu comme c'est parti, il risque de m'accompagner longtemps comme tous ceux du Klub. Je vais donc devoir le décrire en surface et lui donner une note qui ne reflétera sûrement pas très bien ce que j'en pense d'ici un an ou deux. Merde.
Alors, pourquoi je veux mettre ce disque dans mon top? Juste parce que j'aime le travail de Fuzati? Un peu, déjà, surtout qu'on est avec le MC en terrain connu, des tranches de vies sur un ton misanthrope, assorties de punchlines de haut niveau, flow bien maitrisé, depuis le temps, avec un style parfaitement reconnaissable. La différence, c'est qu'après avoir fait un album très clairement electro hip hop avec son comparse Orgasmic et tourné avec un groupe live, l'artiste a lâché les boucles jazzy pour basculer assez complètement dans l'indie pop, et le fait bien. Je tique un peu sur quelques refrains au vocoder façon années 80, mais au-delà de ça, l'album est musicalement très cohérent, avec une bonne base de piano sur laquelle chaque instrument (au sens large, beats et vocals compris) vient enrichir le morceau. C'est donc, peut-être, l'album du Klub le plus musical, et le plus pop aussi, avec pas mal de refrains à chanter. C'est au moins un point qui le rend intéressant.
Pour ce qui est de l'écriture, on est certes en terrain connu, on repère ici où là des observations sociales, des critiques du monde du travail, de la vie de couple, du hip hop et de l'humanité en générale, qui renvoient à ce qu'a pu faire Fuzati jusque-là. Quant à dire s'il tourne en rond et se répète ou s'il s'améliore, je manque malheureusement de recul.
Alors merde, allons-y. Encore un album du Klub Des Loosers qui me plait et qui me suivra certainement longtemps. Alors laissons l'objectivité au placard et notons à l'affect. Rien ne dit que, d'ici quelques temps, je trouverai la note pas assez élevée...
Parfait 17/20 | par Blackcondorguy |
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