Silvain Vanot
Silvain Vanot |
Label :
Weekend |
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Le disque commence assez puissamment avec deux morceaux assez chargés en guitares lourdes et revêches. "Sous Ta Fenêtre" sonne telle une lente météo d'un mois de novembre installée en plein mois d'août, là, avec un chant en errance dans une brume de désespérance. Les guitares continuent de rugir dès que "Un Jour Se Lève" se pointe à son tour, dans ses nuancements électrifiés, comme du Neil Young en phase électrique avec des grosses enceintes réglées à bloc.
Il y a vingt quatre ans, sort ce premier album de cet admirateur du Loner, de Bob Dylan, de Johnny cash et des Rolling Stones. Figure une reprise de "Lacrime" de ces derniers dans une version assez enjouée sous des effets miaulants d'une pédale wah wah. Les guitares électriques ont la part belle comme en témoignent aussi "L'Amour Tue (La Vertu)", le bluesy et mutin "Voler Voler Voler" et "En Douleur Et Tristesse". On parlera d'un disque 'grungy' dans lequel on trouve aussi des chansons plus épurées mais où des crissements et autres distorsions ne sont jamais bien loin comme à l'écoute de "La Vie Qu'on Aime" et à l'indispensable chanson, pour une bonne poignée de détenteurs de l'album, qu'est "Corvéable A Merci", posée sur des arpèges d'une guitare folk quand une autre, électrique, étire des notes atmosphériques auxquelles le volume dissimule un harmonica et une sitar si on y prête bien l'oreille vers la fin. Et puis il y a la voix de cet artiste normand qu'on approche facilement avec celle de Neil Young, pas désagréable, fragile et un peu bougonne. Silvain Vanot éprouvait des complexes vis à vis de son physique, de sa bouille et connut des échanges tendus envers un public à l'époque. Il n'avait pas l'allure d'un top model et alors ? Ecoutons ce disque car c'est là qu'est l'intérêt, renvoyant du coup les moqueries passées dans une futilité absolue.
A ce jour, une demande de réédition de ce disque qui contraste nettement avec le suivant, le plus aéré Sur Des Arbres, n'aurait pas abouti. Sans doute moins rare que le ep sorti en 1992, il est possible de se le procurer (en support physique s'entend) en furetant dans de divers endroits virtuels ou réels.
Il y a vingt quatre ans, sort ce premier album de cet admirateur du Loner, de Bob Dylan, de Johnny cash et des Rolling Stones. Figure une reprise de "Lacrime" de ces derniers dans une version assez enjouée sous des effets miaulants d'une pédale wah wah. Les guitares électriques ont la part belle comme en témoignent aussi "L'Amour Tue (La Vertu)", le bluesy et mutin "Voler Voler Voler" et "En Douleur Et Tristesse". On parlera d'un disque 'grungy' dans lequel on trouve aussi des chansons plus épurées mais où des crissements et autres distorsions ne sont jamais bien loin comme à l'écoute de "La Vie Qu'on Aime" et à l'indispensable chanson, pour une bonne poignée de détenteurs de l'album, qu'est "Corvéable A Merci", posée sur des arpèges d'une guitare folk quand une autre, électrique, étire des notes atmosphériques auxquelles le volume dissimule un harmonica et une sitar si on y prête bien l'oreille vers la fin. Et puis il y a la voix de cet artiste normand qu'on approche facilement avec celle de Neil Young, pas désagréable, fragile et un peu bougonne. Silvain Vanot éprouvait des complexes vis à vis de son physique, de sa bouille et connut des échanges tendus envers un public à l'époque. Il n'avait pas l'allure d'un top model et alors ? Ecoutons ce disque car c'est là qu'est l'intérêt, renvoyant du coup les moqueries passées dans une futilité absolue.
A ce jour, une demande de réédition de ce disque qui contraste nettement avec le suivant, le plus aéré Sur Des Arbres, n'aurait pas abouti. Sans doute moins rare que le ep sorti en 1992, il est possible de se le procurer (en support physique s'entend) en furetant dans de divers endroits virtuels ou réels.
Parfait 17/20 | par Pascha |
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