The Posies
Amazing Disgrace |
Label :
Geffen |
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1996. Amazing Disgrace . The Posies signent leur meilleur album. Le plus abouti, le plus complet, le plus complexe peut-être, le plus entier sans doute. Le meilleur tout simplement.
Il faut croire que le succés commercial de Frosting On The Beater aura porté ses fruits. Mais peu importe la raison, si elle est financière, si elle est liée à la production appliquée et inventive de Nick Launay, ou à une alchimie enfin trouvée entre Ken Stringfellow, Jon Auer et leurs deux nouveaux partenaires, Joe Skyward à la basse et Brian Young à la batterie. The Posies ne font aucun faux pas sur ce quatrième album, s' offrent des excursions réussies dans des registres qui leurs sont moins familiers ("Hate Song" et "Broken Record" flirtent avec les rythmes binaires d'un punk-pop), rendent hommage à leurs aînés (le tendre et grunge "Grant Hart", dédié au batteur d' Husker Dü), et posent des textes attachants et poétiques ("Throwaway").
"Ontario" est une bourrasque power-pop qui donnerait envie d'aller traîner ses guêtres dans ce coin paumé du Canada, tandis que "Everybody is A Fucking Liar" sonne le glas d'un rock brut et sans détours comme on l'aime. Mais surtout, on croise sur cet album ce qui sont sans doute les deux plus belles compositions du groupe : "Please Return It" et "Precious Moments" mêlent les voix de J. Auer et K. Stringfellow avec une force poignante, et jouent sur des variations de rythmes superbes et vibrantes. The Posies réussissent cette fois à faire bien plus qu'un rock efficace : ils se transcendent et acceptent enfin de laisser s'exprimer une sensibilité humaine et touchante. "Song #1" confirme d'ailleurs cette belle impression.
Amazing Disgrace a tout d'un grand album rock ; et incontestablement, s'il ne devait en rester qu'un chez les Posies, ce serait celui-là !
Il faut croire que le succés commercial de Frosting On The Beater aura porté ses fruits. Mais peu importe la raison, si elle est financière, si elle est liée à la production appliquée et inventive de Nick Launay, ou à une alchimie enfin trouvée entre Ken Stringfellow, Jon Auer et leurs deux nouveaux partenaires, Joe Skyward à la basse et Brian Young à la batterie. The Posies ne font aucun faux pas sur ce quatrième album, s' offrent des excursions réussies dans des registres qui leurs sont moins familiers ("Hate Song" et "Broken Record" flirtent avec les rythmes binaires d'un punk-pop), rendent hommage à leurs aînés (le tendre et grunge "Grant Hart", dédié au batteur d' Husker Dü), et posent des textes attachants et poétiques ("Throwaway").
"Ontario" est une bourrasque power-pop qui donnerait envie d'aller traîner ses guêtres dans ce coin paumé du Canada, tandis que "Everybody is A Fucking Liar" sonne le glas d'un rock brut et sans détours comme on l'aime. Mais surtout, on croise sur cet album ce qui sont sans doute les deux plus belles compositions du groupe : "Please Return It" et "Precious Moments" mêlent les voix de J. Auer et K. Stringfellow avec une force poignante, et jouent sur des variations de rythmes superbes et vibrantes. The Posies réussissent cette fois à faire bien plus qu'un rock efficace : ils se transcendent et acceptent enfin de laisser s'exprimer une sensibilité humaine et touchante. "Song #1" confirme d'ailleurs cette belle impression.
Amazing Disgrace a tout d'un grand album rock ; et incontestablement, s'il ne devait en rester qu'un chez les Posies, ce serait celui-là !
Excellent ! 18/20 | par GirlfromMars |
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