54 Nude Honeys
Amiens [Festival "Les Femmes S'en Mêlent" - La Lune Des Pi] - jeudi 20 avril 2006 |
Ce soir-là, je profite d'un séjour à Amiens pour aller voir les 54 Nude Honeys, dont je connaissais quelques sympathiques chansons, et dont la réputation scénique était parvenue à mes oreilles. Et mes esgourdes, justement, sont prêtes à affronter le rock bouillant de ces punkettes nippones.
Avant cela, un trio nommé Pravda nous propose une première partie plutôt excitante, en nous balançant une sorte de pop-punk urgent et sexy, parfois lardé de rythmes technos. Sur le devant de la scène, un guitariste aux riffs basiques mais accrocheurs accompagne une grande brune de chanteuse, très court-vêtue, à l'attitude énergique et provocante. Elle vient par exemple défier son partenaire en faisant s'entrechoquer les cordes de leur deux guitares, en plein milieu d'un morceau. Ce face-à-face plein de sex-attitude m'a fait penser à un célèbre duo mixte anglo-américain ( vous devinez qui ?...). Autant dire que tout cela sent un peu la pose, mais n'en reste pas moins plaisant et efficace. Et puis ils jouent une reprise des Buzzcocks en rappel: il y a pire comme référence.
Après une courte interruption, le batteur des 54 Nude Honeys vient sur scène pour installer son instrument. Impossible de le rater: il a le visage fardé par du rimmel et porte... une jupe en cuir noir. La guitariste et la bassiste le suivent de près et commencent à s'accorder. Courte tenue tout-cuir de rigueur, et avec bottes à talons hauts, s'il vous plait... De toute évidence, ces petites rockeuses japonaises ne risquent pas de faire redescendre la température que la chanteuse de Pravda avait déjà fortement contribué à élever.
La chanteuse débarque en dernier sur la scène de la Lune Des Pirates, sur fond de Carmina Burana. Et le set commence... Electrique, forcément électrique. Ho, rien d'extraordinaire, mais un bon p'tit garage-rock des familles, à l'efficacité indéniable. Le batteur est excellent, ses breaks sont virevoltants et sans failles. La guitariste Kotome et la bassiste Vivi jouent avec classe et conviction, tandis que la chanteuse Yuri, déchaînée, ne tient pas en place, allant même parfois faire un p'tit tour dans le public. C'est chaud, délicieusement bruyant, et évidemment très très sexy... Un regret cependant: celui de ne pas parvenir à déchiffrer le sens des paroles (pourtant en anglais, mais Yuri braille parfois plus qu'elle ne chante), qui sont paraît-il d'une totale obscénité.
Bon concert, au final. Ces charmantes nippones n'ont certes pas réinventé l'ampli qui va jusqu'à 11, mais elles ne s'imposent pas moins comme des punk-rockeuses valeureuses, qui savent porter haut la flamme de l'esprit rock'n roll. Punk-rock et cuir noir made in Japan: moi, j'achète !
Avant cela, un trio nommé Pravda nous propose une première partie plutôt excitante, en nous balançant une sorte de pop-punk urgent et sexy, parfois lardé de rythmes technos. Sur le devant de la scène, un guitariste aux riffs basiques mais accrocheurs accompagne une grande brune de chanteuse, très court-vêtue, à l'attitude énergique et provocante. Elle vient par exemple défier son partenaire en faisant s'entrechoquer les cordes de leur deux guitares, en plein milieu d'un morceau. Ce face-à-face plein de sex-attitude m'a fait penser à un célèbre duo mixte anglo-américain ( vous devinez qui ?...). Autant dire que tout cela sent un peu la pose, mais n'en reste pas moins plaisant et efficace. Et puis ils jouent une reprise des Buzzcocks en rappel: il y a pire comme référence.
Après une courte interruption, le batteur des 54 Nude Honeys vient sur scène pour installer son instrument. Impossible de le rater: il a le visage fardé par du rimmel et porte... une jupe en cuir noir. La guitariste et la bassiste le suivent de près et commencent à s'accorder. Courte tenue tout-cuir de rigueur, et avec bottes à talons hauts, s'il vous plait... De toute évidence, ces petites rockeuses japonaises ne risquent pas de faire redescendre la température que la chanteuse de Pravda avait déjà fortement contribué à élever.
La chanteuse débarque en dernier sur la scène de la Lune Des Pirates, sur fond de Carmina Burana. Et le set commence... Electrique, forcément électrique. Ho, rien d'extraordinaire, mais un bon p'tit garage-rock des familles, à l'efficacité indéniable. Le batteur est excellent, ses breaks sont virevoltants et sans failles. La guitariste Kotome et la bassiste Vivi jouent avec classe et conviction, tandis que la chanteuse Yuri, déchaînée, ne tient pas en place, allant même parfois faire un p'tit tour dans le public. C'est chaud, délicieusement bruyant, et évidemment très très sexy... Un regret cependant: celui de ne pas parvenir à déchiffrer le sens des paroles (pourtant en anglais, mais Yuri braille parfois plus qu'elle ne chante), qui sont paraît-il d'une totale obscénité.
Bon concert, au final. Ces charmantes nippones n'ont certes pas réinventé l'ampli qui va jusqu'à 11, mais elles ne s'imposent pas moins comme des punk-rockeuses valeureuses, qui savent porter haut la flamme de l'esprit rock'n roll. Punk-rock et cuir noir made in Japan: moi, j'achète !
Sympa 14/20 | par Oddie |
Photo par Oddie.
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