Nils Petter Molvaer
Bruxelles - Belgique [Studio (Palais Des Beaux-Arts)] - dimanche 02 avril 2006 |
Ce soir, Nils Petter Molvær choisit d'introduire l'album Er avec le titre "Water". Ce morceau jazz atmosphérique, de loin le meilleur de l'album, intervient alors que tous les éléments de la soirée sont en place : la formation joue maintenant depuis plus d'un quart d'heure, temps requis pour acclimater son public à un univers sombre (mais pas trop), rythmé et intrépide.
Par contre, quelques secondes auront suffit à Nils Petter Molvær pour imposer tout son charisme. Ce trompettiste au style particulier (un ‘souffle venu du Nord', un son éthéré devenu sa signature caractéristique) impressionne par son calme apparent et sa présence émotionnelle forte. Le groupe se lance alors dans un set (véritable voyage initiatique dans leur pays tout là-bas) de plus d'une heure, sans aucune interruption. La combinaison étroite de la trompette et des bidouillages de sons de l'electro expérimentale est originale et parfaite. Les acolytes de Nils Petter accélèrent le rythme, confèrent de la chaleur à la musique du Norvégien et forment un cocon séduisant et énergique pour la trompette, triturée par moments à travers une batterie de pédales d'effets. Le public se laisse aller à l'improvisation. Le jazz atmosphérique alterne avec l'électro-beat urbain assombri, ponctués de quelques samples vocaux. Si l'ensemble de la session est intense, le morceau "Only These Things Count" se révèle particulièrement émouvant. Habituellement chanté par la cultissime Sidsel Endresen, il sera ce soir entonné par Nils Petter et Jan Bang. Au milieu du feu d'artifice électro, cette ballade démontre le talent du Norvégien pour interpréter des chansons pop. Ce qui frappe aussi, ce n'est pas tant les manières humbles du groupe mais sa cohésion permanente. Il y a un échange manifeste entre les membres et leur leader. Au centre de cette World Music urbaine, nous retrouvons toujours la trompette (qui se veut simultanément poignante et brumeuse) du leader, celui-ci influençant le climat musical par ses choix.
Nils Petter Molvær termine sa prestation par un court rappel solo, nous offrant un dernier instant introspectif. Le public aura droit à un second rappel, très dansant cette fois !
Je regrette seulement les absences de Sidsel Endresen et de Eivind Aarset, guitariste surdoué dont le jeu, navigant entre pureté sonore et grésillements électriques, donne paraît-il une toute autre dimension au live.
La musique de Nils Petter Molvær s'apprécie avant tout sur scène, la dimension rythmique prenant alors toute son ampleur.
Par contre, quelques secondes auront suffit à Nils Petter Molvær pour imposer tout son charisme. Ce trompettiste au style particulier (un ‘souffle venu du Nord', un son éthéré devenu sa signature caractéristique) impressionne par son calme apparent et sa présence émotionnelle forte. Le groupe se lance alors dans un set (véritable voyage initiatique dans leur pays tout là-bas) de plus d'une heure, sans aucune interruption. La combinaison étroite de la trompette et des bidouillages de sons de l'electro expérimentale est originale et parfaite. Les acolytes de Nils Petter accélèrent le rythme, confèrent de la chaleur à la musique du Norvégien et forment un cocon séduisant et énergique pour la trompette, triturée par moments à travers une batterie de pédales d'effets. Le public se laisse aller à l'improvisation. Le jazz atmosphérique alterne avec l'électro-beat urbain assombri, ponctués de quelques samples vocaux. Si l'ensemble de la session est intense, le morceau "Only These Things Count" se révèle particulièrement émouvant. Habituellement chanté par la cultissime Sidsel Endresen, il sera ce soir entonné par Nils Petter et Jan Bang. Au milieu du feu d'artifice électro, cette ballade démontre le talent du Norvégien pour interpréter des chansons pop. Ce qui frappe aussi, ce n'est pas tant les manières humbles du groupe mais sa cohésion permanente. Il y a un échange manifeste entre les membres et leur leader. Au centre de cette World Music urbaine, nous retrouvons toujours la trompette (qui se veut simultanément poignante et brumeuse) du leader, celui-ci influençant le climat musical par ses choix.
Nils Petter Molvær termine sa prestation par un court rappel solo, nous offrant un dernier instant introspectif. Le public aura droit à un second rappel, très dansant cette fois !
Je regrette seulement les absences de Sidsel Endresen et de Eivind Aarset, guitariste surdoué dont le jeu, navigant entre pureté sonore et grésillements électriques, donne paraît-il une toute autre dimension au live.
La musique de Nils Petter Molvær s'apprécie avant tout sur scène, la dimension rythmique prenant alors toute son ampleur.
Excellent ! 18/20 | par Mifune |
Photo prise par Mifune
Line-up du concert :
Nils Petter Molvaer : trompette
Paal 'DJ Strangefruit' : platines
Jan Bang : live sampling/electronics
Rune Arnesen : batterie
Tord Knudsen : lumière
Johnny Skalleberg : son
Eric Honoré : electronics
Line-up du concert :
Nils Petter Molvaer : trompette
Paal 'DJ Strangefruit' : platines
Jan Bang : live sampling/electronics
Rune Arnesen : batterie
Tord Knudsen : lumière
Johnny Skalleberg : son
Eric Honoré : electronics
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