Tinariwen
Schiltigheim [Festival Strasbourg-Méditerranée, Salle Des Fêtes] - samedi 09 décembre 2017 |
De la première partie, mon amie et moi-même, nous n'en avons vu que le début. Tiraillés tous deux par la faim, nous avons profité du peu de fil d'attente au bar de la salle des fêtes, pour déguster un bon mezze libanais et un dessert de crêpe roulée en cône et fourrée la crème de pistache, un délice frais qui plâtre le palais avec douceur accompagné d'un thé à la menthe.
Puis l'attente se fait dans la salle de spectacle. Et les bluesmen touaregs entrent en scène, faisant exalter des cris féminins et festifs dans le public. Le peu de place qui reste entre les rangées assises devient alors une opportunité pour danser, donnant l'occasion de voir des chevelures épaisses et bouclées de femmes d'origine maghrébine tournoyer devant la scène, en contrebas. Les chansons passent et se ressemblent entre elles, même s'il me semble reconnaître "Sastanàqqàm" issu du dernier album en date, la faute à ne pas avoir assez écouté assidûment la paire d'albums disposée à domicile, mais on voyage dans des paysages sableux et caillouteux, sous un soleil brûlant. Il y a un dicton touareg qui dit que si on se perd dans le désert, il ne faut pas bouger jusqu'à ce que l'on nous trouve. Ce blues du Sahara est une plénitude contemplative et un des chanteurs, qui est dans une tenue bleue, agite ses bras comme s'il contait chaque morceau au public. Difficile de distinguer donc un morceau d'un autre, comme d'essayer de distinguer les dunes des unes des autres avec une mémoire peu aiguisée. Comme perdu, peut-on l'être. Jusqu'à ce que Tinariwen engage "Chaghaybou", un titre reconnaissable plus rapide et saccadé qui fait agiter sur le siège, avant de conclure le festival par un dernier titre où une petite foule grimpe sur scène pour une dernière danse.
Un bon trip tout de même, malgré la perdition mémorielle.
Puis l'attente se fait dans la salle de spectacle. Et les bluesmen touaregs entrent en scène, faisant exalter des cris féminins et festifs dans le public. Le peu de place qui reste entre les rangées assises devient alors une opportunité pour danser, donnant l'occasion de voir des chevelures épaisses et bouclées de femmes d'origine maghrébine tournoyer devant la scène, en contrebas. Les chansons passent et se ressemblent entre elles, même s'il me semble reconnaître "Sastanàqqàm" issu du dernier album en date, la faute à ne pas avoir assez écouté assidûment la paire d'albums disposée à domicile, mais on voyage dans des paysages sableux et caillouteux, sous un soleil brûlant. Il y a un dicton touareg qui dit que si on se perd dans le désert, il ne faut pas bouger jusqu'à ce que l'on nous trouve. Ce blues du Sahara est une plénitude contemplative et un des chanteurs, qui est dans une tenue bleue, agite ses bras comme s'il contait chaque morceau au public. Difficile de distinguer donc un morceau d'un autre, comme d'essayer de distinguer les dunes des unes des autres avec une mémoire peu aiguisée. Comme perdu, peut-on l'être. Jusqu'à ce que Tinariwen engage "Chaghaybou", un titre reconnaissable plus rapide et saccadé qui fait agiter sur le siège, avant de conclure le festival par un dernier titre où une petite foule grimpe sur scène pour une dernière danse.
Un bon trip tout de même, malgré la perdition mémorielle.
Sympa 14/20 | par Pascha |
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