Rilo Kiley
Paris [Nouveau Casino] - jeudi 30 août 2007 |
Rilo Kiley s'est produit à la fin du mois dernier au Nouveau Casino et Riigolax ne pouvait manquer ce rendez-vous. Depuis ma rencontre avec le groupe de la belle Jenny Lewis un soir de mars 2005 à La Maroquinerie en première partie de Bright Eyes, je suis tombé totalement amoureux de la musique de Rilo Kiley. A défaut de concrétiser mon amour pour la sensuelle Mademoiselle Lewis. Deux ans après, j'ai semble-t-il mûri. Ou plutôt ouvert les yeux. Jenny Lewis est belle mais a des jambes en allumettes et pas de fesses. Nous avons donc divorcé d'un commun accord avec moi-même d'un mariage que nous n'avons jamais consommé. Mais, passons rapidement sur ces considérations bassement masculines pour vous donner mon impression sur ce concert.
Rilo Kiley vient de sortir un nouvel album. Ce concert, qui était programmé quelques jours seulement après la sortie d'Under The Blacklight, permettait à de nombreuses personnes de découvrir les nouvelles chansons sur scène. Et c'était aussi l'occasion pour le groupe de faire la promotion de l'album. On ne peut donc s'empêcher de faire une critique du nouvel album tout en parlant de la prestation du groupe californien. Et c'est là le hic. Non pas que le nouvel opus de la carrière de Rilo Kiley soit nul à chier. Comme dirait mon pote Jeannot, il y a à boire et à manger. Sauf que la différence qualitative entre les anciennes chansons du groupe et les nouvelles était flagrante. Ce sentiment était ressenti d'autant plus fortement au regard de la composition du groupe qui se disloquait et se reformait en fonction des titres. Si c'était une nouvelle chanson, on avait le droit à la présence de l'excellente Orenda Fink et de sa comparse qui ont assuré la première partie. Le son était forcément plus rock avec une guitare en plus. Quand c'était une ancienne chanson, on retrouvait le quatuor de base de Rilo Kiley. Et on retrouvait ainsi le son originel qu'on apprécie tant chez les Californiens. L'interprétation solo (ou presque) de Blake Sennett est l'exemple le plus marquant de cette différence. Sur chaque album, l'ex-fiancé de Jenny Lewis pousse la chansonnette. Souvent avec la voix de l'ex-actrice en fond sonore. Mais, le leader de The Elected, son autre groupe, interprète également des chansons en solo. Comme le magnifique titre "Ripchord" qui m'a bien fait vibrer. Sur l'album Under The Blacklight, Blake Sennett chante "Dreamworld". Chanson reprise au Nouveau Casino mais qui est d'une pauvreté comparée à la beauté de "Ripchord". Il n'y avait pas photo entre les deux titres. En même temps, "Dreamworld" est arrivé à la fin d'une série de 3 chansons de nouvel album et j'étais en apnée depuis au moins 3 minutes.
La prestation live de Rilo Kiley au Nouveau Casino était excellente. Cela reste un bonheur de voir Jenny Lewis et son groupe sur scène . D'autant que la complicité était évidente entre elle et Blake Sennett. Sans doute la joie de se retrouver après des expériences solos respectives. Mais, les nouvelles chansons du groupe californien ne sont pas toutes à la hauteur des trois précédents albums. Et si ce sentiment est nuancé quand on écoute les chansons d'Under The Blacklight à la maison séparément des autres albums, le fait d'entendre anciennes et nouvelles chansons en live confirme la différence de qualité entre ce quatrième opus de la carrière de Rilo Kiley et ses prédécesseurs. Mais, la voix de Jenny Lewis est toujours aussi belle. A défaut d'avoir des jambes et des fesses à ma convenance.
Rilo Kiley vient de sortir un nouvel album. Ce concert, qui était programmé quelques jours seulement après la sortie d'Under The Blacklight, permettait à de nombreuses personnes de découvrir les nouvelles chansons sur scène. Et c'était aussi l'occasion pour le groupe de faire la promotion de l'album. On ne peut donc s'empêcher de faire une critique du nouvel album tout en parlant de la prestation du groupe californien. Et c'est là le hic. Non pas que le nouvel opus de la carrière de Rilo Kiley soit nul à chier. Comme dirait mon pote Jeannot, il y a à boire et à manger. Sauf que la différence qualitative entre les anciennes chansons du groupe et les nouvelles était flagrante. Ce sentiment était ressenti d'autant plus fortement au regard de la composition du groupe qui se disloquait et se reformait en fonction des titres. Si c'était une nouvelle chanson, on avait le droit à la présence de l'excellente Orenda Fink et de sa comparse qui ont assuré la première partie. Le son était forcément plus rock avec une guitare en plus. Quand c'était une ancienne chanson, on retrouvait le quatuor de base de Rilo Kiley. Et on retrouvait ainsi le son originel qu'on apprécie tant chez les Californiens. L'interprétation solo (ou presque) de Blake Sennett est l'exemple le plus marquant de cette différence. Sur chaque album, l'ex-fiancé de Jenny Lewis pousse la chansonnette. Souvent avec la voix de l'ex-actrice en fond sonore. Mais, le leader de The Elected, son autre groupe, interprète également des chansons en solo. Comme le magnifique titre "Ripchord" qui m'a bien fait vibrer. Sur l'album Under The Blacklight, Blake Sennett chante "Dreamworld". Chanson reprise au Nouveau Casino mais qui est d'une pauvreté comparée à la beauté de "Ripchord". Il n'y avait pas photo entre les deux titres. En même temps, "Dreamworld" est arrivé à la fin d'une série de 3 chansons de nouvel album et j'étais en apnée depuis au moins 3 minutes.
La prestation live de Rilo Kiley au Nouveau Casino était excellente. Cela reste un bonheur de voir Jenny Lewis et son groupe sur scène . D'autant que la complicité était évidente entre elle et Blake Sennett. Sans doute la joie de se retrouver après des expériences solos respectives. Mais, les nouvelles chansons du groupe californien ne sont pas toutes à la hauteur des trois précédents albums. Et si ce sentiment est nuancé quand on écoute les chansons d'Under The Blacklight à la maison séparément des autres albums, le fait d'entendre anciennes et nouvelles chansons en live confirme la différence de qualité entre ce quatrième opus de la carrière de Rilo Kiley et ses prédécesseurs. Mais, la voix de Jenny Lewis est toujours aussi belle. A défaut d'avoir des jambes et des fesses à ma convenance.
Bon 15/20 | par Riigolax |
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