Je préfére de loin les guitares mariachis au mellotron degoulinant,ce disque de Love et a placer aux cotés des meilleurs Beach Boys,on ne sais plus si on doit rire ou pleurer mais on se doute bien que ça finira mal...
J'ai du découvrir les 2 groupes au meme moment ya une paire d'année deja,je les aie adoré tous les deux,aujourd'hui Forever Change me prend encore aux tripes,les 4 premiers KC ne m'impressionent plus du tout,cet espece de lyrisme me semble bien daté.

Exact, daté est le mot (1969)
Perso. je ne supporte pas plus le mellotron dégoulinant que les guitares mariachis à la James Bond série B.
mais... question GUITARES, sur les 4 premiers y'a des choses qui moi m'impressionnent toujours et qui apparemment impressionnent pas mal de gens, lors que Forever Changes reste un "classique" mais a l'époque y'avait beaucoup de choses comme ça et UN SEUL KC....

"au feu les pompiers !!!",
Je dois avoir un probléme avec les paroles aussi,ça me fait souvent ça avec les groupes anglais parce que pour un KC combien de Procol Harum, de Moody blues et de Caravan(et je cite pas les plus mauvais)...
Nan vraiment leurs paroles me paraissent aussi creuses que l'intégrale de notre Jean-moumoute national. Je me rappelle d'ailleurs m'etre procuré un album solo de Pete Sinfield a une bourse aux disques ou les musiciens de KC 1ere mouture étaient quasiment tous présents,belle pochette,beau casting mais alors pour le reste au secours
Ils se prenaient pas un peu trop au sérieux tous ces garçons? En cela KC n'a pas derogé a la régle des groupes Progressif
Cahier des charges accepté contrat rempli.

1 - Tu sais en general question parole les anglo-saxons quand ils auront quelques choses a dire cela se saura !

2 - Débat stérile : Love fait parti des groupes fondateurs et ne va pas faire grand chose apres Forever, KC commence en 69( In the court...), recommence en 74 (Lark's...), rerecommence en 81 (Discipline), remetça en 95 (Thrak en double trio) et continue ça route (l'année derniere au Festival de Montreux)...

3 - Se prendre au sérieux, ambitieux... quand on a du talent...

RV....j'ai un bootleg de la tournée "the power to believe" avec Tool......excellent ! donc si ça t'interesse, envoie ton adresse !

Je ne crois pas que KC se prenne au sérieux....ils se donnent les moyens de leurs ambitions musicales, ce qui est certes elephantesque mais dans ce cas particulier, tellement justifié...

Y'en a qui se prennent quand meme un peu plus au sérieux SANS RAISON...

Toute la vague pop british de ces 20 dernieres années, on peut pas dire que ça SOURIT beaucoup : les Cure, les Joy Division, les Oasis, les Radiohead... et j'en passe...
Le pire de de ces gens là, c'est l'INTERVIEW, quand tu lis les conneries racontés par tous ces branleurs qui me rappellent les memes interviews des branleurs des années 70, RIEN à raconter, une suite de riffs R&R, dits & redits, creux comme leur musique, un peu déplorable, le pompon allant dernièrement aux White qui nous racontent VRAIMENT n'importe quoi...

J'attends de lire celles de Corgan...
c'est surement poilade garantie : déjà mqu'avec les SP il n'avait pas peur du ridicule...là tout seul, on va se marrer...




Un constat pour les interviews : tant qu'un mec n'a pas à défendre son disque, il n'a rien à dire.....et c'est normal, à deux titres : l'interviewer est là pour lui lecher les boules, et lui "l'Haaaaaartiste", si son album est déjà encensé par la critique, qu'est ce qu'il va se faire chier à justifier tel break.....ou plus généralement tel choix de producteur tel son telle collab....Des Oasis Radiohead WS....ont vu le succès leur tomber dans les mains.......ils n'ont pas (ou peu) de galères à raconter, ils n'ont pas de coffre, c'est tout.

Au fait... J'ai donc écoué Don Caballero, le 2, un des plus "celebres"...
Pas tres preneur, c'est recherché, technique, culotté, mais un peu creux, I think so !
Donc pour le moment j'en reste à KC

Ah .....bon....ok...c'est pas grave en meme temps, mais je pensais que si t'étais Magma et KC, c'etait fortement susceptible de te plaire....



Bon à ce soir j'ai un exam dans 7 heures et ....euh...ben j'ai aut' chos' à branler qu'à zoner sur X.....à tout'

Pour Lolive : alors, reçu ?

Mon père est dingue....moi je devrai attendre de rentrer d'Allemagne...mais d'après le paternel c'est impressionnant...

Tu quittes l'Allemagne tout de suite et tu fonces sur ton lecteur de DVD...
Pour la note je l'envois a qui ? A ton pere ?

Non non non t'inquiètes...même adresse même tout... que du liquide c'est ça ???

CHRONIQUE : DISCIPLINE (1981), D.G.M

Rien depuis 1974....un album postume (RED) des lives.....mais rien. Robert Fripp collaborre ( avec Eno, Bowie, etc etc).....mais le Roi semble mort ...

Non 1980 le phoenix renait de ses cendres. Bill Bruford le fidèle revient, et Fripp fait appel à deux monstres armés de (beaucoup de) cordes : Tony Levin à la basse et Adrian Belew à la guitare ( ces deux gusses ont tourné qui avec Eno, avec Zappa, les Talking heads, Bowie...). Le King Crimson peut donc revenir reprendre son trone



Discipline : un album fou, trop post punk pour etre progressif, trop jazz pour etre rock, trop funk pour etre punk, trop progressif pour etre post punk. Une ambiance froide, inquiétante, angulaire, cette réincarnation de King Crimson est marquante.

Elephant Talk ouvre les hostilités et d'entrée on ne peut etre qu'impressioné par la virtuosité de Tony levin sur sa basse stick 12 cordes. Puis le morceau s'emballe, groove comme pas permis sur une rythmique martiale et un jeu de guitare réduit à sa plus simple mais géniale expression. Pas de bla bla nous déclame Adrian Belew, et un tube à vous faire des trous d'obus dans un dance floor(comme Thela Hun Ginjeet un peu plus loin) mais pas con, magistralement et avec une niaque faisant palir les gang of four...Soirée finie, on emballe a volo sur Mate Kudusai.

Mais discipline porte bien son nom. Salut et garde à vous lorsque l'on met cet album sur la platine, parce que des morceaux comme indiscipline, discipline, ou dans un autre registre the sheltering sky, offre une musique sombre, menacante, d'une audace rarement entendue meme à l'heure actuelle, d'une intelligence rare et pourtant accessible, d'une technicité bluffante ... Un album fondamental pour les anées 1980 et pour le rock des vingt années suivantes de manière générale.